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Le charqueador et le bagnard.
5 mai 2015

Louis Alexis Hubert GARNIER

                                                                                      

 

                                                                                         Louis Alexis Hubert GARNIER

                                                                                        Mon arrière grand-père maternel.

 

 

    Né le 3 novembre 1840 à Tronville, 55 (aujourd'hui Tronville-en-Barrois).

    Décédé le 1er juin 1911 au 105, quai d'Orsay, Paris, 7ème.

 

    Fils de Louis Alexis Garnier,né le 27 janvier 1800 à Bar-le-Duc, 55 - Propriètaire et maire de Tronville.

    et de Clara Olive Adélaïde Bourgeois, née le 27 novembre 1811 à Sedan, Ardennes.

 

Ingénieur des Arts et Manufactures.

Industriel : maison MATHELIN et GARNIER.

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Président de section du Tribunal de collerce de la Seine.

Vice-président de la Chambre de commerce de Paris.

Membre du syndicat des Entrepreneurs de travaux publics de France.

Membre de la Société des Amis des Monuments parisiens.

Officier de la Légion d'Honneur.

Officier de l'Ordre de Léopold de Belgique.

 

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1864         :  Diplôme d'Ingénieur des Arts et Manufactures.

1869-1877 :  Conseiller municipal de la ville de Saint-Dizier.

1870         :  Services rendus pour la ville de Saint-Dizier.

1877         :  Industriel (Maison Mathelin et Garnier).

1884         : Nommé Juge suppléant du Tribunal de commerce de la Seine.

Janvier 1888 : Juge titulaire.

Janvier 1889 : Président de section du dit tribunal.

Il a habité (Société des Ingénieurs Civils, année 1881, Ier vol.) au 127, avenue Daumesnel, Paris.

                et au 105, quai d'Orsay. (lieu de son décès).

 

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L'ECHO DES MINES ET DE LA METALLURGIE, du 2 septembre 1894, n°35 

L'exposition de MM. Mathelin et Garnier affecte la forme d'un petit pavillon carré. Elle est très élégante. Les quatre murs de ce pavillon sont formés, d'une part, sur la face servant d'entrée principale, par des tuyaux de chauffage, en fonte, à ailettes en tôle, des tubes étirés sans soudure (bronze Roma) et tubes de vapeur étirés sans soudure, également en bronze Roma. La face de gauche est ornée par des tuyaux de chauffage à ailettes, comme les précédents, par 18 barres , de toutes grosseurs, à 6 pans, étirées en bronze Roma, en bas, de chaque côté, des fonds emboutis et une hélice en bronze Roma. En haut de cette hélice, est placé un tableau donnant les principaux travaux effectués en bronze Roma qui sont:

Tôles et cornières pour coques de navires, rivets, boulons, goujons, écrous, arbres d'hélices, tiges étirées avec embases refoulées, tôles pour réservoirs à haute pression, fonds emboutis, étuis à cartouche, tuyaux de vapeur et de chaudières, fils pour câbles de mines, fils pour ressorts, etc.

Sur la 3ème face regardant l'exposition de M. Fabius Henrion, nous remarquons des fonds emboutis, une hélice et des barres rondes laminées et étirées, en bronze Roma.

A l'intérieur, ce qui frappe d'abord notre attention est un panneau en bois auquel sont accrochés des tableaux donnant les diplômes et médailles obtenus par MM Mathelin et Garnier. 3 autres tableaux sont également suspendus à ce panneau. Ce sont: 1° une photographie représentant l'hélice du TAGE en bronze Roma. Le diamètre de cette hélice est de 5m 00, son poids 17000 kgs, la résistance à la ruptire est de 30 kgs, l'allongement 35 0/0 et la limite d'élasticité 18 kgs.

2° une autre photographie montrant l'hélice du JAUREGUIBERRY en bronze Roma également. Poids: 8978 kgs, résistance à la rupture 30 kgs, allongement 21 0/0, limite d'élasticité 21 kgs.

3° Un tableau supportant 12 barrettes d'essai en bronze Roma.

Puis, sur une élévation en bois faite contre ce panneau, nous remarquons une cornière façonnée et laminée, une grosse barre étirée et forgée, des éprouvettes pour essai au cisaillement, des rivets, le tout en bronze Roma.

De chaque côté de cet entablement, une panoplie de spécimens de métal Roma, puis un spécimen de machines à faire des galettes pour la fabrication de tuyaux à ailettes. A terre, à droite, un frein hydraulique pour affût de canon; à gauche, une pièce d'affût.

Endin, au milieu de ces 4 murs, sur une table, et sous verre, un spécimen de bateau à coque entièrement construite en bronze Roma, magnifique bijou de construction et d'élégance.

