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Le charqueador et le bagnard.
24 mai 2018

Louis Stanislas Henri Marie CORMIER

 

 

 

                                                              Louis Stanislas Henri Hyacinthe Marie CORMIER

                                                                         Mon AR AR Grand cousin au 10ème degré

 

                    Né le 8 décembre 1832 et décédé à Rome en 1916 à l'âge de 84 ans.     

     Le bienheureux Hyacinthe-Marie Cormier est né à Orléans;  il fut ordonné prêtre en mai 1856 par Mgr Dupanloup et entra dans l’Ordre dominicain un mois plus tard. Il fut à l'origine de la restauration de la province de Toulouse en 1865 et fut le prieur de plusieurs couvents dominicains dans le midi de la France. L'Ordre de Saint Dominique avait été restauré auparavant en France, grâce à l'action du Père Henri Lacordaire. Il fut appelé à Rome comme socius du Maître de l’Ordre, procureur général, puis en 1904,  il fut élu lui-même 76ème Maître général des Dominicains.

     En 1909, le Père Hyacinthe-Marie Cormier éleva le Collège Saint Thomas d'Aquin, ou Angelicum, au rang de Collège Pontifical.

     Il fut surnommé par Saint Pie X "Le saint vieillard".

    Il mourut, le 17 décembre 1916, dans sa cellule du Couvent Saint-Clément, à Rome, alors que l’ Ordre célébrait son septième centenaire. Il fut inhumé en l’église Saint-Dominique et Saint-Sixte de Rome près de l’actuelle Université pontificale Saint-Thomas d’Aquin – ou Angelicum. Il fut béatifié par Jean Paul II en 1994. Sa mémoire pour l’ Ordre est fixée le 21 mai, date de son élection en tant que Maître de l’ Ordre.

     

  

                      Bienheureux Hyacinthe-Marie Cormier

 

                                                 († 1916)

 

H. M. Cormier

 

     De faible santé au point de faire d'ardentes neuvaines pour pouvoir faire profession et d'y être finalement admis par miséricorde - et presque comme un dernier sacrement - sur l'avis du pape Pie IX qui avait été consulté, Hyacinthe-Marie Cormier vécut jusqu'à quatre-vingt-quatre ans, et fut élu maître de l'ordre à celui de soixante-douze. Il avait une expérience peu commune du gouvernement dominicain.

     En effet, en raison de la confiance que lui fit, dès le début de sa vie dominicaine, le père Jandel, alors maître de l'ordre, le père Cormier fut placé très vite dans des situations de responsabilité. Alors même qu'il n'était pas profès solennel, mais déjà prêtre, il fut sous-maître des novices en Italie. Il est ensuite maître des novices et prieur en Corse, artisan de la nouvelle province de Toulouse, puis son provincial nommé à trente-trois ans. De 1865 à 1891, il est supérieur sans discontinuer provincial pour deux termes, prieur conventuel à Marseille, réélu provincial, deux fois prieur à Toulouse et une fois à Saint-Maximin.

     Ensuite, il passe aux responsabilités de l'ordre tout entier, comme assistant du maître de l'ordre, le père Frühwirth, puis procureur général, c'est-à-dire chargé des relations avec les congrégations romaines, et enfin, en 1904, au chapitre de Viterbe, supérieur général.

     Le père Cormier dut affronter des événements difficiles, spécialement en France et en Italie où les tensions entre l'Église et l'État prirent parfois des allures de guerre civile dont les religieux firent, les premiers, les frais. Vinrent ensuite, ou parfois en même temps, les difficultés au sein même de l'Église avec la crise moderniste, ou comme on dit maintenant, anti-moderniste. Le père Cormier, de tempérament plutôt traditionnel, dut défendre avec force ses religieux, en particulier le père Lagrange qu'on accusait d'infidélité à la doctrine de l'Église dans son exégèse. Le père Hyacinthe-Marie sut plaider sa cause devant les attaques - tout en le modérant lui-même - et jouer de la grande estime que lui portait le pape Pie X, pour obtenir un sursis ou retarder une désapprobation. Le père Lagrange n'a-t-il pas déclaré plus tard que le père Cormier était un exemple de sainteté ?

     Précisément, puisqu'on lui confiait cette tâche de gouvernement, c'est comme supérieur que le père Cormier a su déployer cette sainteté. Notons d'abord que, dès son entrée dans l'ordre, et ensuite avec ses supérieurs, il agit avec une sincérité, une simplicité et aussi un abandon qui n'exclut nullement l'intelligence et l'action. Une de ses lettres au père Jandel illustre fort bien cela, même si les termes s'expliquent par les liens d'affection et d'admiration qui existaient entre les deux religieux. En 1867, alors qu'il est premier provincial de Toulouse et pense manquer d'expérience, le père Cormier écrit au maître de l'ordre : " Rien en moi ne vous est caché. Je suis prêt à entrer dans toutes vos vues [..] et, si comme d'habitude vous me laissez dans l'application une certaine latitude, j'en userai comme par le passé, sauf à vous en référer et à rectifier les points où je me serai trompé. "

     " Une certaine latitude "... voilà ce qui caractérise bien les relations d'obéissance dans l'ordre dominicain : une obéissance d'adulte. Pourvu que les choses soient vécues dans la loyauté, un religieux peut agir selon sa prudence, éventuellement en demandant conseil, et rendre compte ensuite à son supérieur. De ce dernier on attendra, comme le père Cormier en a donné l'exemple, qu'il anime, rassemble, dialogue, s'informe, conseille et, quand il le faut, ordonne et se fasse obéir.

