Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le charqueador et le bagnard.
6 décembre 2018

JEAN FRANÇOIS NICOLAS FORT

 

 

 

 

                                                                                       Jean François Nicolas FORT
                                                                                               Mari de ma 4xAr-grandecousine
          Né le 21 mai 1770 à Stenay, 55, il est le fils de François Fort et de Magdeleine Huon. Il était maître et propriètaire des forges et fourneaux d'Haraucourt. Il a épousé, le 26 octobre 1791 à Bar-le-Duc, Marie Marguerite Françoise Garnier, née en octobre 1778 à Bar-le-Duc, 55. Elle est la fille de Antoine Garnier et de Madeleine Huon. Elle est décédée le 20 avril 1845 à Sedan.
                                 Historique :
               Les fonderies actuelles, anciennes forges d'Haraucourt, existent dès le début du 16e siècle. Elles sont exploitées en 1515 par Jean Barthélemy et sont signalées par Bernard Palissy. Elles sont alors la propriété de la famille Goffin, et fournissent notamment des milliers de boulets pour l'armée d'Henry IV. En 1621, elles appartiennent à Nicolas Bobillard, puis à la famille GalopinRobert Gouverneur, gendre de Galopin, dirige l'établissement au début du 18e siècle. En 1733, la famille Fort lui succède et exploite les forges jusqu'au milieu du 19e siècle. En 1856 Jean-Baptiste Guillet, nouveau propriétaire, demande l'ajout d'un second haut fourneau. Il est associé par la suite à Gibaru. L'usine produit alors de la fonte et du matériel de chemin de fer. Après l'arrêt de la production de fonte en 1875, elle se reconvertit en fonderie de seconde fusion. Le logement patronal est construit en 1874 par Jean-Baptiste Guillet. Fondées en 1890, les forges Vignon étaient à l'origine installées au centre du village. Elles ont repris le site actuel dans les années 1960 ou au début des années 1970. L'essentiel du bâti est hérité du 19e siècle, mais connut plusieurs campagnes de réaménagement au cours de la première moitié du 20e siècle. Le cours de l'Ennemane passe sous le site. Les bâtiments sont de deux types : les uns en moellon à encadrements en brique, les autres entièrement en brique. Le magasin au sud (probable ancienne halle de fonderie) est bâti en moellon avec encadrements et chaînages en pierre de taille. Pour l'essentiel l'usine est couverte de tuile mécanique. Au centre du site, les bureaux sont à un étage carré. Les constructions les plus récentes sont en parpaing et couvertes de tôle. Le logement patronal, de deux étages et étage de comble, surplombe le site. Il comporte deux ailes parallèles construites en pierre de taille et enduit. Les chaînages d'angles sont à bossage adouci. Les murs sont animés de niches ornementées, et de frontons et linteaux sculptés ; un entablement architecturé couronne le tout. Les toits sont à longs pans et croupes brisés et incorporent des lucarnes à oeils de boeufs.Type de la couverture : toit à longs pans ; shed ; demi-croupe ; toit à longs pans brisés ; croupe brisée. Source d'énergie : énergie hydraulique ; produite sur place.
  Voir Documents d'archives AN. Série F14 : 4296.AN. Série F12 : 680.Bibliographie LUBIN C. Inventaire des vestiges du passé industriel de la vallée de l'Ennemane, Pays Sedanais, n° 7, 1980, p. 55 à 71.SUCHERET-CELLERIER.
               Notes historiques sur Raucourt et Haraucourt.
 " François Nicolas Fort (1770-1845), fils de François Fort, poursuivit le travail (de son père) mais dut faire face à beaucoup de difficultées pendant la période révolutionnaire et dut produire du matériel de guerre. Il devint maire de Haraucourt entre 1800 et 1830 puis conseiller général du canton" (signé: Alain Renard) [extrait de "Terres ardennaises" revue d'histoire et de géographie locales, n° 66 - mars 1999, page 3, vallée de l'Ennemane"]"... en 1781 ... les forges passent à ... François Nicolas qui doit faire face à la "nationalisation" de son entreprise par la Révolution. Là encore la fourniture d'obus et de biscaïens aux armées assure le développement, d'autant plus que l'adjonction des laminoirs augmente les capacités de production. . Politiquement, il sait s'adapter aux changements de régimes, puisqu'il est maire en 1798, prête serment à l'Empereur le 1/1/1813 et jure fidélité à Louis XVIII à la fin de 1814 puis à Charles X en 1826. Quand il meurt en 1845, il s'était adjoint l'aide de François Guillaume, son gendre, et avait vendu les forges à ses 2 petits fils Eugène et Charles qui les exploitent jusqu'en 1852. A cette date, une partie des bâtiments est consacrée à la filature (forges basses) et l'autre vendue à un autre maitre de forges: Jean Baptiste Guillet." (signé: Alain Renard) [extrait de "Terres ardennaises" revue d'histoire et de géographie locales, n° 69 - décembre 1999, page 27]Residence: en 1824:Haraucourt,08450.
          Témoin décès: François Eugène GUILLAUME (1812-), declarant , petit fils -  Henry Armoise NINNIN (1794-1859), declarant , gendre.
Notes de mariage: Dispense de consanguïnité du 2ème au 3ème degré le 21 octobre 1791.
Sources- mariage: BMS 1784-1792 - A.D. de la Meuse - R.P. / Bar le Duc - E460 - Internet- décès: D 1842-1847 - A.D. des Ardennes - R.E.C. / Sedan - 5Mi26R38 - Microfilm Note acte n° 90 Arbre d'ascendance-Arbre de descendance-Aperçu de l'arbre François FORT †/1762  Catherine DURAND ca 1676-1736 -  Francois FORT 1706-1781 - Magdeleine HUON †1781 - Jean François FORT 1770-1845.
Publicité
Publicité
Commentaires
Le charqueador et le bagnard.
  • Plus aucune trace de lui... Pas même une pierre tombale. Deux frères nommés Jean-Baptiste : l'un mon aïeul, vice-consul de France au Brésil ; l'autre, bagnard condamné, en 1829, aux travaux forcés à perpétuité, pour crime contre la religion de l'Etat.
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Visiteurs
Depuis la création 78 445
Newsletter
Publicité