Le brick ALLAH-KÉRIM
"ALLAH-KÉRIM"
Cette reproduction nous a été envoyée par M. Laurent Pavlidis, conservateur du nouveau musée d'histoire maritime de la Citadelle de Saint-Tropez, en précisant que le brick "Allah-Kerim" a bien été construit à Saint-Tropez en 1840. Le constructeur était Charles Anrigou, membre d'une des trois grandes familles de constructeurs à Saint-Tropez au XIXème siècle (avec les Bory et les Sevoule). Les chantiers se trouvaient dans le port, là où sont actuellement les chantiers de réparation navale. Le tableau représente ces chantiers au XIXème siècle.
Selon M. Pavlidis, l'Allah-Kerim mesurait 23,85 mètres, avait 6,88 mètres à sa plus grande largeur et 3,75 mètres de creux. Il jaugeait 163 tx. Il a été construit à l'origine, pour le compte de Robert (voir le voyage à Beyrouth en 1840 ci-dessous), capitaine au long cours à Agde. En 1848 il appartient principalement à Pradel et Pagol.
Il existe aux Archives départementales des Bouches-du-Rhône un dossier de douane sur ce navire.
Ci-dessous le récit de l'arrivée du brig "Allah-Kérim" à Constantinople en 1831, (prédécesseur du brig homonyme acheté par mon AR grand-père une dizaine d'années plus tard) :
Jean-Baptiste Roux, associé à Marcos PRADEL, Rivet & fils, a acheté, en 1842 ou 1843, l´ "Allah-Kerim" à Marseille.
Auparavant, nous trouvons trace de ce navire au SHD Toulon:
Armement N° 438 - le 9 août 1840
17/ brick Allah-Kerim/ 151 tx / armé à Marseille au cabotage/ capitaine Robert / armateur : Piciotto / 9 hommes d'équipage
Désarmement - 13 décembre 1841
Duréede la campagne: 13 mois et 6 jours.
Récit d'une partie du voyage à Beyrouth en 1840
" Les 5 et 8 août 1840, les sieurs Plasse Homsy fils et comp. font assurer à Marseille, pour compte de qui il appartiendra, de sortie de Marseille jusques dans un ou plusieurs ports de la Syrie,Caramanie et de l'ile de Chypre, sept ballots drap marqués HMP, chargés sur le navire Allah-Kerim, capitaine Robert français, évalués ensemble de gré à gré, pour tenir lieu de capital en tous temps et lieux, savoir :
Quatre ballots n° 1 à 4, à 6,500 fr.; et trois ballots n° 5 à 7, à 7,500 fr; chaque série formant un capital distinct et séparé.
Dans les derniers jours du mois d'août 1840, le navire Allah-Kerim, parti de Marseille chargé de diverses marchandises, les unes pour Beyruth, les autres pour Alexandrette, arrive à Beyruth.
Là, il débarque les marchandises qu'il avait pour cette échelle, et se dispose à continuer sa route sur Alexandrette, où il devait consigner les sept ballots draps assurés, aux sieurs Homsy frères, lorsque, le 2 septembre, il reçoit du consul anglais à Beyruth une lettre lui annonçant qu'il lui est interdit d'effectuer des déchargements sur la côte.
Dans cette lettre, le consul anglais se référait à une notification déjà faite par lui, le 30 août, au consul de France, relativement au blocus des côtes de Syrie.
En l'état de l'obstacle résultant du blocus, le navire Allah-Kerim ne pouvait continuer sa route ; le capitaine Robert se fait autoriser le 5 septembre par le consul de France, à débarquer à Beyruth les marchandises qu'il avait reçues pour Alexandrette ; le consul lui désigne, à cet effet, un tiers-consignataire qui lui paie le montant de son fret.
Le capitaine Robert quitte ensuite Beyruth, les escadres alliées se transportent devant cette place et la bombardent pendant vingt-quatre heures.
Les habitants ayant abandonné la ville, les magasins où se trouvaient déposées les marchandises débarquées par le Capitaine Robert sont pillés.
Plus tard, sur la demande des sieurs Hawadier frères, propriètaires de ces magasins et tiers-consignataires des marchandises, il est constaté qu'outre les autres marchandises enlevées, deux balles drap appartenant aux sieurs Plasse Homsy frères et comp. ont disparu, qu'une troisième a été ouverte et ne contenait plus que dix pièces, les deux autres ayant été enlevées.
Le 25 février 1841, sur la nouvelle de ces événements, les sieurs Homsy père et fils, liquidataires de Plasse Homsy fils et comp., signifient à leurs assureurs délaissement des marchandises dont il s'agit, sans distinction de celles enlevées et de celles qui étaient encore à Beyruth.
