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Le charqueador et le bagnard.
15 août 2019

LOUIS JOSEPH ROUX

 

 

 

 

 

                                                                      Louis Joseph ROUX

 

                                                                            Mon Ar-Ar-grand-père

 

 

        

  1. Il est né le 17 février 1764, à Trans, 83, d'Antoine ROUX et de Rose AUDIBERT. Il a été baptisé. Il est décédé le 13 décembre 1815, âgé de 51 ans, rue du Marché à Lorgues, 83.

  • Parrain: Louis Joseph BOYER, second consul, maître boulanger

    Marraine: Anne Rose BERNARD, son épouse.

    (Baptème)


  1. Notes :

    • 10 brumaire an 3 (31 octobre 1794): Contrat de mariage Joseph Louis ROUX et Justine ROQUEMAURE devant Me HENRY à Draguignan Evaluation 1300.

    • 26 juillet 1791, Sébatien, Honoré et Louis Joseph ROUX, taillandiers demeurant à Trans, vendent un bien immobilier (desemparation) à Trans, quartier de Valaury. L'acquéreur est Anne ROUX demeurant à Draguignan. Notaire: Me GARCIN. Valeur: 400,00

    • 20 août 1791, les mêmes vendent un bien immobilier (desemparation) à Trans quartier de Valaurt. L'acquéreur est Heuphrosine Anne ROUX, leur soeur demeurant à Trans. Notaire: Me GARCIN. Valeur: 1000,00.

    • Les mêmes, le même jour, vendent une écurie et autres biens à Trans, rue Saint Esprit(?) (desemparation).L'acquéreur est François ROUX (leur frère) demeurant à Trans.. Notaire: Me GARCIN. Valeur: 300,00.

    • Octobre 1791, Louis Joseph ROUX vend un pas de maison à Trans, dans la Grande rue. L'acquéreur est Pons Antoine BOURRELLY, taillandier à Trans. Notaire Me GARCIN. Valeur 1200,00 (vente)

    • 23 septembre 1792, Honoré Sébastien ROUX demeurant à Lorgues: Vente d'un bien immobilier à Trans, quartier du Plan. L'acquéreur est Marguerite BOYER demeurant à Trans. Notaire: Me GARCIN. Valeur: 1200,00 (vente).

    • 21 mai 1793, Louis ROUX, taillandier à Trans, achète un bien immobilier à Trans.

    • 1793, Louis ROUX, taillandier à Trans, achète un bien immobilier à Trans. Vente d'une maison Trans, à côté de l'église. L'acquéreur est François ROUX demeurant à Trans. Notaire: Me GARCIN. Valeur: 600,00 (vente).

    • Le 26 juillet 1791, Sébastien, Honoré et Louis Joseph ROUX, taillandiers, demeurant à Trans, vendent des biens immobiliers, quartier de Valaury à Trans. L'acquéreur est Anne ROUX demeurant à Draguignan. Notaire: Me GARCIN. Valeur: 400,00 (désemparation)

    • Le 20 août 1791, Honoré, Sébastien et Louis Joseph vendent des biens immobiliers, quartier de Valaury à Trans. L'acquéreur est Heuphrosine Anne ROUX demeurant à Trans. Notaire Me GARCIN. Valeur: 1000,00. (desemparation)

    • Le 20 août 1791, Honoré, Sébastien et Louis Joseph vendent une écurie et autres biens à Trans (rue St Esprit?).L'acquéreur est François ROUX demeurant à Trans. Notaire Me GARCIN. Valeur 300,00. (desemparation).

    • Le 7 octobre 1791, Louis Joseph ROUX, taillandier à Trans, vend une maison dans la grande rue de Trans.L'acquéreur est Pons Antoine BOURRELLY taillandier à Trans. Notaire Me GARCIN. Valeur: 1200,00. (Vente).

    • Le 21 mai 1793, Louis Joseph ROUX se rend acquéreur d'un bien immobilier à Trans.

    • Le 2 juin 1793, id.

    • Note 92.

