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Le charqueador et le bagnard.
13 janvier 2020

ÉMILE CONSTANS LEVASSOR


 

 

    

                                                                            Émile Constans LEVASSOR

 
                                                                              Mon Arrière grand cousin au 6ème degré

 

    Né le 21 janvier 1843 à Marolles en Hurepoix, 91
    Décédé le 14 avril 1897 à Paris, 13ème. 

                                                                      Ingénieur et industriel (voitures Panhard et Levassor)

 

 

Panhard & Levassor M2F 1900 en route

 

 

 

                                                                             "Le père de l'automobile"

 

 

 

       Mail reçu de M. Benoît MAURY que je remercie et salue généalogistement, le 4 avril 2015 :

 

                                                       "Bonsoir,

 Merci pour votre message. Ravi de vous compter parmi les personnes pouvant avoir un lien avec Emile Constans LEVASSOR. Pour ma part j’ai effectivement beaucoup cherché sur les LEVASSOR (ou VASSOR, VASSORT). Je descends moi-même des LEVASSOR de Voves et j’ai les mêmes ancêtres qu’Emile à la 8èmegénération : le couple Etienne LEVASSOR – Philippe LECOMTE de Voves

 J’ai également beaucoup travaillé sur Voves. Savez-vous que l’on trouve dans la descendance DARNAULT, un Jacques DARNAUD Général du 1er empire ?

 Votre Marie ROUILLON est la sœur de mon ancêtre Jean ROUILLON. Nous avons donc leurs parents en commun : le couple Jean ROUILLON – Marie LARCHER (voir ci-après la liste descendante)

 Sinon, pas de soucis pour que vous utilisez mes données. Surtout, si vous trouviez une erreur, merci de me le signaler.

 Si vous avez des questions portant notamment sur Voves ou sur les LEVASSOR, n’hésitez pas à reprendre contact.

 

                            *******************************************************************************************                                                                                    

                                                                                         

              Mes liens avec Emile Constans Levassor :

François Darnault né le 7 février 1638 à Voves, (28) est mon six fois arriére grand père et le frère de Louis Darnault né en 1631, l'ancêtre de Emile Constans Levassor.

 François Darnault a épousé Marie Rouillon . Leur fils Mathieu Darnault a épousé Claudine Besnard. Leur fils Eloy Darnault a épousé François David. Leur fils Mathurin Darnault a épousé Marie Geneviève Collard. Leur fille Anne    Eléonore Darnault a épousé François Jean Maurice Delaunay. Leur fille Eléonore François Ambroisine Delaunay (mon arrière grand mère) a épousé Jean Baptiste Roux.

 

 



  
                                                                  LEVASSOR Emile Constans :

 

 Né le 21/01/1843 à Marolles en Hurepoix (91)

 décédé le 14/04/1897 à Paris 13ème (décédé dans son bureau de l’avenue d’Ivry, Paris, 13ème)

 Ingénieur et industriel français, chevalier de la Légion d’Honneur (décret du 28/10/1889)

 marié le 17/05/1890 à Etretat (76) (mairie et temple protestant) avec CAYROL Louise (veuve de SARAZIN Auguste Edouard décédé le 24/12/1887 à Paris)

 (Elle avait en sa possession les brevets Daimler)

née le 06/11/1847 à Foix

décédée le 16/10/1916 à Paris 16ème (12 villa Dupont, 48 rue Pergolèse, Paris 16ème).

 

Associé à son ami René PANHARD, Émile Constans LEVASSOR créa en France, grâce aux brevets Daimler obtenus par son mariage avec la veuve de son ami E. SARAZIN, l’industrie des moteurs automobiles.

Avec Armand PEUGEOT, auquel il livrait des moteurs, il fut le premier en France à construire industriellement des voitures fonctionnant au pétrole. 

 

HISTORIQUE :

1885 – 1886 Allemagne

 

A Cannstatt, Gottlieb DAIMLER (1834 – 1900) monte sur un break son moteur à 1 CV, 4 temps, 700 tours / min. puis un 2 cylindres 1 CV,6 (quadricycle) stahbradwagen. Essais concluants sur route.

 

France

 

Emile ROGER (1850 – 1897) agent de Benz, monte des voitures à Paris, y apporte des améliorations, mais la vente marche mal. Représentants en France de Daimler, Edouard (+ 1887) et Louise SARRAZIN (qui, veuve, épousera Emile LEVASSOR en 1890) font adopter ces moteurs par René PANHARD (1841 – 1908), Emile LEVASSOR (1844 – 1897) et Armand PEUGEOT (1849 – 1915).