Ce délaissement est fondé sur ce que les marchandises assurées n'étant pas parvenues au lieu de la destination, la privation qu'en souffrent les assurés doit être considérée comme constituant, à leur préjudice, une perte totale.
Plus tard les sieurs Homsy apprennent que les marchandises restées à Beyruth ont été retirées par les destinataires d'Alexandrette.
Le 5 octobre 1841, ils font signifier à leurs assureurs qu'ils limitent leur délaissement du 25 février, aux deux balles n° 3 et 7 enlevées lors du pillage des magasins des sieurs Hawadier frères, et demandent, quant à la balle n° 5, un réglement d'avaries, ainsi que pour le reste de la marchandise, non compris dans le délaissement.
Ils concluent, en conséquence, devant le tribunal:
I° Quant aux deux balles ,n° 3 et 7, à ce que leur délaissement soit déclaré valable et, par suite, les assureurs condamnés au paiement de la somme de 4,125 fr., valeur des deux balles, avec intérêts, sous déduction, toutefois, de l'escompte et de la prime, si elle n'a pas été payée.
2° Quant à la balle n° 5 et à la partie de la marchandise assurée non comprise dans le délaissement, à ce qu'il soit procédé, entre les assurés et les assureurs, à un réglement d'avaries particulières, à raison des frais généralement quelconques provenant du débarquement et du séjour de la marchandise à Beyruth, de la réexpédition pour Alexandrette, etc.
Qu'en conséquence, un expert répartiteur soit désigné pour opérer ce réglement, eu égard à la séparation des capitaux assurés, et les assureurs condamnés chacun au paiement du prorata de la somme par lui assurée.
Les assureurs contestent le délaissement comme non recevable et mal fondé :
I° Non-recevable, parce que le capitaine, n'ayant pas constaté par un consulat l'impossibilité où il était de se rendre à Alexandrette, et le débarquement prétendu fait à Beyruth, les assurés doivent, par ce premier motif, être repoussés comme ne justifiant pas suffisamment les faits par eux allégués ; ici, les assureurs soutiennent que le blocus des côtes de Syrie n'ayant existé légalement que le 13 octobre, il en résulte que si le capitaine avait réellement débarqué à Beyruth les marchandises destinées pour Alexandrette, il aurait agi sans motif valable et qu'il se prévaudrait d'un risque qui n'existait pas.
2° Comme mal fondé ; en premier lieu : parce que le capitaine ayant débarqué à Beyruth la marchandise assurée et reçu le paiement de son fret, le voyage avait été, par cela même, terminé à Beyruth et les risques avaient dû cesser dès le même moment ;
En second lieu : parce que, d'ailleurs, l'objet assuré aurait péri à terre, et que dès lors, les assureurs ne peuvent être tenus de rien envers l'assuré, puisqu'ils ne répondent jamais des risques de terre et ne prennent à leur charge que les événements de navigation.
Quant à la demande en règlement d'avaries, les assureurs, outre les moyens fonciers déjà invoqués contre le délaissement, soutiennent que les assurés sont encore non recevables pour n'avoir pas protesté dans les vingt-quatre heures, à raison des prétendues avaries, conformément à l'article 425 du code de commerce.
JUGEMENT
Attendu, en ce qui concerne l'abandon fait par les sieurs Homsy père et fils des deux balles drap dont il s'agit, que par deux polices closes par Latil, courtier de commerce, les 5 et 7 août 1840, les sieurs Plasse Homsy fils et comp. se sont fait assurer, pour le compte de qui il appartiendra, sur le navire Allah-Kerim, capitaine Robert, français, de sortie de Marseille jusques dans un ou plusieurs ports de la Syrie, Caramanie et de l'île de Chypre, sept ballots drap marqués HMP, évalués ensemble de gré à gré, pour tenir lieu de capital en tous temps et lieux, savoir :
Quatre balles de n° I à 4, à la somme de six mille cinq cent francs et trois balles n° 4 à 7 à sept mille cinq cent francs, chaque série formant un capital distinct et séparé ;
Qu'il est justifié par le connaissement qui a été produit que les sept ballots draps dont il s'agit étaient destinés pour Alexandrette, à la consignation des sieurs Homsy frères, d'Alep.