Voici, maintenant, quelques renseignements sur les objets exposés:

- Tuyaux de chauffage en fonte à ailettes en tôle soudées (Breveté s.g.d.g). Ces nouveaux tuyaux sont constitués par des tubes en fonte sur lesquels sont fixés, aux intervalles voulus, des ailettes en fer ou en acier, en fonte, à ailettes en tôle soudées, brevetés s.g.d.g. Ces tuyaux de chauffage présentent sur les tuyaux à ailettes tout en fonte de nombreux avantages; ils sont moins lourds, plus résistants, moins fragiles et d'un montage plus facile; la poussière ne s'attache pas sur les ailettes en tôle, qui conservent indéfiniment leur efficacité primitive. Ils sont fabriqués couramment à 2,50 m de longueur et peuvent offrir jusqu'à 3,50 m de surface de chauffe par mètre courant. 50.000 mètres environ de ces tuyaux sont actuellement en service. Leur rendement est, par mètre carré de surface de chauffe et par heure de: 350 calories dans les chauffages à eau chaude/ 750 calories dans les chauffages à la vapeur d'échappement/ 800 calories dans les chauffages à la vapeur sous pression.

- Raccord symétrique GUILLEMIN (breveté), adopté par le régiment des sapeurs-pompiers de la Seine: le raccord symétrique est une sorte de raccord hermaphrodite perfectionné dont la jonction s'opère au moyen d'un mécanisme analogue à la fermeture des canons. Il se compose de 2 parties absolument identiques et symétriques. Il convient spécialement aux tuyaux d'incendie. Ce raccord est simple et robuste. Son fonctionnement se comprend à l'inspection. Le sable ou la poussière ne peuvent s'introduire dans son mécanisme. Lorsque le joint est fait, le raccord symétrique ne présente aucune saillie capable de s'opposer au traînage des tuyaux. Son étanchéité est absolue sous les plus hautes pressions. Il a figuré, pour la première fois, à l'Exposition du Congrès de la fédération des sapeurs-pompiers de France à Fontainebleau en 1888, où il a remporté la plus haute récompense: Médaille d'or. Il a été adopté, après concours, par le régiment des sapeurs pompiers de la Seine; il est en usage à Reims, à Saint-Brieuc, à Alençonetc., dans diverses Compagnies de chemins de fer, administrations et usines.

- Bronzes phosphoreux spéciaux, fabriqués par les procédés GUILLEMIN: Préparés pour la première fois sous le nom de bronzes phosphorés, par MM de RUOZ et de FONTENAY, ces nouveaux alliages ont d'abord été expérimentés sur plusieurs pièves d'artillerie coulées de 1854 à 1856 dans les fonderies de Douai et de Strasbourg et soumises avec succès à l'essai à outrance dans les polygones de l'Etat; puis ils ont été appliqués à la fabrication à la fabrication des pièces mécaniques et les résultats obtenus ont été si concluants que les Compagnies de chemin de fer les ont, dès l'année 1872, adoptés pour les tiroirs, les coussinets et autres pièces de locomotives. Depuis lors, M. GUILLEMIN, ingénieur des Arts et Manufactures, ingénieur de la maison MATHELIN & GARNIER, a perfectionné les procédés de la fabrication; il a appliqué l'analyse chimique à la détermination rigoureuse des compositions, et il est arrivé à donner exactement à ces bronzes, comme on le fait pour l'acier, les qualités de dureté et de ténacité qui conviennent le mieux à leur emploi.

Ces bronzes phosphoreux sont adoptés par les arsenaux et ateliers de constructions de l'Etat, par les compagnies de chemin de fer, par les compagnies maritimes, par les établissements miniers et métallurgiques, par les ateliers de constructions mécaniques et par la plupart des industriels et manufacturiers.Ils sont substitués aux bronzes mécaniques ordinaires dans tous leurs emplois; ils présentent, en effet, pour ces applications spéciales, les avantages suivants: Homogénéité parfaite; dureté et ténacité graduées à volonté, depuis celles de l'acier jusqu'à celle du cuivre rouge; usure 3 fois moins rapide que celle du bronze ordinaire; cas d'échauffement moins fréquents; consommation d'huile moins grande pour le graissage et, en fin de compte, économie considérable dans les frais d'entretien des machines, puisqu'une seule pièce en bronze phosphoreux remplace, par sa durée, 3 pièces identiques en bronze ordinaire et coûte seulement un tiers en plus qu'une seule de ces dernières. MM. MATHELIN et GARNIER fabriquent 3 catégories de bronze au phosphore: Les bronzes phosphoreux durs pour le frottement/ Les bronzes phosphorés, tenaces, pour les efforts de traction, de flexion et de torsion/ Les bronzes phosphoriques, peu attaquables par les acides, pour les produits chimiques.

