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Le charqueador et le bagnard.
4 mai 2015

Les estâncias

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estância da gruta une tranquilidade do campo e valorização do passado

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17.07.2013 
texto
jurandy valença 
fotos
romulo fialdini

A tradição familiar está em todos os cantos dessa fazenda. Situada nas proximidades de Pelotas (RS), a estância da Gruta tem uma história que começa precisamente em 1822. Foi nesse ano que foi erguida a parte mais antiga da construção, localizada ao fundo, como conta a proprietária, Anna Luiza Berchon des Essarts Sampaio Quinto di Cameli. Engenheira agrônoma, ela pertence à sexta geração da família que mora no local.

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A sede, de 1853, possui características originais conservadas, desde as paredes de 60 cm de espessura feitas de adobe até os vidros coloridos de Murano nas portas e janelas – um ou outro quebrou, e a substituição foi feita com dificuldade. Entre as muitas relíquias que a família abriga no local estão o título de “cavalleiro da Ordem de Christo” recebido em 1869 pelo bisavô de Anna Luiza, Edmond Berchon des Essarts, e o carro de cavalos com arreios de prata dele, usado até hoje.

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A casa, de 560 m2, é açoriana. Assim, móveis, vidros e parte do material de construção vieram de barco para o Brasil ao longo do século 19.

 

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Embora antiga – a parte mais recente foi construída em 1953 –, abriga o conforto contemporâneo: são cinco quartos e cinco banheiros. A cozinha, toda de azulejos portugueses, tem fogão a lenha e acomoda belas panelas de cobre. 

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 Si le spectacle que présente une de ces vastes estancias, qui souvent n'ont pas moins de trente lieues d'étendue, ramène involontairement à ces temps primitifs où les troupeaux étaient toute la richesse des hommes, il n'en est pas de même de ces charqueadas, qui attestent les besoins sans cesse renaissants de notre industrie. Il suffit de jeter un coup d'œil sur les immenses cargaisons de cuirs et de cornes qui nous arrivent annuellement du Brésil méridional pour se faire une idée des scènes effroyables que présentent de semblables établissements. Pendant plusieurs mois, ce sont de véritables abattoirs en permanence, mais non pas des abattoirs où, comme dans nos grandes villes, tout a été calculé pour la salubrité publique. Dans la plupart des charqueadas tous les sens sont offensés à la fois. Le pays d'alentour est empesté par les débris d'animaux qu'on abandonne aux chiens sauvages et aux oiseaux de proie ; et on a toujours considéré comme une preuve évidente de la salubrité du climat le peu de maladies dangereuses que développent de tels foyers d'infection.

   Le nombre infini de cuirs de bœufs qui proviennent des estancias ou des charqueadas, et que l'on désigne dans le commerce sous le nom de cuirs légers. Ces immenses cargaisons qui approvisionnent nos tanneries s'embarquent encore (1837) à Rio Grande dans l'ancienne capitale ; et c'est à ce genre de commerce que cette ville dot toute sa richesse et sa prospérité croissante. Du reste, rien n'est plus triste, rien n'offre un aspect plus désolé que cette ville et ses environs. Un voyageur moderne l'a fort bien caractérisée en disant qu'on n'y voyait que des sables et que l'on n'y respirait que du sable.

   La ville de Rio Grande, désignée également sous le nom de Villa de San Pedro, est à soixante lieues de la nouvelle capitale, et elle a été bâtie à trois lieues du fleuve qui lui donne son nom. Il l'a divisé en deux cités, l'une s'appelant du nom de Jozé, l'autre conservant celui de Pedro ou do Sul. Ces deux villes sont exposées au même inconvénient : le moindre vent y soulève des sables mobiles ; et lorsqu'un pampero un peu violent vient à souffler, on voit quelquefois les maisons basses ensevelies sous ces espèces d'avalanches.