Attendu qu'il est établi que le capitaine Robert est arrivé à Beyruth, où il avait des marchandises à décharger, dans les derniers jours du mois d'août 1840, c'est à dire à l'époque où le blocus, de la part des Anglais, des ports de Syrie, était de notoriété publique ;
Que le blocus est, d'ailleurs, justifié par les documents émanés de la chancellerie de France à Beyruth, qui ont été versés au procès ;
Attendu qu'il est également établi que le capitaine Robert, ne pouvant se rendre, en l'état dudit blocus, à Alexandrette, port pour lequel étaient destinées les marchandises susdites, se pourvut devant M. le consul de France, à l'effet d'être autorisé à décharger lesdites marchandises ; que cette autorisation lui fut accordée par sentence consulaire du cinq septembre 1840, et qu'il fut nommé d'office un tiers consignataire pour recevoir lesdites marchandises et les mettre en magasin ;
Attendu qu'il est justifié par l'inventaire dressé par M. le chancelier dudit consulat, le 15 octobre suivant, que, sur les 7 ballots drap assurés et qui auraient été déposés dans les magasins du tiers-consignataire, deux balles, celles sous les n° 3 et n° 7 manquaient par suite du pillage qui avait eu lieu après la prise de Beyruth ;
Attendu, en droit, que, d'après l'article 369 du code de commerce, la perte des objets assurés donne ouverture à l'action en délaissement ; que, d'après la jurisprudence du tribunal, la privation de l'objet assuré, au lieu de la destination, est assimilée à la perte,
Que, dans l'espèce, il est établi que les deux balles drap sous les nos 3 et 7 dont il s'agit, ne sont pas arrivées à Alexandrette, lieu de leur destination, et n'ont pas été consignées à la personne indiquée dans le connaissement ; qu'il y a donc perte pour l'assuré quant à ces deux balles ;
Attendu que l'exception dont se prévalent les assureurs pour repousser la demande des sieurs Homsy père et fils, et qu'ils tirent du défaut de consulat de la part du capitaine Robert à Beyruth, n'est nullement fondée ;
Qu'en effet, Beyruth était un lieu d'échelle pour ce capitaine, puisqu'il avait des marchandises pour ce port, et les événements qui ont motivé l'abandon sont suffisamment établis par les documents ci-dessus relatés :
Qu'il est, d'ailleurs, de principe, que la justification de la perte n'est soumise à aucune forme particulière et spéciale, et qu'il suffit qu'elle résulte, pour le tribunal, des attestations produites par l'assuré ;
Attendu que c'est encore sans fondement que les assureurs ont soutenu que le blocus des côtes de Syrie n'a existé légalement que le 13 octobre, et que le pillage des deux balles dont il s'agit est un risque de terre dont ils ne sauraient répondre ;
Que la première de ces exceptions est repoussée par la notoriété publique et les documents émanés de la chancellerie du consulat de France à Beyruth, qui établissent que les hostilités et le blocus ont commencé, de fait, vers les derniers jours du mois d'août ;
Attendu que la seconde exception des assureurs, que, d'après la loi comme d'après les stipulations du contrat, les risques des assureurs commencent du jour de l'embarquement des marchandises jusques à leur décharhgement, au lieu de leur destination ;
Qu'ils répondent de toutes les fortunes de mer, survenues pendant le voyage, qui empêchent les marchandises d'arriver au lieu ad quem ;
Que, dans l'espèce, l'on doit ranger dans cette carégorie les événements qui ont nécessité le débarquement et la mise en magasin à Beyruth des marchandises assurées et, par une conséquence nécessaire, le pillage de partie desdites marchandises dans les magasins du tiers-consignataire ;
Que de la circonstance que le capitaine Robert a été autorisé, d'après les dispositions de l'article 279 du code de commerce, à terminer son voyage à Beyruth, il ne résulte pas que le risque des assureurs aux sept balles de drap dont il s'agit eût cessé ;
Que l'on distingue, en effet, en matière d'assurance, le voyage du navire du voyage de l'objet assuré ; que ce dernier, indépendant du premier, ne se termine, pour les assureurs, que par l'arrivée de la marchandise au lieu de sa destination ;
Attendu que l'assurance dont il s'agit était faite par colis, chaque colis formant un capital séparé ; que les parties en avaient fixé de gré à gré la valeur ;
Qu'i résulte de là que chaque balle formait une assurance particulière et que, par suite, la perte de l'une ou de plusieurs d'elles autorisait l'assuré à en faire le délaissement aux assureurs ;
En ce qui touche la demande en réglement d'avaries, relativement au ballot n° 5 :
Attendu qu'il est établi, par l'inventaire dressé par M. le chancelier du consulat de Beyruth, que sur le ballot n° 5, faisant partie de l'assurance dont il s'agit, il n'a été trouvé que deux pièces sur douze contenues dans ledit ballot, d'après le connaissement ;