Phosphor-Antifriction: Lorsqu'un coussinet chauffe d'une façon permanente, il faut substituer au bronze le Phosphor-Antifriction. Ce métal s'emploie de la même façon que l'antifriction ordinaire, soit qu'on l'applique au fer à souder sur la surface frottante d'un coussinet, soit qu'on le coule directement dans les cages des bâtis. Son emploi est surtout avantageux lorsque la pressiondu coussinet est inégalementrépartie sur la fusée. En raison de sa plasticité, il agit comme un répartiteur de pression. Il supprime les causes de chauffage provenant de la mauvaise répartition accidentelle de la pression ou du mauvais ajustage. Le Phosphor-Antifriction esy plus dur que l'antifriction ordinaire, son point de fusion est plus élévé et ilest moins sujet à se laminer. De plus, il présente le grand avantage de pouvoir être refondu indéfiniment sans perdre rien de ses qualités. Il est, en effet, bien connu que l'antifriction ordinaire ne donne un bon frottement que lorsqu'il est employé neuf. A chaque refonte, il s'oxyde, il se forme de l'oxyde d'étainqui reste dissous dans le métal et le rend aigre et impropre à tout frottement. Cet inconvénient n'est plus à craindre avec le Phosphor-Antifriction, car, si, à la refonte,une oxydation tend à se produire, elle se porte non sur l'étain, mais sur le phosphore; les proportions des métaux élémentaires ne sont pas altérées, et le Phosphot-Antifriction conserve ses qualités frottantes, malgré les refontes, tant qu'il y reste des traces de phosphore libre, dont la présence est toujours indiquée d'une manière précise par la fluidité caractéristique du métal fondu.

Maintenant, passons au bronze ROMA:

Le bronze Roma( du grec: force)est un nouveau bronze malléable, à base de cuivre, phosphore, étain, aluminium, manganèse, etc., qui réunit, au plus haut degré, les qualités de résistance et d'élasticité qu'on recherche pour les constructions pourla Marine, l'Artillerie et les Travaux publics. MM. MATHELIN et GARNIER le fabriquent par les procédés de M. GUILLEMIN, ingénieur de leur maison, et le livrent sous forme de pièces moulées, de tôles laminées, de barres, de cornières, de fils, de tubes étirés sans soudure, etc. Sa densité est de 8,5. Son point de fusion est voisin de 1000°. Sa couleur est jaune claur. Il prend parfaitement le poli et se ternit peu à l'air. Il est à peu près inoxydable et résiste à l'action corrosive de l'eau de mer ou de l'acide sulfurique dilué. Il n'est pas magnétique. Il peut être étiré à froid, après recuit et forgé à chaud à la température qui correspond au rouge cerise. Il est très compact et absolument étanche sous les plus hautes pressions. Sa résistance à froid est comparable à celle de l'acier doux.... De plus, le bronze ordinaire et le bronze phosphoreux ne peuvent être employés pour la fabrication des appareils qui renferment de la vapeur à haute pression et, par conséquent, à haute température. En effet, à partir de 175°, la résistance de ces métaux diminue dans une proportion inquiétante. L'allongemnet devient nul; le métal prend une structure cristalline et ne présente plus aucune sécurité. Il n'en est pas de même pour le bronze ROMA qui partage, avec l'acier, la précieuse propriété de conserver les 8 à 9 dixièmes de sa résistance et de sa malléabilité jusqu'à 250° environ

 MATHELIN et GARNIER: Ingénieurs civils- Paris, 26 et 28 rue Boursault.

Fabrique pour la marine des hélices et des lance-torpilles en bronze Roma; pour l'artillerie, des pièces d'affût.

C'est ainsi qu'elle a coulé les hélices du FAUCON, du JEAN-BART, du DUPUY-DE-DÔME, du BOUVINES, de L'ISLY, du SACHET, du TAGE, du JAUREGUIBERY, du LINOIS, du PASCAL, du DESCARTES, etc.

Elle a fourni au port de Toulon les tôles et barres à rivets,en bronze Roma, destinées à la construction de la coque du navire sous-marin le GUSTAVE-ZEDE, et au port de Cherbourg pour le MORSE.

On le voit, les avantages du bronze Roma sont considérables et nous avons voulu appeler spécialement sur lui l'attention de nos lecteurs. 

 

                                                                       Historique de la Maison:

 

La maison MATHELIN et GARNIER date du 1er janvier 1877.

Elle fut fondée, à cette époque, pour s'occuper plus particulièrement des élévations et distributions d'eau dans les villes. Dès son début, elle a été chargée de l'entreprise de la distribution générale des eaux de la ville de PARIS.

L'importance des travaux à exécuter pour cette ville, lesquels s'élevaient à plus d'un million par année, plaça la maison MATHELIN et GARNIER, dès son origine, au premier rang des maisons similaires s'occupant plus spécialement de ces sortes de travaux. Jusqu'en 1880, c'est-à-dire pendant 3 ans, la maison MATHELIN et GARNIER se consacre exclusivement à ce genre de travail. Mais, à cette époque, le ministère des Postes et Télégraphes lui confie la construction d'une partie de ses lignes télégraphiques souterraines sur un parcours de 600 kms environ, savoir:

Ligne de REIMS à CHÂLONS: 46 kms

Ligne de NANCY à BLENOD:  37 kms

Ligne de SOISSONS à LILLE:175 kms

Ligne de VOID à VERDUN:   100 kms

Ligne de PARIS au HAVRE:   242 kms

Tous ces travaux sont exécutés concurremment avec ceux de la distribution d'eau de la ville de Paris; lesquels, de leur côté, prennent à cette époque une importance extraordinaire en raison du doublement de la canalisation destinée à isoler les eaux de sources de celles de rivières, et exigent la construction d'environ 100 kms de canalisation nouvelle par année, sans préjudice des travaux d'entretien à executer sur la canalisation existante tant à l'intérieur de Paris que sur les conduites d'amenée des eaux de la VANNE et de la DHUYS sur tout leur parcours, et des travaux de distribution d'eau à exécuter pour d'autres villes de province, dont nous donnons la nomenclature plus loin.

