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Le charqueador et le bagnard.
20 août 2018

Laurent CEILLIER

 

 

 

                                                                          Laurent CEILLIER

 

                                                                      Cousin au 7ème degré

 

     Compositeur, professeur à l'école normale de musique de Paris, critique musical.

     Décoré de la croix de guerre pour services rendus comme brancardier pendant la Première guerre mondiale.

 

    Né le 29 novembre 1887 à Laon, 02

   Décédé le 26 mai 1925 à Vannes, 56

 

     Ses compositions :

 

 - Album à l'italienne contenant plus de 100 feuillets in-fol, sur papier de 26 lignes, manuscrit musical auti-ographe intitulé "Cahier d'esquisses - 1899-1911 (1er cahier) (n°1 à 500) "avec signature du compositeur à "Saint Lô, 1er janvier 1910°".

 Laurent Ceillier a recopié et réuni dans ce recueil tous les incipits de ses propres compositions depuis l'âge de 12 ans jusqu'au mois d'octobre 1910.

 On y joint un cahier de 92 pages contenant des notes manuscrites chronologiques et portant le titre "Notes complémentaires au cahier d'esquisses musicales - (Notes personnelles)" avec signature du compositeur daté "à Saint Lô le 10 juillet 1910". Chaque note renvoie aux morceaux composés numérotés précisant le lieu, la date et le contexte de l'exercice ou de l'oeuvre. On y découvre chronologiquement les lieux de vie de Laurent Ceillier entre 1899 et 1910 : les domiciles successifs de ses parents (Evreux, Paris rue de Pigalle, puis rue Hautefeuille), les lieux de ses vacances (Vannes, Rothéneuf), son affectation durant le service militaire (Saint Lô). Ses annotations nous précisent qu'il a eu comme professeur en cours privé Roger-Ducasse, sous l'oeil vigilant de Gabriel Fauré : "n°18, 14 mai 1900 : Montré à Fauré avec plusieurs autres dans l'orgue de la Madeleine quelques mois après les premières leçons de Ducasse, et noté sur la feuille par maman : Fauré trouve très drôle cette idée de basse continue.

 

- "Prélude, Lude, Interlude et Postlude pour le piano", Paris, Durand, 27 pp. in-fol.

- "Barcarolle en La mineur pour piano"

-" Pièces pour Anne-Marie" 

- "Choral Obstinato pour voix d'enfants et voix d'hommes avec accompagnement d'orgue"

- "La chanson des Marionnettes", 1910

- "Le Toqué", 1910

- "Il est venu le petit oisillon"" 1911

- "Pastorale de Noël pour orgue", 1913

- "Sérénade pour une enfant brune - Piano et violoncelle" 1912 et 1921

- "Choral puer natus in Bethléem" 1906-1907 - "Une histoire qui ne finit jamais"

- Petit album à l'italienne : manuscrit autographe signé et titré "Etude de la fugue (classe Gédalge 1910)........

 

 

 

 

 

      Alfred Cortot remercie chaleureusement Laurent Ceillier pour son travail et sa collaboration à l'édition de l'ouvrage " Les chefs d'oeuvre du piano au 19ème siècle : "10 concerts par A. Cortot", paru en mai 1924. Les notices documentaires, initialement projetées par Cortot, furent rédigées par Laurent Ceillier. "J'avais formé le projet de rédiger ces notices. Je sais gré maintenant aux multiples obligations qui ont tenu mon désir en défaut, puisque je leur dois mon recours à la clairvoyance artistique de Laurent Ceillier. Recours de la dernière minute pourtant, ce dont on ne songerait guère à s'aviser en lisant ces commentaires pénétrants, exacts, riches de faits et de documents. Un concert n'est point une leçon et je redoute fort que l'on veuille à la fois m'émouvoir et m'enseigner les raisons de mon admiration ... Et il m'a semblé maintes fois au cours des soirées de musiques qui furent la cause de ce travail, que la simple évocation des circonstances souvent pathétiques qui inspirèrent les chefs d'oeuvre que je jouais, que le sobre exposé de leurs origines touchantes, pittoresques ou passionnées, créaient entre le public et l'interprète une communication plus directe et plus sensible qu'à l'habitude."

 

Monographies et correspondance :

  - Roger-Ducasse : Le musicien, l'oeuvre, Paris, 2ditions Durand, 1920, 87 p., premier ouvrage consacré au compositeur.

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Commentaires
Le charqueador et le bagnard.
  • Plus aucune trace de lui... Pas même une pierre tombale. Deux frères nommés Jean-Baptiste : l'un mon aïeul, vice-consul de France au Brésil ; l'autre, bagnard condamné, en 1829, aux travaux forcés à perpétuité, pour crime contre la religion de l'Etat.
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