     C'est ce que le père Cormier retient de la figure de saint Dominique et des saints dominicains ; et il tente de suivre leur voie dans ce qu'il appelait ses " petits écrits ", sortes d'encycliques sans prétention où il traitait des problèmes de l'heure. S'il a réussi, c'est qu'il avait une haute idée de l'autorité dans l'Église et savait la vivre selon l'esprit du Christ disant aux disciples de ne pas " commander en maîtres ". Toujours en position de faire sentir le poids de son autorité, il agissait avec une telle humilité qu'il désarmait les préventions et emportait l'adhésion, mettant à l'aise ses interlocuteurs tant il usait avec tact et bon sens de cette autorité. C'était sa manière de vivre sa devise : " La charité de la vérité ", à tel point qu'il fit de cette prudence une sainteté que l'Église a reconnue en le béatifiant en 1994. Elle a ainsi proposé un modèle pour les supérieurs religieux, surtout chez les frères prêcheurs parfois si habiles à critiquer ceux qui tentent de les gouverner et qui, en fait, essaient de les servir, de les aider, et en ce sens de leur obéir. Mais dans l'ordre dominicain, les supérieurs savent qu'ils ne le seront pas toujours et devront de nouveau obéir, avec plus d'expérience et de compréhension. Meilleurs supérieurs ils auront été, plus obéissants ils seront par la suite.

          (Source : Quilici, Alain; Bedouelle, Guy. Les frères prêcheurs autrement dits Dominicains. Le Sarment/Fayard, 1997)

 

 

      La Prière du Bienheureux Hyacinthe-Marie Cormier « À la fin de mes jours je dirai encore le Rosaire » : 

« Je Vous remercie, ô mon Dieu, de m’avoir donné, par Marie, un moyen de sanctification aussi excellent, chaîne aimable pour guider mes pas dans la vie active ; ombrage délicieux pour abriter mon cœur dans la vie contemplative. Je ne quitterai jamais mon trésor ; toute ma vie, au contraire, je l’emploierai avec foi, ardeur, persévérance. Et, à la fin de mes jours, quand je ne pourrai plus me consacrer aux œuvres extérieures, quand il me sera impossible de prêcher, d’enseigner, de psalmodier même, je dirai encore le Rosaire ; et si je ne puis plus, je le tiendrai du moins entre mes mains ou devant mes yeux. Il sera, sous des formes diverses, l’aliment perpétuel de ma contemplation, ma récréation de toutes mes heures, ma patience pour souffrir, ma préparation à mourir. Amen.  »

 

 

 

C'est arrivé un 21 mai...

" Le 29 juin, le pape créera 14 nouveaux cardinaux, dont 11 électeurs | Accueil | " Tout est possible pour celui qui croit. " " "A qui veut régénérer une Société en décadence, on prescrit avec raison, de la ramener à ses origines."

http://lesalonbeige.blogs.com

 à lire:

"Instructions pour Novices" , parues en 1880, de Louis Hyacinthe Marie Cormier 

 

  

Cormier, Hyacinthe-Marie (1832-1916)

L'application IdRef permet d'interroger les autorités des bases Calames, Sudoc, STAR, STEP et Thèses.fr, d'enrichir et/ou de corriger des notices autorités existantes, de créer, sur authentification, de nouvelles entités.

https://www.idref.fr

 

Lettre du pape Benoît XV au père Cormier

Cité du Vatican, le 8 janvier 1915 Cette lettre a été donnée par le Père Cormier au Père Lagrange. Elle atteste l'empressement avec lequel le pape, sur proposition du maître de l'Ordre des prêcheurs, reçoit le directeur de l'École biblique.

http://www.mj-lagrange.org

 

Hyacinthe-Marie Cormier (1832-1916) - Auteur - Ressources de la Bibliothèque nationale de France

Toutes les informations de la Bibliothèque Nationale de France sur : Hyacinthe-Marie Cormier (1832-1916)

http://data.bnf.fr

 

Blessed Hyacinth-Marie Cormier

Louis-Stanislas-Henri Cormier Henri Cormier Bracquemond Born to a family of wealthy merchants, the son of François-Bernard Cormier and Marguerite-Felicité Bracquemond, he was baptized at the age of one day with the name Louis-Stanislas-Henri Cormier, but his family always called him Henri.

https://catholicsaints.info





 

 

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Commentaires
Le charqueador et le bagnard.
  • Plus aucune trace de lui... Pas même une pierre tombale. Deux frères nommés Jean-Baptiste : l'un mon aïeul, vice-consul de France au Brésil ; l'autre, bagnard condamné, en 1829, aux travaux forcés à perpétuité, pour crime contre la religion de l'Etat.
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