 

                                                                     Création de l'usine de LILLE:

L'exécution de ces nombreux travaux nécessitant l'emploi d'une quantité considérable d'objets fabriqués, tels que tuyaux en fonte et en plomb, appareils de fontainerir, robinetterie et tous appareils de distribution d'eau, MM. MATHELIN et GARNIER résolurent de fabriquer eux-mêmes ces divers appareils afin de pouvoir approvisionner leurs nombreux chantiers en temps voulu et d'assurer le terminaison des travaux dans les délais imposés par les administrations. Ils créèrent à cet effet, en avril 1881, leur usine de Lille, qui occupe dans l'intérieur de la ville un terrain d'une superficie de 10.000 m2 et qui comprend fonderie de fer et de cuivre et ateliers de montage; cette usine a dû, dès son début, fournir journellement jusqu'à 1000 mètres de tuyaux en fonte pour les lignes télégraphiques souterraines, indépendamment de toutes les autres pièces en fonte ou en bronze nécessitées par les nombreux chantiers de distribution d'eau.

Depuis son origine jusqu'à ce jour ( 2 septembre 1894) cette usine a subi une progression constante, et, aujourd'hui, indépendamment des produits nécessaires aux entreprises de la maison MATHERLIN et GARNIER, elle exécute de nombreuses commandes faites par les administrations diverses, notamment pour les ministères de la Guerre, de la Marine et des Colonies, les administrations des chemins de fer du Nord, de l'Est, de l'Orléans, de l'Ouest, de l'Etat, de Paris-Lyon-Méditerranée, de Bône-Guelma et le réseau de l'Eure, de nombreuses usines à gaz et un grand nombre de municipalités ou de Compagnies de distribution d'eau exécutant leurs travaux eux-mêmes.

 

                                                                              TUYAUX DE CHAUFFAGE

Depuis 1888, elle a joint à sa fabrication ordinaire de tuyaux en fonte, celle des tuyaux de chauffage en fonte avec ailettes en tôle (brev.s.g.d.g.) Elle a donné à cette fabrication une importance toute nouvelle par la création d'un outillage spécial permettant une fabrication plus rapide et à meilleur marché. Elle fabrique également de nouveaux tuyaux de chauffage extrêmement efficaces et résistants, composés de tubes en fer avec ailettes en tôle frettées (brev.s.g.d.g.)

 

                                                                                BRONZES SPECIAUX

Dans la fabrication des bronzes, la maison MATHELIN et GARNIER, voulant suivre les progrès accomplis dans cette industrie, s'est livrée à la fabricationdes bronzes spéciaux à haute résistance obtenus par les procédés GUILLEMIN, en s'assurant les brevets et la collaboration permanente de cet ingénieur. C'est de cette façon qu'à côté des bronzes au titre elle a pu fabriquer les bronzes phosphoreux etmanganésés les plus résistants, et le métal Roma. Des essais de ces bronzes ont été faits dans diverses administrations de l'Etat et ils ont donné les meilleurs résultats. Aussi sont-ils employés par le ministère de la Marine et par le ministère de la Guerre pour les hélices, les pièces spéciales d'artillerie, les coques de navires, etc.

 

                         PRINCIPALES INVENTIONS ET SPECIALITES DE LA MAISON MATHELIN ET GARNIER

 

-Machine à percer les conduites d'eau en charge, inventée par M. MATHELIN et dont le brevet a été acheté par la Ville de Paris moyennant 25000 francs

-Robinets-vannes, modèle Ville de Paris, perfectionnés et brevetés.

-Tuyaux en fonte à 2 brides, coulés verticalement, moulés par des procédés spéciaux.

-Tuyaux à emboîtement et cordon coulés debout, pour joints au plomb à chaud ou à froid.

-Bouches d'incendie, de lavage, d'arrosage et tous appareils de fontainerie, modèles Ville de Paris et autres.

Constructeurs privilégiés du robinet à serrage proportionnel système CH. GIBAULT, breveté, seul adopté par la Ville de Paris.

Fabrication perfectionnée des tuyaux de chauffage à ailettes en tôle soudée.

Concessionnaires exclusifs des brevets et procédés GUILLEMIN pour la fabrication des bronzes phosphoreux, phosphorés et phosphoriques, bronze manganèse et bronze Roma, ainsi que des raccords rapides et symètriques, système GUILLEMIN, breveté.

Appareils spéciaux de carbonisation pour les poudreries.

Grues hydrauliques et robinets-vannes pour les chemins de fer.

Matériel d'usine à gaz.