Que cette perte ou détérioration, qui a eu également pour cause le pillage des marchandises pendant leur séjour dans les magasins du tiers-consignataire nommé par justice, donnait également ouverture à l'action en délaissement, puisqu'elle excédait les trois-quarts de la marchandise ;
Que cette action, l'assuré a pu la convertir en action d'avarie, aux termes de l'article 409 du code de commerce ;
Attendu que l'article 397 du code de commerce répute avaries toutes dépenses extraordinaires faites pour la marchandise, depuis le chargement et départ jusqu'au retour et déchargement ; que, d'après cette définition, les frais que la marchandise assurée a faits pendant son séjour à Beyruth, ceux nécessités par le transport à Alexandrette des cinq ballots dont les assurés se sont mis en possession, constituent également des avaries à la charge des assureurs ;
Que l'article 435, invoqué par les assureurs pour repousser la demande en réglement d'avaries, n'est pas applicable à l'espèce : qu'il s'agit, en effet, de l'exercice d'une action donnant ouverture au délaissement, convertie en action d'avarie, et pour laquelle il a suffi à l'assuré de se conformer aux dispositions de l'art. 374 ;
LE TRIBUNAL, faisant droit à la demande des sieurs Homsy père et fils, déclare valable l'abandon par eux fait à leurs assureurs, le 25 février dernier, des deux ballots draps marqués HMP sous les n° 3 et 7 chargés sur le navire Allah-Kerim, capitaine Robert, condamne en conséquence, les assureurs, chacun en droit soi, et au prorata des sommes par eux prises en risques, aun paiement de la somme de quatre mille cent vingt cinq francs, valeur conventionnelle desdits deux ballots, avec intérêts et dépens de ce chef ; et, de même suite, ordonne que, par M. Cler, avocat, expert répartiteur désigné d'office par le tribunal, il sera procédé, entre les sieurs Homsy père et fils et leurs assureurs, au réglement des avaries particulières ou soit de la perte éprouvée à Beyruthn sur le ballot drap n° 5, ainsi que de tous les frais généralement quelconques supportés par ledit ballot et les autres ballots assurés, qui ne sont pas compris dans l'abandon ci-dessus, tels que les frais de débarquement à Beyruth, magasinage, commission du tiers-consignataire, réexpédition à Alexandrette et accessoires de droit ;
Du 7 décembre 1841. - Prés. M.C. ROUSSIER, chevalier de la Légion-d'Honneur. - Plaid. MM. L. MOREL, pour les assurés ; MASSOL-D'ANDRÉ, pour les assureurs.
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A la suite de ce voyage, (20 mai 1842 ?), l'Allah-Kerim est armé au grand cabotage, à Marseille, N°194 , capitaine Robert, armateur Piciotto, 10 h. équipage
Date désarmement: Marseille 27 décembre 1842.
Durée de la campagne : 8 mois et 7 jours
Puis : armé le 2 mai 1843, à Marseille N° 261, venant de Rio Grande.
Je remercie M. Denis Mehut qui m'a fait parvenir les photos des documents conservés au SHD de Toulon, concernant les armements et désarmements du brick de mon arrière grand père.
capitaine : Carvin , armateur : Roux , Équipage : 10 hommes.
désarmé le 27 janvier 1844.
Durée de la campagne : 8 mois 26 jours.
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Puis : Allah-kerim, armé à Marseille, N°98, le 10 mars 1844, venant de Rio Grande, appartenant à M. Roux, armé par M. Roux sous le commandement du capitaine Garbe, pour faire le voyage de Rio Grande, équipage de 10 hommes.
Désarmé à Marseille le 6 novembre 1844, faisant 7 mois et17 jours.
1-Garbe J.B Victor inscrit: Antibes 49/89 - capitaine au long cours, capitaine - durée: 7 mois 17 jours
2 -Hermitte Jean Toulon 75/99 2d capitaine- Id.
3-Aubert Barthélémy Antibes 205/410 Mtre èquipage Id.
4-Clerissy Pierre Marseille 333/665 cuisinier Id.
5-Finaud Jean Martigues 109/109 matelot Id.
6-Pastourely Joseph St. Tropez 434/127 matelot Id.
7-Gardon Christophe étranger matelot Id.
8-Derlich Jean étranger matelot 4 mois18 jours
débarqué le 7 août 1844
9-Jaffreron Louis Lorient 54/1825 novice 7 mois 17 jours
10-Girard Guillaume Antibes 236/1020 mousse Id.
11-Costa Angelo étranger matelot 2 mois 29 jours
embarqué le 8 août 1844.
Ce brick, nous le retrouvons au Havre, propriètaire armateur: Rivet Sert Roux.
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Désarmé au Havre: 381/1845
Registre des bâtiments immatriculés au quartier de Marseille F°236 n°700 Visité à Marseille le 6 janvier 1845.
Archives départementales de Seine-Maritime - désarmemnt cote 6P6-122 - désarmement n0 374-467.
Nous avons trouvé deux voyages aux archives du Havre:
Au départ du Havre (1845) pour Rio Grande: à bord, 6 briquets et 4 carabines "qui seront représentés au retour du navire".