    • Hôtel Dieu.Dès le XIV e siècle, Lorgues possédait un hôpital appelé Hôpital Saint-Jacques. Il se trouvait dans l'actuelle rue de " l'Hôpital Vieux ". Ses ruines ont été rasées en 1970. Au XVI e siècle, pour remplacer cet hôpital devenu vétuste, un autre établissement fut construit en dehors des remparts à l'emplacement de l'église actuelle. Il fut démoli en 1705 pour permettre la construction de la collégiale. L'hébergement des pensionnaires connut alors pendant plusieurs années des solutions provisoires jusqu'à ce qu'on édifie en 1727 l'hôpital actuel. Il fut agrandi en 1756 et 1772 par l'architecte de la ville, Antoine Torcat.Vandalisé à

page1898image37904page1898image38064 la Révolution, l'hôpital fut fermé jusqu'à sa réouverture en 1801. On fit appel aux soeurs de Saint-Thomas de Villeneuve d'Aix pour donner les soins aux nécessiteux, elles arrivèrent en 1803. En 1810 la commune l'agrandit en le surélevant d'un étage. Marius Estellon, fabricant de tomettes, offrit une annexe pour les contagieux en 1880.Après 1940, la municipalité dirigée par Adrien Évesque y apporta de nombreuses améliorations. Les religieuses de Saint-Thomas de Villeneuve que l'on voit sur cette carte assurèrent leurs soins aux malades, vieillards et infirmes jusqu'à leur départ en 1951. La mention " Hôtel Dieu " écrite au-dessus de la porte n'est plus d'usage, mais la statue de Saint-Jacques est toujours disposée dans la niche.
  • Nom du lien : L'EMPIRE de 1807 à 1815, Lien URL: http://fr.wikisource.org/wiki/Histoire_socialiste/Consulat_%26_Empire/23.

  • Nom du lien : REGION PROVENCE Alpes Côte d'Azur, Lien URL: http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/medit_0025-8296_2003_num_101_3_3401.

  • Révolution françaiseLorsqu’au mois de mars 1789 commencent les élections aux Etats généraux, le pays est troublé. L’hiver précédent, très froid, a fait périr un grand nombre d’oliviers et le prix des denrées essentielles augmente. Des émeutes éclatent fréquemment et dans la campagne, quelques châteaux sont pillés. Au mois de décembre, à Toulon, un conflit qui oppose les ouvriers de l’Arsenal et les marins à un amiral, entraîne l’arrestation de celui-ci.En 1790 naît le département du Var. Il s’étend jusqu’à la rivière de ce nom, laquelle est une frontière puisqu’elle sépare la France du conté de Nice. Il est découpé en neuf districts, qui remplacent les anciennes vigueries. Des municipalités, élues par les citoyens actifs, prennent la place des très anciens organes locaux de gestion. A Toulon siège un Conseil et un Directoire du département ; dans tous les chefs-lieux de district, un Conseil et un Directoire de district. Le pouvoir central n’a pas de représentant.Presque tous les Varois sont favorables aux changements qui s’accomplissent.Le vote de la Constitution civile du clergé par l’Assemblée nationale va changer le sentiment de plus d’un. La majorité du clergé prête le serment exigé par la Constitution, mais se rétracte quand le Pape condamne cette loi. Ce problème religieux, des opinions diamétralement opposées quand à la fuite du Roi, dressent les partisans des idées révolutionnaires contre les royalistes. Du 27 au 30 Juillet 1792, puis à la fin août et au début septembre, la Société populaire de Toulon provoque des massacres. Par contre, dans le reste du département les quelques meurtres, fort rares, qui ont lieu sont le fait de soldats de passage.Dans presque toute les localités existent des sociétés populaires, fort actives pour encourager les levées d’hommes, la collecte des fonds et pour surveiller les suspects.Mais précisément, les Varois déplorent de plus en plus ces levées d’hommes, et la guerre qui ramène les flottes anglo-espagnoles le long des côtes. Les désertions alors se multiplient, 15% des appelés, car le pays, boisé, permet, à qui le veut de se dissimuler sans peine.