Transmissions avec paliers-graisseurs garnis de coussinets en bronze phosphoreux du phosphore-antifriction.

 

                                                                      SUCCURSALES DE LA MAISON

La création de l'usine de Lille permettant la production dans de bonnes conditions des appareils de distribution d'eau et de gaz a facilité l'extension des travaux d'installation dans les villes; aussi, dès 1884, la succursale établie à ROUBAIX devenait insuffisante et l'on dut en créer une deuxième à TOULOUSE dans le courant de 1886. Dans cette dernière ville, la municipalité a concédé, pour 10 ans, à la maison MATHELIN et GARNIER, tous les travaux de canalisation d'eau qu'elle pourrait avoir à exécuter ainsi que l'entretien de toute la canalisation et de toute la fontainerie existante.

En outre de ces 2 succursales, de nombreux correspondants et entrepositaires, établis dans les principaux ports maritimes de France et de l'Algérie, assurent aux produits de la maison MATHELIN et GARNIER des débouchés dans les arsenaux de l'Etat et dans les colonies.

Enfin, elle vient d'organiser un bureau spécial d'études pour les installations de chauffage, ventilation, éclairage électrique, transport de force, et tout ce qui a trait à l'hygiène des ateliers etn établissements industriels.

 

                                                                   PRINCIPAUX TRAVAUX EXÉCUTÉS:

En outre des travaux de distribution d'eau de la Ville de Paris dont la maison MATHELIN et GARNIER a l'entreprise depuis 1877 et de la ville de Toulouse, cette maison a encore exécuté de nombreuses distributions d'eau dans les villes dont les principales sont:

LILLE - TOURCOING - SAINT-DIZIER - CHÂTILLON-SUR-SEINE -DORMANS - DUNKERQUE - CUISIA - MONTAIGU - NICE - LAMONTGIE - CAEN - ROUBAIX - ARMENTIERES - FUMAY - MAYENNE - SAINT-OMER - PITHIVIERS - VILLE-CHANTRIA - NOGENT-LE-ROTROU - VIERZON - ESPALION - CORMEILLES - SAVERDUN - SAINT-GAUDENS - TARBES - PAU - CARIGNAN - JOINVILLE (Haute Marne) - VAUCOULEURS - ANGOULÊME , etc.

En dehorsdes travaux de distribution d'eau, la maison MATHELIN et GARNIER a exécuté des travaux importants dans les poudreries nationales pour la transformation des fours de carbonisation servant à la fabrication du charbon de bois. Ces travaux spéciaux et qui ont nécessité des études nombreuses ont été exécutés dans les poudreries de: TOULOUSE - SAINT-MEDARD - SAINT-PONS - SEVRAN-LIVRY.

 

                                                      TRAVAUX ACTUELLEMENT EN COURS D'EXÉCUTION (1894):

Les principaux travaux actuellement en cours d'exécution sont les distributions d'eau dans les villes de: PARIS - TOULOUSE - PERPIGNAN - CARIGNAN et VAUCOULEURS (gares et stations de la Compagnie des chemins de fer d'ORLEANS)

Usines à gaz en construction àFRIVILLE-ESCARBOTIN et au BOURG D'AULT

 

                                                    PERSONNEL DE LA MAISON MATHELIN ET GARNIER:

Usine de LILLE:   200 à 250 personnes/

Travaux de PARIS:  150 à 300 personnes

/Succursales:  50 à 100 personnes/

Travaux de canalisation en cours dans d'autres villes:  100 à 150 personnes

Au total: 500 à 800 personnes.

 

                                                   PRÉCAUTIONS ET ÉTABLISSEMENTS HUMANITAIRES

     La maison abandonne 25 0/0 de ses bénéfices à son personnel.

     En outre, une caisse d'assurance contre les accidents et les maladies fonctionne à la maison depuis sa fondation, et ne relève d'aucune Compagnie d'assurances.

 

                                                       QUELQUES RECOMPENSES OBTENUES:

 -Une médaille d'or à l'Exposition de 1878.

 -Une médaille d'or à l'Exposition d'ANVERS en 1885.

 -Un diplôme d'honneur à l'Exposition de BRUXELLES 1888.

 -Un grand prix du génie civil à l'Exposition Universelle de 1889.

 -Le grand prix du Progrès, PARIS 1894. 

A l'Exposition de TOULOUSE de 1887, la maison MATHELIN et GARNIER a été mise hors concours comme faisant partie du jury des récompenses.

Il en est de même à l'Exposition actuelle d'ANVERS.

M. MATHELIN est chevalier de l'Ordre de Léopold de Belgique, officier de l'Ordre du Nicham, etc.

M. GARNIER, Ingénieur des Arts et Manufactures, ancien président de section au Tribunal de commerce de la Seine est chevalier de la Légion d'honneur. 

 

Sur le site de la Mairie de Paris : Histoire de l’eau.
Crédits

[14/11/2011]

L'eau à Paris est une histoire au long cours ! La Seine est au cœur de notre ville : Paris est née et s'est développée avec l'eau. Découvrez l'histoire passionnante de l'eau et de l'assainissement à Paris.