Commandant: Jean-Baptiste Victor BARBE, Capitaine au Long Cours. 150/mois Fils de Jean-Baptiste BARBE et de Marie
Domicilié à Antibes
Né le 25 octobre 1808 à Antibes
Inscrit à Antibes F°49 n°89
Sd. Capitaine:Jean Antoine HERMITTE, M.au C. 120/mois Fils de François HERMITTE et de Anne Thérèse FERAUD Domicilié à Toulon, 83
Né à Toulon le 6 janvier 1799
Inscrit à Toulon F°75 n°99
Maître d'èquipage: Barthélémy AUBERT. 80/mois Fils de Pierre AUBERT et de Catherine CARNANS Né le 6 février 1815 à Antibes, 83
Inscrit à Antibes F°205 n°410
Pierre MOUTON. 50/mois
Fils de Jean Antoine MOUTON et de Marguerite CHABERT
Domicilié à Antibes
Né le 24 septembre 1817 à Antibes Inscrit à Antibes F°509 n°480 Mtre Eq. 71 mois 02 de services le 18 avril 1843
Eléonore Joseph BARNAUD. 50/mois
Fils de Jean BARNAUD et de Marie (Miffret?) Né le 21 mars 1825 à Antibes
Giovanni Battista DELMONTE, matelot, 50/mois 31 ans
Né à Rome
Antoine Barthélémy DOLU, 50/mois
Fils de Antoine DOLU et de Marguerite SASSI Domicilié à Antibes
Né le 13 octobre 1806 à Briga
Inscrit à Antibes F°163 n°325 matelot 2° cl.
Isidore SAUNEZ, 35/mois
Fils de Joseph Phil? SAUNEZ et de Marie JULIEN Domicilié à Antibes
Né le 21 mars 1826 à Cannes (Var)
Inscrit à Antibes F°327 n°1305-novice
Joseph Marius ROUGIER, 60/mois
Matelot cuisinier
Fils de Henri ROUGIER et de Marie Margt Claire FONTES Domicilié à Marseille
Né le 19 mai 1798 à Marseille
Inscrit à Marseille 1093/185
Antoine RENE, mousse, 20/mois
Fils de Gaëtan René et de Rosalie Madeleine Domicilié à Marseille
Né le 3 avril 1831 à Marseille
870/4455
Andrea SENETTO
Fils de Gio:bottu et de Cattuna FRAREYA ? Né le 9 août 1810
Soient: 2 officiers, 1 officier marinier, 1 officier non marinier, 4 matelots, 1 novice, 1 mousse
Expédié le 7 janvier 1845 allant à Rio Grande do Sul
Chargé de Ceveces? Marches.
Arrivé à Rio Grande le 14 mars 1845, venant de Marseille, chargé de vins Cons. A. Baethgen & fils ( Auguste Baethgen est le gendre de Jean-Baptiste Roux)
Expédié le 31 mai 1845, allant au Havre
Chargé de divers, avec 9 hommes et 1 passager
Arrivé au Havre le 21 août 1845, venant de Rio Grande
Chargé de divers, avec 10 hommes d'équipage et 1 passager.
Visité à Marseille, le 6 janvier 1845
Arrivé au Havre, le 21 août 1845, chargé de divers, avec 10 hommes d'équipage et 1 passager, désarmé au HAVRE, n°381/1845,
Registre des bâtiments immatriculés au quartier de Marseille F°236 n°89
les propriètaires: RIVET & fils, ROUX.
Armateurs: les mêmes.
Capitaine: Jean-Baptiste Victor BARBE, CLC, né le 25 octobre 1808 à Antibes, inscrit à Toulon F°75 n°99.
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Anno VI - Sabbado 2 de Março de 1850 - N°582 - O RIO-GRANDENSE.
Allah-Kerim - venant du cabotage - appartenant à M. Sert Laurent
armé à Marseille le 8 janvier 1851, N° 201, pour faire le voyage de cabotage
désarmé à Marseille le 1er avril 1852
1-Sert Laurent Lazare (*) St .Laurent 25/25 mtre cabotage capitaine 13 mois 18 jours
2-Singneglia Paul Toulon 1808/1412 mtre cabotage 2d capitaine 6 mois 3 jours
embarqué à Marseille (?) le 20 juillet 1851
3-Olivier Nicolas étranger matelot 6 mois 3 jours
4-Pintor (?) Joachim Alger 24/176 matelot id
5-Vacher Désiré Ferdinand Narbonne 2193 matelot id
6-(?)Brimond Boniface Antibes 330/1514 mousse id
7-Darmendarith Armentaire St. Tropez 211/1652 mousse id
8-Ortozol Bonaventure St. Laurent mousse id
débarqué à Alger le 11 février 1851
9-Rondos Honayath(?) étranger matelot 1 mois 16 jours
embarqué à Alger le 12 février 1851
débarqué à L'Artrus(?) le 21 octobre 1851
10-Coste Xavier Port Vendres 930/936 matelot 2 mois 19 jours
embarqué à Marseille le 2 août 1851
débarqué (déserté) le 21 octobre 1851
11-Aguilla (?) Port Vendres 54/54 mtre cabotage 2d capitaine 3 mois 26 jours
12-Rose Raymond St. Laurent 89/89 matelot 2 mois 7 jours
embarqué à Marseille le 8 août 1851 (?)