    L’orage éclate au début de l’été 1793. En juin, Draguignan, puis Barjols, Fréjus, Brignoles, Saint-Maximin rejettent l’autorité de la Convention. Et dans la soirée du 12 au 14 juillet, les adversaires de la révolution prennent le pouvoir à Toulon. Très vite, les troupes loyalistes ramènent le département à l’obéissance. Mais lorsqu’elles se présentent aux portes de Toulon le 29 août, l’amiral Trogoff ordonne de laisser entrer l’escadre anglaise de Hood qui croise au large.C’est maintenant la lutte ouverte. Le siège dure trois mois et demi. Les ennemis de la France envoient vingt mille hommes, qui s’ajoutent aux royalistes. Quarante mille républicains leur sont opposés que commande Dugommier. Dans la nuit du 16 au 17 décembre, ceux-ci menèrent une double attaque, l’une sur le Faron, l’autre sur la presqu’île de Balaguier. Bien placée par Bonaparte, l’artillerie est très vite en mesure de battre toute la petite rade. En hâte, les 17 et 18 décembre, les navires lèvent l’ancre, emmenant, dans un désordre indescriptible, des français, 7 000 peut-être, qui redoutent des représailles. Avant de partir les anglais incendient l’arsenal et neuf vaisseaux.Le 19, à quatre heures du matin, une avant-garde entre dans la ville. Les exécutions ne commencent que le lendemain. Tout d’abord, on fusille sur le Champs-de-Mars, sur simple dénonciation. Par la suite, on guillotine, après jugement par un tribunal d’exception. Un millier de personnes auraient ainsi péri.La convention exulte. La commune s’appellera désormais Port-la-Montagne. Les maisons seront rasées. « Il n’y sera conservé que les établissements nécessaires au service de la guerre et de la marine ». Le représentant en mission, Freron, se met à l œuvre et il réquisitionne douze mille maçons des départements voisins. Heureusement, le bon sens l’empêche d’aller plus loin. Toulon reviendra Toulon après le 9 thermidor.Dans le reste du département, si les arrestations ne manquent pas, les condamnations à mort sont rares, vingt neuf en tout.Le mois de mai 1795 voit un nouveau soulèvement à Toulon. Les marins, appuyés par de pauvres gens que la hausse des prix exaspère, se dirigent sur Marseille. L’armée les arrête au Beausset. Les marins sont graciés, mais cinquante-deux civils fusillés.Dès lors et jusqu’en 1797, une réaction se produit contre les acquéreurs de biens nationaux et les révolutionnaires et elle aurait fait, dans tout le Var, un millier de victimes. Une nouvelle persécution atteint, cette fois, les prêtres restés fidèles à Rome et les émigrés revenus en France. En deux ans, une centaines d’entre eux perdent la vie.Cependant les guerres qui se succèdent accablent et irritent la population, surtout parce qu’elles imposent l’appel des jeunes gens, non mariés, de dix-huit à vingt ans. De l’armée d’Italie refluent des cohortes de blessés et de malades qui occupent des « hôpitaux » de fortune où la mortalité est énorme. Devant un tel spectacle, des recrues de plus en plus nombreuses désertent, « prennent le maquis », et le « brigandage » s’accroît au grand dam des voyageurs. Du côté de Saint-Maximin, disparaissent en cours de route les bagages d’un homme puissant et déjà illustre, Bonaparte qui revient d’Egypte.