 

 Dans l'Antiquité...

 

Population de Paris : 8 000 habitants. La ville comprend l'île de la Cité et l'ouest de l'actuel 5e arrondissement.

L'eau est directement puisée dans la Seine ou ses affluents (la Bièvre sur la rive gauche).

 

Au cours des IIIe et IVe siècles, les Gallo-Romains construisent l'aqueduc d'Arcueil, qui transporte l'eau des sources de Rungis pour alimenter les thermes publics de Lutèce. On peut encore, aujourd'hui, admirer ces thermes, qui abritent le musée national du Moyen-Age.

 

En l'absence d'égouts, les eaux usées sont rejetées à la rue. Les terres jouent donc le rôle de filtre naturel. Néanmoins, la faiblesse de la population évite la pollution.



 

 Le Moyen Age ( 476-1453)

 

Après une période de décadence liée aux invasions normandes, on assiste à un essor démographique : la population est alors évaluée à 100 000 ou 150 000 habitants. La ville se développe surtout sur la rive droite, en particulier dans les quartiers du Louvre, des Halles et du Marais. En 1190, Philippe Auguste l'enserre dans un rempart fortifié, rapidement débordé. La rive gauche devient le quartier des étudiants.

 

A titre d'œuvre pieuse, les religieux prennent en charge la construction d'aqueducs et de fontaines. A la fin du XIIe siècle, deux nouveaux aqueducs sont construits :


· Aqueduc du Pré-Saint-Gervais : construit par les religieux du Prieuré des Hospitaliers à l'emplacement du carrefour actuel du boulevard Magenta et de la rue du Faubourg Saint-Martin. 
· Aqueduc de Belleville : construit par les religieux de l'Abbaye de Saint-Martin des Champs, à l'emplacement de l'actuel conservatoire des Arts et Métiers.

 

Ces adductions alimentent pour la première fois plusieurs fontaines publiques. Paris compte alors 18 fontaines, dont une seule sur la rive gauche. Les plus célèbres sont la Fontaine des Halles (ou du Pilori), la Fontaine des Innocents et la Fontaine Maubuée (ou Mauvaise lessive).

 

Cependant, le ravitaillement demeure étroitement tributaire du fleuve et des puits . Il existe une corporation de porteurs d'eau, active jusqu'à la fin du XIXe siècle, qui approvisionne les maisons en eau de Seine. De même, on recueille l'eau de pluie.

En l'absence de système d'assainissement, l'insalubrité s'installe.

 

Pendant des siècles, l'écoulement des eaux sales se fait par simple ruissellement. Les eaux ménagères sont déversées dans les rues - dont quelques unes seulement sont pavées - et s'accumulent pour former des mares putrides et des bourbiers. Les citoyens prennent conscience de la nécessité d'évacuer les immondices hors de la ville, sans pourtant faire le lien avec les redoutables épidémies qui sévissent régulièrement.


Il faut ouvrir des fossés à ciel ouvert pour évacuer les eaux : ce sont les premiers égouts. L'air de Paris est chargé d'odeurs pestilentielles, les rues sont envahies par la boue. En 1370, sous Charles V, Hugues Aubriot, prévôt des marchands, fait construire le premier égout couvert rue Montmartre.

 

 De la Renaissance à la Révolution

 

La population passe de 200 000 à 600 000 habitants et la ville s'étend sur 3 370 ha au XVIIIe siècle. Jusqu'à la fin de l'Ancien Régime, il n'existait pas de service public distribuant de l'eau. Les moyens d'alimentation en eau restent proches de ceux du Moyen-Age : les particuliers s'alimentaient à partir de puits et de fontaines ou grâce aux porteurs d'eau.En revanche, les techniques évoluent. Les premiers égouts sont construits.

 

Pour répondre à des besoins sans cesse croissants, Henri IV donne une vigoureuse impulsion à l'amélioration de l'alimentation en eau de la ville et fait construire sur la Seine la pompe hydraulique (c'est-à-dire mue par le fleuve) dite de la Samaritaine (1608). C'est un ensemble de quatre pompes à pistons entraînés par une roue hydraulique. Accolée au Pont-Neuf, elle a un débit de 700 m3 d'eau/jour, destinés au Louvre, au jardin des Tuileries et à quelques fontaines publiques.

 

Marie de Médicis, sa veuve, fait réaliser l'aqueduc de Rungis (1623). Son tracé est sensiblement le même que l'ancien aqueduc d'Arcueil, et son débit est de 500 à 1 000 m3/jour. Il alimente le Palais du Luxembourg et 14 fontaines publiques.

 

Louis XIV fait installer la pompe hydraulique du Pont Notre-Dame (1671).

 

C'est à partir de 1782 qu'apparaît le premier service public et commercial de distribution de l'eau à domicile exploité par les frères Perier : ceux-ci furent autorisés, par lettres patentes de Louis XVI du 7 février 1777, à créer une société par action chargée d'établir à ses frais des " pompes à feu ", des réservoirs et un réseau de conduites en fonte permettant de distribuer l'eau à titre onéreux chez les particuliers qui souscrivaient un abonnement. Ce réseau alimentait les quartiers de Chaillot sur la rive droite et le quartier du Gros Caillou (actuel quai d'Orsay) sur la rive gauche. Ces pompes fournissaient respectivement 4 100 et 1 300 m3 d'eau par jour.