débarqué à Nantes le 8 octobre 1851
13-Durand Alfred Caen matelot 2 mois 7 jours
embarqué à Marseille le 8 août 1851
débarqué à Nantes le 8 octobre 1851
14-Sapsia Pierre Marseille matelot id
embarqué le 8 août 1851 à Marseille
débarqué à Nantes le 8 octobre 1851
15-Palerizi Gabriel Port Vendres 7/270 novice 3 mois 25 jours
embarqué à Marseille le 8 août 1851
débarqué le 26 novembre 1851
16-Leandre François Ajaccio 136/943 mousse id
embarqué à Marseille le 8 août 1851
débarqué le 26 novembre 1851
17-Chevalier Pierre David Nantes matelot 5 mois 4 jours
embarqué à Nantes le 13 octobre 1851
18-Crequer Joseph Vannes 424/924 matelot 1 mois 14 jours
embarqué à Nantes le 13 octobre 1851
débarqué à Marseille le 26 novembre 1851
19-Lorand Thomas St. Gilles matelot 5 mois 7 jours
embarqué à Nantes le 10 octobre 1851
20-Penot Auguste Alexandre Nantes 108 matelot 4 mois 22 jours
embarqué à Paimnoeuf le 25 octobre 1851
21-Moutret Joseph Nantes 50 matelot 3 mois 20 jours
embarqué à Marseille le 12 décembre 1851
22-Vincent Toussaint André Marseille 3251 matelot id
embarqué à Marseille le 12 décembre 1851
23-Bernard Joseph Louis Marseille 79/423 (Novice de l'école) mousse id
embarqué à Marseille le 12 décembre 1851
24-Singuelia Paul Toulon 1808/3612 2d capitaine id
embarqué à Marseille le 12 décembre 1851
note: (*) Laurent Lazare Sert est né le 1er août 1821 à Saint Laurent de La Salanque. Il avait donc 29ans1/2 le 8 janvier 1851.
A.D. Pyrénées Orientales 9NUM145EDT93NMD.
Signé à Marseille, le 1er avril 1852
Allah-Kerim - N° 902 - désarmement au long cours - venant de Saint louis du Sénégal - appartenant à M. Laurent Sert
armé à Marseille, N) 416, le 26 avril 1852
pour faire la voyage de Saint Louis du Sénégal sous le commandement de M. Janbert
désarmé à Marseille le 17 septembre 1852
1-Janbert Antoine Toulon 76/76 Capitaine au long cours capitaine 4 mois 21 jours
2-Cadassus Alexis Narbonne 213/156 2d capitaine id
3-Dormand Jean Le Havre 175/175 mtre èquipage 3 mois 14 jours
décédé en mer le 31 juillet 1852
4-Penot Auguste Nantes 108/108 matelot 4 mois 21 jours
5-Vincent Toussaint Marseille 3251 matelot id
6-Bernadac Auguste St. Laurent 198/198 matelot id
7-Chevalier Pierre Nantes 81/81 matelot id
8-Le Garlès Jacques St. Brieuc 202/801 novice id
9-Fournier Honoré La Ciotat 778/1067 mousse id
Fait à Marseille le 17 septembre 1852
signé: capitaine Sert
archives SHD Toulon
archives SHD Toulon
archives SHD Toulon
archives SHD Toulon
archives SHD Toulon
archives SHD Toulon
archives SHD Toulon
archives SHD Toulon
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archives SHD Toulon
Septembre 1854
1127/ Marseille 236/708 capitaine Sert armateur Sert équipage : 7 hommes
Venant du cabotage
Date et N° du rôle d'armement: 16 mars 1854 - N° 318
Date du désarmement : 12 septembre 1854
archives SHD Toulon
archives SHD Toulon
Fait à Marseille le 16 septembre 1854
Expédié le 16 septembre 1854 allant à Cadix sur lest avec 9 hommes d'équipage.
Arrivé à Vigo et au Lanzarete le 4 octobre 1854, venant de Marseille, chargé en lest, ayant 9 hommes d'équipage.
