HENRI GAUDIER-BRZESKA
Henri GAUDIER-BRZESKA
Sculpteur
Mon arrière grand cousin au neuvième degré
En 1911, Henri Gaudier s'enfuit à Londres pour échapper au service militaire de deux ans (durée promulguée depuis une loi de 1905). Il fréquente le British museum où il découvre la collection d'art d'Afrique et d'Océanie. En 1912, la revue Rhythm publie ses premiers dessins qu'il signe Gaudier-Brzeska.
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- Tête hiératique d'Ezra Pound, 1914 - Buste, marbre 90,5 x 45,7 x 48,9.
- Femme assise (Musée national d'Art moderne à Paris)
- Danseuse en pierre rouge (Tate Gallery, Londres)
- Cerfs (Musée de Chicago)
- Oiseaux debout (Museum of Modern Art à New-York)
Nombre se ses sculptures sont au Kettle's Yard de Cambridge.
" Gaudier est irremplaçable. Personne n'est apparu capable de prendre sa succession. Brancusi continua seul la conquête du marbre. "
Voilà ce qu'écrit Ezra Pound, l'ami d'Henri Gaudier-Brzeska, neuf ans après la disparition de celui-ci, en pleine bataille de l'Artois.
Petit fils de Jean Dominique GAUDIER, menuisier à Civry (28), fils de Germain Henri Joseph GAUDIER, menuisier charpentier à Vomimbert, et de Marie Alexandrine BOURGOIN, il est né à Saint Jean de Braye (45), près d'Orléans, le 4 octobre 1891. Il décédera, tué sur le front, à Neuville Saint Vaast (62), le 5 juin1915, mort au combat , frappé d'une balle en pleine tête, âgé de 23 ans. Il avait ajouté à son patronyme le nom de sa compagne, Sophie Brzeska, polonaise au tempérament tumultueux. Tous deux avaient dû quitter la France et s'installer à Londres en 1911, Henri, insoumis, refusant le service militaire par convictions anarchistes et antimilitaristes.
Quand la guerre éclate en 1914, il décide de rentrer en France pour s'engager dans l'armée. D'abord emprisonné au titre d'insoumis, il est réincorporé dans l'armée et envoyé sur le front. Sous l'uniforme, l'ancien antimilitariste est rapidement devenu un ardent patriote, remarqué pour son courage au feu. Caporal en janvier 1915, sergent le mois suivant, il suit des cours pour devenir officier.
Après sa mort, sa compagne sombre dans l'égarement mental. Elle meurt en 1925, brutalement lors d'une exposition selon certains, internée dans un hôpital psychiatrique selon d'autres.
Son professeur d'anglais à l'école primaire supérieure d'Orléans, l'ayant remarqué, lui fait obtenir une bourse d'études pour l'Angleterre. Il y séjournera plusieurs années, y exerçant diverses activités. Il se rend ensuite en Allemagne, puis rentre à Paris. En 1910, il entre comme traducteur aux éditions Armand Colin. Il fait alors connaissance, à la Bibliothèque Sainte Geneviève, de Sophie BRZESKA, de vingt ans son aînée et mal acceptée dans la famille. Ils retournent en Angleterre en décidant d'accoler leurs deux noms et de se faire passer pour frère et soeur. Ils connaissent alors de grosses difficultés matérielles. Henri Gautier trouve un petit emploi de sculpteur. Il y rencontre Wyndham LEWIS et Ezra POUND et devient membre fondateur du mouvement vorticiste.
Sculpteur autodidacte, jeune artiste de génie, il n'avait jamais suivi de formation académique.
Au contact de Jacob EPSTEIN et de Constantin BRANCUSI, il se rallie à un collectif d'artistes adeptes de la taille directe du marbre et de la pierre, en opposition au modelé omniprésent d'Auguste RODIN.
Ses dessins, au contraire de nombreux sculpteurs, sont autonomes de sa sculpture.
Dix œuvres emblématiques du sculpteur Henri Gaudier-Brzeska (1891-1915) - mort pour la France à moins de vingt quatre ans - y sont présentées. Cet artiste français, majeur dans l'histoire de l'art moderne, marqué par Rodin mais ébloui par Brancusi ou Lipchitz, longtemps méconnu dans son pays, fut surtout reconnu parmi l'avant-garde londonienne.
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