  • XIXème siècleCes sont des mesures prises par ce même Bonaparte qui apaisent les esprits : liberté pour les catholiques, les émigrés et certains opposants, indulgence pour ceux que la misère, la crainte, ont un moment associés à des bandits. En même temps, la mise en place d’un appareil de surveillance et de répression des exécutions, réduisent le brigandages à peu de chose. Les guerres de l’empire coûtent la vie à cinq mille jeunes varois au moins. A Toulon, huit mille soldats et marins meurent de maladie ou des suites de leurs blessures. Toutefois les désertions ne prennent de réelle ampleur qu’en 1814. Avec elles le brigandage renaît. Il est vrai que la situation économique est mauvaise et qu’un dixième de la population se trouve dans un état voisin de la misère. En 1812, à Toulon, éclate un complot contre l’Empereur. Deux ans après Napoléon n’est pas regretté. On l’accueille froidement à son retour de l’île d’Elbe. Quand il organise un plébiscite, sur soixante-dix mille électeurs, cinq mille deux cent quarante seulement vote, vingt trois osant répondre «non ». Maurice AGULHON : "La vie sociale en Provence intérieure au lendemain de la Révolution: la crise économique de 1812 en Provence" Cette crise est assez connue en elle-même, tant à l'échelle nationale qu'à l'échelle locale (Ch. ALLEAUME, le département du Var au début du 19ème s.- Draguignan, Negro, 1938). Le commerce du Var, disait discrètement le préfet dans son rapport du 1er trimestre 1812 (A.N. F7, 3 693-3) est depuis longtemps réduit à la vente des huiles et des savons. Or il ajoutait aussitôt que les dernières récoltes d'huiles avaient été mauvaises (selon ALLEAUME, les grosses neiges de l'hiver 1809 ont cassé beaucoup de branches des oliviers). ...lire la suite dans Ibooks "CRISE 1812".La défaite de 1815 n’amène que quelques manifestations royalistes bruyantes et une brève et bénigne occupation autrichienne. Une fois encore les Varois acceptent le changement, par indifférence et désaffection pour les régimes précédents. Mais une évolution se produit lentement. Les idées républicaines pénètrent dans la bourgeoisie, avant 1830, et en 1848 elles ont conquis une assez grande partie du peuple. On lit les journaux, on discute dans les chambrées, cercles à recrutement populaires, qui foisonnent, puisqu’il en est jusqu’à douze pour deux mille habitants, trois ou quatre dans les petits villages. Cependant, des militaires sont toujours bonapartistes, des catholiques toujours légitimistes.La population de l’ensemble du Département augmente. Toutefois le Haut-Var commence à se dépeupler et, partout, le nombre de décès l’emporte sur celui des naissances. Ce sont donc des émigrants, Bas-Alpins surtout, qui comblent, et au-delà, le déficit. Durant cette première moitié du XIXe siècle, la situation économique s’améliore. Le travail de la terre fournit toujours l’essentiel des ressources et la production de blé, d’olives, de vin, s’élève à des niveaux jamais atteints. L’essor commercial et industriel entre 1830 et 1945, est encore plus vigoureux. On commence a utiliser le liège (1 200 personnes employées en 1848), a fabriquer de la soude. Toutes les activités artisanales traditionnelles prennent de l’extension et plus encore la construction navale à la Seyne (450 ouvriers en 1848). La crise de 1847 et la dépression qui suit sont moins graves dans le Var que dans le reste de la France. Cette prospérité est, pour une grande part, due à la conquête de l’Algérie en 1830. C’est de Toulon que partent les troupes, puis les renforts, le ravitaillement (pendant une vingtaine d’années le Var tout entier envoie des produits divers, des briques, des chaussures, du vins). La ville profite largement de ce fait nouveau : un arsenal est crée au Mourillon, deux darses creusées à Castigneau. Le nombre de fonctionnaires, militaires, ingénieurs, artisans, commerçants progresse dans une citée active dont la population double en vingt ans et atteint les 60 000 habitants en 1850.La République de 1848 est bien accueillie. Les neufs élus sont tous républicains. Parmi eux, un seul ouvrier, venant de l’arsenal de Toulon. Lorsqu’il s’agit d’élire le président de la République, le Var place largement en tête le général Cavaignac. En mai 1849, sur