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Le charqueador et le bagnard.
30 août 2018

JEAN FRANÇOIS NICOLAS FORT

 

 

 

                                                                         Jean François Nicolas FORT

 

                                                                          Mari de ma quatre fois arrière grande cousine

 

                                                                Maître et propriètaire des forges fourneaux d'Haraucourt (08)

 

 

            Né le 21 mai 1770 à Stenay, 55

            Décédé le 12 avril 1845 à Sedan, 08 (5, rue des francs bourgeois)

 

 

          Il a épousé, le 26 octobre 1791, à Bar le Duc, (55), Marie Marguerite Françoise GARNIER née le 3 décembre 1769 à Bar le Duc et décédée le 20 avril 1845 à Sedan, fille d'Antoine GARNIER et de Marie Madeleine HUON.

 

 

"... en 1781 ... les forges passent à ... Jean François qui doit faire face à la "nationalisation" de son entreprise par la Révolution. Là encore la fourniture d'obus et de biscaïens aux armées assure le développement, d'autant plus que l'adjonction des laminoirs augmente les capacités de production. Il est nommé maire d'Haraucourt après la révolution, puis conseiller général du canton. Politiquement, il sait s'adapter aux changements de régimes, puisqu'il est maire en 1798, prête serment à l'Empereur le 1/1/1813 et jure fidélité à Louis XVIII à la fin de 1814 puis à Charles X en 1826. Quand il meurt en 1845, il s'était adjoint l'aide de François Guillaume, son gendre, et avait vendu les forges à ses 2 petits fils Eugène et Charles qui les exploitent jusqu'en 1852. A cette date, une partie des bâtiments est consacrée à la filature (forges basses) et l'autre vendue à un autre maitre de forges: Jean Baptiste Guillet." [extrait de "Terres ardennaises" revue d'histoire et de géographie locales, n° 69 - décembre 1999, page 27. Signé: Alain Renard]

 

   

Historique

Commentaire historique : Les fonderies actuelles, anciennes forges d'Haraucourt, existent dès le début du 16e siècle. Elles sont exploitées en 1515 par Jean Barthélemy et sont signalées par Bernard Palissy. Elles sont alors la propriété de la famille Goffin, et fournissent notamment des milliers de boulets pour l'armée d'Henry IV. En 1621, elles appartiennent à Nicolas Bobillard, puis à la famille Galopin. Robert Gouverneur, gendre de Galopin, dirige l'établissement au début du 18e siècle. En 1733, la famille Fort lui succède et exploite les forges jusqu'au milieu du 19e siècle. En 1856 Jean-Baptiste Guillet, nouveau propriétaire, demande l'ajout d'un second haut fourneau. Il est associé par la suite à Gibaru. L'usine produit alors de la fonte et du matériel de chemin de fer. Après l'arrêt de la production de fonte en 1875, elle se reconvertit en fonderie de seconde fusion. Le logement patronal est construit en 1874 par Jean-Baptiste Guillet. Fondées en 1890, les forges Vignon étaient à l'origine installées au centre du village. Elles ont repris le site actuel dans les années 1960 ou au début des années 1970. L'essentiel du bâti est hérité du 19e siècle, mais connut plusieurs campagnes de réaménagement au cours de la première moitié du 20e siècle.
Datation(s) principale(s) : milieu 19e siècle ; 20e siècle
Justification de la datation : daté par travaux historiques

 

 

 

 

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Commentaires
Le charqueador et le bagnard.
  • Plus aucune trace de lui... Pas même une pierre tombale. Deux frères nommés Jean-Baptiste : l'un mon aïeul, vice-consul de France au Brésil ; l'autre, bagnard condamné, en 1829, aux travaux forcés à perpétuité, pour crime contre la religion de l'Etat.
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