Expédié le 14 octobre 1854, allant à Cadix sur lest, 9 hommes d'équipage.
Arrivé à Cadix le 21 (24 ?) octobre 1854.
Admis Libre pratique le 25, venant de Marseille et Vigo.
Expédié le 02 novembre 1854, allant à Rio Grande do Sul (Brésil), chargé de sel, 9 hommes d'équipage.
Arrivé à Rio Grande le 12 février 1855 venant de Cadix, chargé de sel, 9 hommes d'équipage, sans passager.
Expédié le 29 mars 1855 pour Falmouth, chargé de cuirs, 9 hommes d'équipage et
2 passagers: Louis Nicolas Testan, 55 ans, indigent et son épouse.
Arrivé à Horta de FayalL (Açores) le 1er juillet 1855, venant de Rio Grande, chargé de cuirs, 9 hommes d'équipage et 2 passagers.
Expédié le 2 juillet 1855, allant à Falmouth, chargé de cuirs, 9 hommes d'équipage et 2 passagers.
Arrivé au HAVRE le 20 juillet 1855, venant de RIO GRANDE, chargé de cuirs, 9 hommes et 2 passagers
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Nous retrouvons l'Allah-Kérim désarmé au Havre le 21 juillet 1855, n°494, armé au Long Cours sous le n°1132M au quartier de Marseille F° 58 n°172.
Capitaine: Auguste Pondaven, né le 5 février 1828 à Brest, CLC, inscrit au quartier de Dieppe F°65 n°65.
(Sources: Archives du Havre-Recherches F & D. ROUX).
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Second voyage trouvé aux archives du Havre:
Port: 152,65 tonneaux
Appartenant à Mr SERT (?)
Armé à Marseille par Mr. SENIER (?) pour aller au Brésil, touchant Cadix Armé au Long Cours sous le n° 1132M au quartier de MARSEILLE F°58 n°172 Les salaires de l'équipage courent du 17 septembre 1854 au 20 juillet 1855 inclusivement
Désarmé au port du HAVRE le 21 juillet 1855 n°494
Capitaine: Auguste PONDAVEN - avances pour 2 mois=300 Fils de Pierre Brutus PONDAVEN et de Marie Jeanne
Né le 5 février 1828 à BREST
Sourcils blancs, yeux gris, front haut, visage ovale
Brevet de Capitaine au Long Cours Inscrit au quartier de DIEPPE F°65 n°65
Sd. Capitaine: Pierre BENIGNI
Fils de Pierre Antoine BENIGNI et de Sophie Né le 15 mai 1813 à BASTIA
Inscrit à Bastia F°771 n°689
Brevet 3°cl.
Antoine GIRARD, Mtre Cuisinier, Mot 2°cl. Fils de Pierre GIRARD et de Marguerite
Né le9 septembre 1813 à Antibes, 83
Inscrit à Antibes F°63 n°63
a reçu 13 (ou 16 ?) francs d'avances à RIO GRANDE le 19 mars 1855 (Secr. du Vice consulat de France: LIROU)
François Barthélémy ZOCCOLA, Mot 2°cl.
Fils de Joseph ? ZOCCOLA et de Anne
Né le 10 février 1811 à PORT MAURICE, département du Piémont Inscrit à Marseille F°2499 n°2499
a reçu 5 francs 50 centimes le 19 mars 1855 à RIO GRANDE
Pierre Julien MAGNANEL, Matelot
Fils de Jean Baptiste MAGNANEL et de Mie? Anne Né le 16 février 1815 à LA SEYNE
Inscrit à LA SEYNE F°174 n°174
Pierre MONTANIE , Matelot 3°cl.
Fils de Jean Alexandre Montanié et de Marie GOUVAL ?
Né le 24 février 1825 à AGDE (Hérault)
Inscrit à AGDE n°1029
a reçu 23 francs 50 cts le 19 mars 1855 à RIO GRANDE (LIROU)
José Antonio da COSTA, Matelot
20 ans, né à VILLA REAL (Portugal) a reçu 77 francs
Joseph Pascal PRATZ, Novice
Fils de Pierre PRATZ et de Marie
Né le 18 septembre 1807
Inscrit à St. Vaudret? Pyrénées orientales a reçu 11 francs
Joseph MOYNAC, Mousse
Fils de Louis Marcel MOYNAC et de Suzanne PHILIPPE Né le 30 août 1839 à Saint-Tropez
Inscrit à Saint-Tropez F°61 n°192
Firmin Armand DUCHE, Novice
Fils de Jacques Duché et de Constance LEGER
Domicilié à BORDEAUX
Né le 21 novembre 1838 à Angoulême, Charente
Taille: 1,56 m
Inscrit à BORDEAUX F° 362 n°62
a déserté au Rio Grande le 20 mars 1855 (Le Secrétaire du Vice-Consul de France LIROU)
Embarqué d'office, appartenant à l'èquipage de la goélette française "Hélène" naufragée le 9 mars sur la côte du Rio Grande.