 

 

Les avancées en matière d'assainissement demeurent timides. Afin de lutter contre une insalubrité croissante, François Ier impose les fosses sous immeuble. La corporation des " maîtres Fifi " a pour tâche de vider ces fosses et de transporter leur contenu vers les fossés d'enceinte.

 

Quelques égouts sont construits : Paris en compte 24 à la fin du règne de Louis XIII (1643). Obstrués par des boues épaisses et encombrés d'immondices, ils empestent le voisinage. Sur la rive gauche, les eaux usées sont canalisées sur la rivière Bièvre qui joue le rôle d'égout. L'engorgement de l'égout Moustard (Mouffetard) est tel que les eaux qu'il reçoit refluent jusqu'au carrefour de la rue de Lourcine (Broca).

 

Dès le début du règne de Louis XIV commencent les travaux du grand égout de ceinture. A la fin du règne de Louis XVI, les égouts parisiens mesurent 26 km. Le réseau ne cesse de s'étendre, mais toutes les eaux usées se jettent en Seine, en plein Paris, où est puisée l'eau consommée. Les rues de Paris demeurent sales, et la qualité de l'eau se dégrade.

 

 Le XIXe siècle

 

On assiste au XIXe siècle à une hausse significative et brutale de la population due à l'amélioration générale de l'état sanitaire et de l'alimentation. De plus, vers la moitié du siècle, s'amorce le phénomène d'exode rural. Paris passe d'environ 650 000 habitants à près de 2 millions.

 

Les besoins en eau ne cessent de croître. Par arrêté consulaire du 6 Prairial an XI (25 mai 1803) et décret organique du 4 septembre 1807, le Service des Eaux qui comportait les Eaux de Paris (adductions de Belleville et du Pré-Saint-Gervais) et les Eaux du Roi (adduction de Rungis, pompes hydrauliques et pompes à vapeur) devient entièrement municipal.

 

Napoléon Ier décide en 1805 la réalisation d'un projet plus important : amener à Paris, par un canal, une partie des eaux de l'Ourcq, affluent de la Marne. Ce canal, achevé en 1822, représente un apport de 100 000 m3/jour pour le Service des Eaux, permettant ainsi à la Ville de Paris de disposer pour son alimentation de 800 000 m3 d'eau par jour. Suivent le canal Saint-Denis, mis en service en 1821, et le canal Saint-Martin (1825).

 

Mais si les besoins quantitatifs des Parisiens sont satisfaits, la qualité de l'eau distribuée est mauvaise et provoque de nombreuses épidémies. Ainsi, l'épidémie de choléra de 1832 qui décime la population parisienne doit être mis en relation avec le caractère insalubre des eaux de surface (Seine et Ourcq) et des eaux de la nappe phréatique, à laquelle les Parisiens ont recours par de nombreux puits.

 

En 1841, le premier puits artésien est foré à l'emplacement de l'abattoir de Grenelle (au carrefour des actuelles rues Valentin Haüy et Bouchut). Le puits de Grenelle capte l'eau à 550 mètres de profondeur, mais des problèmes de qualité de l'eau, de pression et d'ensablement le font peu à peu tomber en désuétude, et il est finalement comblé. D'autres puits du même type sont construits à Passy (1861), Hébert (1888), la Butte aux Cailles (1904), Blomet (1926).

 

Après l'Empire et la Restauration, le rythme de construction des égouts va s'accélérer Alors qu'on a construit en quatre siècles moins de 30 km d'égouts, 1 km par an est édifié entre 1824 et 1831, et 8 km par an entre 1832 et 1836. L'assainissement reste toutefois insuffisant. Une politique de grands travaux s'impose.


Au milieu du XIXe siècle, grâce au préfet Haussmann et à l'ingénieur Belgrand, Paris se dote des équipements et des services municipaux indispensables.


En 1854, le Préfet de la Seine Haussmann et le Directeur du Service des Eaux, l'ingénieur Belgrand, appuyés par Napoléon III, établissent et font approuver par le Conseil Municipal un programme d'alimentation en eau de Paris et d'évacuation des eaux usées dont la réalisation va s'échelonner jusqu'en 1924.

 

Pour assurer l'alimentation de Paris en eau, Belgrand décide la création de deux réseaux d'alimentation en eau indépendants:


- l'un destiné à l'alimentation des habitants 
- l'autre, d'eau non potable, destiné à l'entretien des voies publiques et alimenté par l'eau de l'Ourcq et de la Seine

 

Deux types de mesures sont pris dans le but d'améliorer la qualité de l'eau :


· la recherche d'eaux de source dans le bassin parisien, leur captage et leur amenée vers Paris dans des aqueducs fermés, à l'abri des pollutions 
· la filtration lente sur sable des eaux de Seine et Marne prélevées en amont de Paris. Deux établissements filtrants furent réalisés dans les premières années : Ivry-sur-Seine (1900) et Joinville (anciennement dénommée Saint-Maur) (1896), soit 600 000 m3 par jour jusqu'en 1960.