sept députés, quatre sont rouges. Lorsque la nouvelle du coup d’état du 2 décembre 1851 est connue, l’opposition se prépare à la lutte. A Draguignan, Grasse, Antibes, Toulon elle ne peut rien. Les forces armées étant restées fidèles à Louis-Napoléon Bonaparte. Il en va autrement dans les campagnes où les républicains remplacent les autorités, procèdent à des saisies d’armes et à des arrestations. Le mouvement se manifeste surtout dans la région du golfe de Grimaud, en particulier à la Garde Freinet, et aussi à Brignoles, Le Luc, Cuers, Le Muy, toutes les localités établies le long des principales voies de communication, ainsi que dans le nord-ouest du département. Le 6 décembre plusieurs milliers d’hommes sont réunis à Vidauban. Un journaliste de Marseille, Duteil, prend le commandement de la colonne, laquelle, par Les Arcs et Lorgues, gagne Salernes, puis Aups , sans doute dans l’espoir de « donner la main » aux insurgés de Basses-Alpes. Le 10 décembre au matin, un régiment venu de Toulon par Draguignan arrive à Aups. Il ne faut que quelques décharges pour disperser les républicains. Une quarantaine d’entre eux perdent la vie. Quatre mille, ou plus, sont arrêtés. Quelques-uns s’enfuient et par les montagnes peuvent atteindre le Conté de Nice. La répression se veut exemplaire. Les Commissions mixtes et les tribunaux condamnent 2 281 personnes, dont 748 à la transportation en Algérie. Assez vite, il est vrai des remises ou des réductions de peines atténuent cette sévérité. Mais les républicains varois n’oublieront jamais les évènements de 1851. Lors du plébiscite de ce même mois de décembre, l’approbation l’emporte par 94% des voix. Mais un tiers des inscrits n’a pas voté. Lors des élections au Corps Législatif, en mars 1852. Les abstentions atteignent 50%, mais les candidats officiels recueillent 90% des voix. Le Var entre alors dans une période qui amène un développement certain et aussi le début de mutations profondes. La population continue de diminuer, malgré l’arrivée d’étrangers, d’Italiens surtout. Le taux de natalité est faible (22%), le taux de mortalité élevé (25%). Le choléra sévit en 1854, 1855, 1865, en particulier dans la région de Toulon. Comparée à celle de l’ensemble de la France, cette population présente certaines particularités. Proportionnellement, les agriculteurs sont plus nombreux. Presque tous possèdent la terre qu’ils font valoir, les salariés eux-mêmes ayant quelques lopins. En revanche, on compte moins d’ouvriers, et encore ceux-ci travaillent-ils surtout pour des industries alimentaires, ou dans celles du cuir, du liège, de la soie, de l’argile.Enfin, il y a dans le Var, beaucoup plus de fonctionnaires, de membres de professions libérales, de retraités, d’inactifs, de femmes sans profession salariée.Mais il y a beaucoup moins de mendiants. Les modestes produits d’une économie équilibrée sont, dans ces petites sociétés rurales, accessibles aux plus humbles. L’activité industrielle se maintient, surtout dans le bâtiment, la fabrication des chaussures. Elle décline dans la minoterie et le travail de la soie. Par contre, à la Seyne la construction navale, la réparation des navires à Toulon, ont une réelle importance ; les forges et chantiers de la Méditerranée emploient trois mille personnes en 1870. Les années 1859-1864 voient se produire deux événements d’importance très inégale. L’un est d’ordre administratif. En exécution du traité de Turin conclu avec le roi de Sardaigne le 24 mars 1860 et qui décide la réunion à la France de la Savoie et du Conté de Nice. La loi du 23 juin suivant dispose que « le territoire de Nice et l‘arrondissement de Grasse, distrait du département du Var, composent le Département des Alpes-Maritimes ». L’autre, de plus de conséquence, touche à l’économie : la voie ferrée parvient à Toulon en 1859, à Fréjus en 1862, à Nice en 1864, à Draguignan la même année. Le Cabotage, alors si actif, est très vite frappé à mort. Et, de plus en plus, soit dans le Var, soit dans les régions environnantes, les productions locales sont confrontées à des importations, aux prix moins élevés : blé du nord de la France ou du nord de l’Europe, charbon, textile, graines oléagineuses, d Egypte d’abord, des colonies françaises ensuite, huiles