Paul MARTIN, Capitaine au Long Cours,
Fils de Paul Isidore MARTIN et de Françoise
Domicilié à Saint Valery en Caux
Inscrit à Saint Valèry en Caux F°6 n°6
Embarqué d'office le20 mars1855. Capitaine de la goélette française "Hélène" naufragée.
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Je tiens à remercier M. Denis Mehut pour les renseignements, obtenus au SHD de Toulon, qu'il m'a gracieusement fournis concernant les armements et désarmements de l'Allah-Kerim ci-dessous.
NAUFRAGE de l' "ALLAH-KERIM", île de FAYAL (Açores)
Ce bateau a fait naufrage, le 16 janvier 1858, au cours d'une forte tempête à Horta, Fayal. 2 hommes disparus. L'Allah-Kérim était alors assuré pour une valeur de 16OOO francs.
1858. Porto da Horta, Ilha do Faial, Açores.
Na manhã do dia 16 de Janeiro, o vento levantou-se ameaçador e foi crescendo de intensidade até atingir o seu máximo na manhã do dia seguinte, Domingo.
No porto da vila achavam-se ancorados dezassete navios, entre os quais a escuna
portuguesa Júpiter; a escuna americana de três mastros Pathfinder, do porto de Washington; as barcas, também americanas,Martha Whitmore e North Sea, esta última do porto de Nova Iorque; o brigue francês Allah Kérin; a escuna portuguesa Nereida; o brigue, também português, Margarida Leonor e as escunas inglesas Lady Ann,William Morgan Davies e King Alfred.
As embarcações ancoradas suportaram o forte vento de sudeste conforme puderam - apesar de todos os navios terem correntes de ferro, a violência do mar era tal que estas se esticavam por sobre a água como cordas de violino, provocando o arrastar, lento mas inexorável, das embarcações fundeadas em direcção à costa.
A primeira ví tima do temporal foi a escuna Pathfinder. Na manhã do dia 17, esta foi arrastada até à zona de rebentação, aonde uma série de três ondas mais fortes a fizeram embater na zona da muralha, em frente da casa do Figueiredo, entre o Canto de Dona Joana e a Alfândega. Alguns cabos salva-vidas foram então lançadas do alto da muralha, para a embarcação sinistrada, e por elas salvou-se toda a tripulação - onde se incluía o seu comandante, o capitão White, um homem muito alto, do tipo saxónico - que desceu para a segurança da praia que ficava defronte da muralha.
Pelas nove da manhã, a escuna Júpiter foi a segunda ví tima. Embaraçado na sua manobra
pela Pathfinder, que andava à deriva, e sob perigo eminente de ser abalroado pela escuna, o navio português largou as correntes de amarração e deixou-se abater para terra, onde se veio a desfazer perto da Alfândega, nuns rochedos que existiam numa das suas extremidades. A sua tripulação salvou-se, também sem dificuldades de maior.
Às 11 da manhã, deu à costa a escuna Nereida, que garrava já desde o alvorecer. Após embater na Pedra dos Frades, junto à Cruz, os quatro membros da sua tripulação que ainda se encontravam a bordo, tiveram algumas dificuldades em escapar à fúria do mar - com efeito, o segundo homem a lançar-se à costa foi apanhado pela rebentação e só muito a custo conseguiu ser salvo, juntamente com os outros seus dois companheiros.
Pouco depois, rebentaram as correntes do Lady Ann, carregado de osso em pó, que acabou por embater na popa da Pathfinder, encalhada junto à muralha. A sua tripulação saltou para esta última embarcação e de lá foi recolhida pela população da vila.
Um pouco antes das duas da tarde, a tripulação do brigue francês Allah Kérin assustou-se e decidiu tentar alcançar terra por intermédio do escaler do navio - uma loucura completa, conforme se verá.
Ao mesmo tempo que o escaler se inundava sob a força das vagas, o brigue desgovernado soltou-se das correntes e derivoupara Norte. Três dos tripulantes do escaler conseguiram então voltar para bordo do brigue, mas os outros não tiveram tanta sorte. Dois morreram afogados enquanto tentavam regressar ao brigue e outros cinco foram naufragar na rebentação. Destes, um conseguiu subir pelo casco daPathfinder, um outro foi salvo junto à praia e os outros morreram. Um dos guardas da Alfândega foi também apanhado pela rebentação, enquanto tentava ajudar os náufragos, e acabou por falecer mais tarde dos ferimentos sofridos.