 

1841

 

Né à Paris en 1841, PANHARD compléta, à sa sortie de l’école (Ecole Centrale de Paris), son instruction technique à Courbevoie, dans la fabrique de roues par procédé mécanique, appartenant à M. de LONGUEIL dont il devint le gendre quelques années plus tard. Il étudia ainsi l'outillage de cette industrie et rencontra M. PÉRIN constructeur de machines à travailler le bois et inventeur de la scie à ruban.

 

1866

 

En 1866, il devint son associé. La collaboration de PANHARD ne tarda pas à porter ses fruits. Les locaux du Faubourg Saint Antoine devinrent vite insuffisants et il fallut transférer les ateliers sur un terrain plus vaste, avenue d'Ivry.

 

La maison PÉRIN et PANHARD prit la tête de l'industrie du travail du bois et PANHARD fut désigné comme membre du jury de l'Exposition de 1878, à la suite de laquelle il fut nommé Chevalier de la Légion d'honneur.

 

1872

 

Dés 1872 MM. PÉRIN et PANHARD se firent seconder par LEVASSOR dans la direction de leur établissement. Ce dernier, camarade de promotion de PANHARD, avait débuté sa carrière à la Société COKERILL à Seraing, et dirigeait alors les ateliers de M. DURENNE à Courbevoie.

 

1883

 

A la mort de PÉRIN en 1883, PANHARD et LEVASSOR restèrent seuls associés. C'est dans une entière communauté d'idées et de labeur qu'ils entreprirent avec succès, en 1878, la construction des moteurs à gaz (brevets Otto). A l'expiration du traité qui les liait avec le détenteur de ces brevets, ils commencèrent à construire des moteurs à essence (brevet Daimler). A ce moment, personne ne voulait s'intéresser au brevet de Daimler qui, reprenant un projet abandonné par LENOIR, avait trait au moteur à essence. Ils étudièrent les diverses applications de ces petits moteurs légers, maniables et peu encombrants, notamment dans les transports.

 

1889

 

PANHARD fut membre du jury de l'Exposition de 1889, et c'est à cette Exposition qu'ils présentèrent au nom de M. DAIMLER, un canot automobile. Cette première application attira l'attention du monde compétent et plus particulièrement de l'amiral MOUCHEZ.

 

Ce succès les encouragea à réaliser leur projet d'adapter le même moteur aux voitures. Ils furent les initiateurs de cette industrie automobile si glorieuse pour la France, dans laquelle ils occupèrent une des premières, sinon la première place.

 

Ce fut PANHARD qui prit l'initiative d'augmenter la force des moteurs ; il jugeait que le premier but à atteindre, pour rendre ces voitures pratiques, était d'obtenir une vitesse bien supérieure à la vitesse fournie par la traction animale.

 

1895

 

En 1895, il gagna la course Paris – Bordeaux – Paris sur une « PANHARD et LEVASSOR» dont il était le créateur.

 

1897

 

Il est décédé le mercredi 14/04/1897, dans son bureau en dessinant un projet d’embrayage magnétique (LEVASSOR  avait souvent dit aux siens qu’il souhaitait mourir en dessinant une voiture).

PANHARD fut à ce moment doublement frappé. En effet, au même moment, son fils, qui depuis quelques années travaillait à ses cotés, gravement souffrant, fut obligé d'abandonner l'usine de l'avenue d'Ivry. Atteint lui-même de la maladie qui lui fit endurer jusqu'à la fin les pires souffrances, PANHARD décida de créer une société pour continuer avec son fils l'entreprise qu'il avait lancée.

 

Benoît MAURY

Benoit.maury.geneal@free.fr

http://benoit.maury.geneal.free.fr 

 

 

 

 

panhard levassor sans soupapes

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Panhard Dynamic : baroque, des roues au volant

Nostalgiques des voitures de luxe françaises, sortez vos mouchoirs. La Panhard Dymanic (1936-1939) met en lumière un passé révolu, oublié, enterré : celui des opulentes limousines made-in-France.

https://www.lemonde.fr


 

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Commentaires
Le charqueador et le bagnard.
  • Plus aucune trace de lui... Pas même une pierre tombale. Deux frères nommés Jean-Baptiste : l'un mon aïeul, vice-consul de France au Brésil ; l'autre, bagnard condamné, en 1829, aux travaux forcés à perpétuité, pour crime contre la religion de l'Etat.
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