   Les deux villes réunies n'offrent guère qu'une population de six mille âmes ; cette population est dans l'opulence, et cependant le dernier voyageur qui l'a visitée ne fait pas un tableau fort attrayant des plaisirs qu'elle peut goûter. Selon lui, l'appât du gain, une déportation, ou quelque intérêt puissant, peuvent seuls engager à vivre à Rio Grande. Néanmoins, grâce à l'esprit d'association qui distingue les négociants, les plus grands travaux sont courageusement entrepris, et les inconvénients que présente une situation si peu agréable ont été puissamment modifiés : on a construit des quais, des canaux ont été ouverts, une douane spacieuse reçoit les marchandises nationales et étrangères, un théâtre s'est élevé. D'autres édifices d'utilité publique sont en construction (1837) ; et pour accomplir ces grands travaux, on n'a eu que les fonds donnés par les négociants de la ville. Une autre cause de la prospérité future, et celle-là ne saurait guère faillir, est l'emploi que l'on commence à faire, à San Pedro, de ces navires à vapeur qui doivent établir des communications si rapides entre les divers établissements formés sur les bords du Rio Grande. Ce fleuve qui prend naissance devant Porto Alegre, et qui a pour sources les cinq rivières dont la disposition bizarre avait imposé son nom à la ville qui fut un instant capitale de la province, ce fleuve, dis-je, est d'un navigation facile, et se jette dans ce grand lac dos Patos que l'on a surnommé, à juste raison, dans le pays, o Mar pequeno, la petite mer. Nous ne rappelons pas ici ce que nous avons déjà dit sur cette espèce de Méditerranée dont la navigation peut être un jour d'un si haut intérêt. En quelques endroits, ses bords, couverts de forêts, sont admirables ; et c'est une tribu indienne, aujourd'hui civilisée, qui se charge de ce cabotage et même du transport des voyageurs . (Coroados, Goynazes) 

 

Anna Luiza Sampaio Quinto Di Cameli, capa da Revista We na estância da Gruta pelo Over Fashion.

 

                                                                                                       Le maté.

 

                                       Grand merci à M. Valentin Ferenczi qui nous a ramené de l'excellent maté de Sao Paulo...

 

   La connaissance du maté vient des indigènes Comarcanos (Guaranis) qui pensaient boire l'inusion d'une herbe (de là le nom de "Yerba") alors qu'en fait ce sont les feuilles d'un arbre. Ce sont les jésuites missionnaires qui entreprirent de cultiver les arbres de "Yerba-maté" qui auparavant poussaient dans les forêts naturellement.

   Le récipient naturel pour préparer l'infusion est le fruit sec de la calebasse commune. Les techniques de décoration de celle-ci sont connuesdepuis destemps précolombiens très reculés.

   Il n'en est pas de même de la pipe pour aspirer le liquide. Il semble qu'elle soit une création coloniale ou créole.

   Les "calderitas" primitives des gauchos furent en cuivre battu, d'anciennes chocolatières espagnoles, que ces hommes de grand air portaient attachée à la barriguera de la cincha de leur cheval.

 

Como Preparar un Mate con Yerba Mate Correctamente

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                                                                                                         Boleadores.

 

   C'est un héritage culturel queles tribus autochtones de la régiob de la Plata laissèrent au gaucho. Elle se compose de trois poids de forme sphérique ou piriformes, en pierre, bois dur, métal, souvent d'anciens boulets. Ces trois unités s'équilibrent en poids et en volume. La plus petite appelée "Manija" se tient dans la main pendant qu'on fait tourner les deux autres. En guerre, les gauchos pouvaient avoir deux et même trois jeux de boleadores.

 

Auténticas boleadores de Gaucho

 

 

Définitions:

Une "chacara" est une petite propriété, ne dépassant pas cinq mille mètres carrés, proche d'une ville. Un "sitio" est une propriété plus grande, entre dix et vingt hectares, plus éloignée de la ville. Elle appartient à des personnes qui habitent en ville et pratiquent une activité rurale en fin de semaine.

 

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Commentaires
Le charqueador et le bagnard.
  • Plus aucune trace de lui... Pas même une pierre tombale. Deux frères nommés Jean-Baptiste : l'un mon aïeul, vice-consul de France au Brésil ; l'autre, bagnard condamné, en 1829, aux travaux forcés à perpétuité, pour crime contre la religion de l'Etat.
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