 

Des réservoirs sont construits aux altitudes convenables pour alimenter en pression tous les étages des immeubles dans Paris. L'eau consommée par les particuliers est payée à la Ville.

 

En savoir plus…

 

1860 : rattachement à Paris des communes périphériques (Passy, Auteuil, Grenelle, Belleville). Le service commercial des canaux est confié à la Compagnie Générale des Eaux.

1865 : mise en service de l'aqueduc de la Dhuis et du réservoir de Ménilmontant.

1874 : mise en service de l'aqueduc de la Vanne et du réservoir de Montsouris.

1889 : mise en service du réservoir de Montmartre.

1893 : mise en service de l'aqueduc de l'Avre.

 

 

 

En matière d'évacuation des eaux usées, Belgrand fait prévaloir une conception totalement nouvelle qui consiste à rejeter les eaux usées loin en aval de la ville. Autre révolution, chaque rue est dotée d'un égout.

Ainsi débute la construction d'un réseau d'égouts unique au monde: des égouts élémentaires se jettent dans des collecteurs secondaires qui rejoignent les collecteurs principaux.

 

Le réseau d'égouts est réalisé selon les principes suivants :


· il est unitaire, c'est-à-dire qu'il reçoit à la fois les eaux pluviales et les eaux usées 
· il est entièrement visitable dans la mesure où ses dimensions permettent à un homme de stature moyenne (inférieure à 1,80 m) d'y circuler aisément 
· il est gravitaire car il utilise la pente naturelle de bassin parisien pour obtenir l'écoulement des eaux usées vers le nord-ouest de Paris ; des usines de pompage relèvent les eaux des quartiers bas de Paris situés à une altitude trop faible pour intégrer ce système.

 

Belgrand met également au point les outils de curage des ouvrages : bateaux et wagons-vannes, réservoirs de chasse, bassins de dessablement

 

Le réseau évolue rapidement : 620 km en 1878, 964 km en 1894. Parallèlement, des mesures sont prises pour organiser l'évacuation des eaux usées des habitations :


· raccordement obligatoire des immeubles à l'égout pour les eaux de cuisine (1852) 
· loi du Tout à l'égout permettant l'évacuation de toutes les eaux usées à l'égout, supprimant ainsi les fosses d'aisance (1894).

 

Dans un premier temps, les eaux polluées sont rejetées en Seine à l'aval de Clichy, chassant les riverains. Par la suite, la Ville de Paris aménage dans les secteurs de Gennevilliers puis d'Achères de vastes terrains d'épandage où les eaux des égouts irriguent des terres sablonneuses en même temps qu'elles s'épurent avant de rejoindre le fleuve par des ouvrages de drainage.


Depuis, la maîtrise de l'eau et de l'assainissement est une préoccupation constante de la Ville de Paris.

 

 

 

 

Panthéon de la Légion d'Honneur, 19/ par T. LAMATHIERE:

"GARNIER (Louis-Alexis-Hubert), est né à Tronville (Meuse), le 3 novembre 1840, d'une des plus estimableq familles lorraines. Il fit de brillantes études et entra à l'Ecole centrale où il obtint le diplôme d'ingénieur des Arts et Manufactures. D'abord industriel à Saint-Dizier, il y fut élu conseiller municipal de 1869 à 1877, et lors de l'occupation allemande, il rendit de signalés services à la commune. En 1877, il vint s'établir à Paris, Directeur d'une importante maison de fabrique d'appareils de canalisation d'eau, gaz et vapeur. Sa haute intelligence et son caractère élevé lui ont acquis une place à part dans l'industrie parisienne. Il a été président de section au Tribunal de commerce de la Seine; aujourd'hui, il est membre de la Chambre de commerce de Paris. Récompensé dans les grandes expositions, promoteur et membre de nombreuses oeuvres industrielles, il a été nommé membre des Comiyés et Jury de la classe 74 à l'Exposition universelle de 1900. Le 17 juillet 1890, le gouvernement avait nommé M. GARNIER chevalier de la Légion d'Honneur. Par décret présidentiel du 16 août 1900, il a été promu officier de l'Ordre national, en récompense de ses longs services rendus à l'industrie française. 

Henry Raoul GIL est né le 2 mai 1897 à Bar le Duc, 55

Décédé le 19 février 1944 à Asnières, 92

Directeur des Ets COURTAUD, G.GARNIER, GIL et Cie à Lille, puis Ingénieur Conseil

 

 

 

 

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Commentaires
Le charqueador et le bagnard.
  • Plus aucune trace de lui... Pas même une pierre tombale. Deux frères nommés Jean-Baptiste : l'un mon aïeul, vice-consul de France au Brésil ; l'autre, bagnard condamné, en 1829, aux travaux forcés à perpétuité, pour crime contre la religion de l'Etat.
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