d’olive de Tunisie. Pour comble de malheur en 1863, le phylloxéra apparaît dans l’ouest du département. Seule profite de la rapidité des échanges la culture des fruits, légumes, fleurs, dans les régions de Toulon, Hyères et de Solliès. Malgré tout, le cœur des Varois n’est pas conquis. Aux élections de 1868, les candidats républicains obtiennent près de 40% des voix . Lors du plébiscite du 8 mai 1870, les partisans de Napoléon III ne totalisent que 60% des votants, contre 80% dans le reste de la France. L’opposition l’emporte même dans les cantons de Draguignan, Le Luc, Saint-Maximin, Callas et Toulon. Sous le nouveau régime, le Var donne ses suffrages aux républicains qui élisent Gambetta en 1871. Clemenceau en 1885 et 1889. La population diminue jusqu’en 1890, puis augmente jusqu’en 1911, et compte à cette date 320 000 âmes. Le Haut-Var continue de se dépeupler. En revanche Toulon atteint 100 000 habitants, Hyères se développe, grâce à l’arrivée des retraités et aussi des personnes accueillies par les établissements de cures. Les étrangers , Italiens surtout, sont de plus en plus nombreux. Ils s’emploient dans les carrières, les mines, le bâtiment. Beaucoup obtiennent leur naturalisation. Quand la natalité elle reste l’une des plus faibles de France 18%.Les tendances qui se sont manifestées dans l’économie pendant le Second Empire se confirment. L’oléiculture souffre de plus en plus de la concurrence des graines et huiles coloniales, les surfaces emblavées diminuent encore. La viticulture doit repartir sur des bases des nouvelles. En 1870 et 1890, le phylloxéra détruit tout le vignoble. Seuls résistent à la maladie des plants d’origine américaine, qu’il faut donc employer. Beaucoup de petits possesseurs ne peuvent faire face aux dépenses entraînées par ce renouvellement : ils vendent leur terre et vont augmenter la population des villes. Lorsque la reconstitution est achevée, le vin est abondant. Vers 1905 il se vend mal, d’où une certaine agitation. Seuls prospèrent la culture des légumes, des fruits, des fleurs, celles vendues jusqu’en Angleterre et en Allemagne, et l’élevage du ver à soie. Les industriels s’augmentent de quelques établissements nouveaux. On exploite des mines de plomb, zinc et argent, entre 1885 et 1891 sur le territoire de la Londe. Le minerai est traité sur place, dans des laveries et une fonderie. En 1892, on compte 950 travailleurs, dont 50 femmes et 25 enfants. Mais en 1910, une de ces entreprises cesse son activité et le nombre d’ouvriers tombe à 650. Dans la même commune une fabrique de torpilles est crée en 1902. Une autre usine semblable fonctionne dans le golfe de Saint-Tropez a partir de 1913.Au début du siècle, on commence a extraire la bauxite. En 1913, la production est de 260 000 tonnes et emploie 750 ouvriers. Par contre les industries alimentaires, l’huilerie en particulier, périclitent de plus en plus. 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  • Nom du lien : 1812, l'année de tous les défis (Article de BRANDA PIERRE), Lien URL: http://www.napoleon.org/fr/salle_lecture/articles/files/481711.asp.

  • Succession de Louis ROUXSuccession de Louis ROUX, demeurant à Lorgues, place du Marché. Testament du 13 décembre 1815 devant Maître OLIVIER, notaire. Enregistré le 26 décembre 1815.
  • Déclarations héritiers et légataires: 10 janvier 1816.Usufruitière pour moitié : Justine ROQUEMAURE, sa femme.
  • Héritiers: - Jean-Baptiste ROUX - Barthélémy ROUX - Marie Madeleine ROUX - Jean Baptiste Louis ROUX - François Pierre ROUX - Victoire ROUX 
  •  Mobilier et créance: 2988, 50 Immeubles: 1118___________________________Total: 4106, 50
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  • Nom du lien : La fontaine de la noix à Lorgues, Lien URL:

    http://www.transenprovence.org/article-la-fontaine-de-la-noix-42273363.html.

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Commentaires
Le charqueador et le bagnard.
  • Plus aucune trace de lui... Pas même une pierre tombale. Deux frères nommés Jean-Baptiste : l'un mon aïeul, vice-consul de France au Brésil ; l'autre, bagnard condamné, en 1829, aux travaux forcés à perpétuité, pour crime contre la religion de l'Etat.
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