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Le charqueador et le bagnard.
21 avril 2018

SIMÉON DENIS POISSON

  

 

  

                                     Siméon Denis Poisson 

 

                                                                       Mon sept-fois-arrière-grand-cousin au huitième degré 

 

 

                                                 Il est né le 21 juin 1781 à Pithiviers (45), de Siméon Poisson (21/02/1744 Pithiviers - 15/12/1808 Pithiviers) et de    Aimée Marie Francheterre(4/09/1748 Pithiviers - 3/02/1819 Pithiviers). Il est décédé le 25 avril 1840, âgé de cinquante huit ans, à Sceaux (92)

.                                          

 

                   Son père Siméon POISSON (21 février 1744 Pithiviers - 15 décembre 1808 Pithiviers) était Juge de paix.

                  Sa mère, Aimée Marie FRANCHETERRE, est née le 4 septembre 1748 à Pithiviers et décédée le 3 février 1819 à Pithiviers. Elle a épousé   Siméon le 2 novembre 1776.

 

 

 

  

Son père servait comme simple soldat lors des guerres du Hanovre mais, dégoûté par le mauvais traitement qu’il reçut des officiers nobles, il déserta. À peu près à l’époque de la naissance de son fils il occupait divers postes administratifs et semble avoir été à la tête du gouvernement local pendant la période révolutionnaire.

Siméon Denis fut envoyé d’abord chez son oncle, un chirurgien à Fontainebleau, et commença à prendre des leçons sur le saignement et les enflures, mais fit peu de progrès. Mais la médecine ne l'intéresse pas et il est maladroit, ses patients meurent souvent. Il entre alors à l'Ecole Centrale de Fontainebleau où il rencontre accidentellement M. Billy, un enseignant aimable et sympathique : âgé de 17 ans, il se rend à un cours en se trompant d'heure. Tombant sur un cours de maths, il est retenu par l'enseignant qui a trop peu d'élèves. Billy fut vite dépassé par son élève et n'hésita pas à se former dans des branches très difficiles pour l'encourager. Poisson entre premier à l'Ecole Polytechnique en 1798. Il est un étudiant brillant, sauf en géométrie descriptive : sa maladresse le frappe encore et il rate ses figures.

(M. Billy, qui, quand il s’aperçut rapidement que son élève dépassait son maître, se dévoua pour apprendre les branches plus difficiles afin de le suivre et l'encourager, et prédit sa célébrité à venir en utilisant ces vers de Jean de La Fontaine :

 « Petit Poisson deviendra grand
Pourvu que Dieu lui prête vie. »

En 1798, il entra à l’École polytechnique à Paris et immédiatement il attira l’attention des professeurs qui le laissèrent suivre les cours comme il le souhaitait.)

Deux ans plus tard, il publia deux mémoires, l’un sur la méthode d’élimination d’Étienne Bézout, l’autre sur le nombre des intégrales d’une équation de différences finies. Ce dernier fut examiné par Sylvestre-François Lacroix et Adrien-Marie Legendre, qui recommandèrent qu’il soit publié dans le Recueil des savants étrangers, un honneur exceptionnel pour un jeune de dix-huit ans. Ce succès procura instantanément à Poisson une entrée dans les cercles scientifiques. Joseph-Louis Lagrange, dont il suivit les lectures sur la théorie des fonctions, reconnut son talent et devint son ami ; tandis que Laplace le considérait presque comme son fils. Le reste de sa carrière fut consacré à l’enseignement et à la publication de nombreuses recherches.

Dès qu’il obtint son diplôme de l’École polytechnique, il fut nommé répétiteur et il était fréquent qu’il soit chargé d’expliquer les problèmes les plus ardus. Il devint professeur suppléant en 1802 puis complet en 1806 succédant à Jean-Baptiste Joseph Fourier qui alla à Grenoble. En 1808, il devint astronome au bureau des longitudes ; et quand la Faculté des sciences de Paris fut instituée en 1809, il y fut nommé professeur de mécanique rationnelle. En 1812, il fut nommé membre de l’Institut et succéda à Adrien-Marie Legendre comme examinateur des élèves de l'artillerie. En 1815, il était examinateur à l’École militaire de Saint-Cyr et succède à Sylvestre-François Lacroix comme examinateur permanent de mathématiques à l’École polytechnique. Il fut conseiller à l’université en 1820 et géomètre au bureau des longitudes en remplacement de Laplace en 1827. Remplacé par Arago en 1820, il fut rétabli dans l'emploi d'examinateur du corps royal d'artillerie en 1822.

En 1817, il épousa Nancy de Bardi, née à Londres en 1792. Pendant le Premier Empire, Poisson adhéra au principe familial de la république et refusa de prêter serment à Napoléon. Il devint un légitimiste pendant la Restauration et il fut même difficile de le convaincre de ne pas militer politiquement. Il fut élevé à la dignité de baron en 1821 mais il n’utilisa jamais ce titre. Après la révolution de 1830, il faillit perdre cet honneur mais, grâce à François Arago, il obtint une invitation à dîner au Palais Royal où il fut chaleureusement accueilli par le roi citoyen qui se « souvenait » de lui. Sept années plus tard, il fut fait pair de France comme représentant de la science française. La Royal Society lui décerna la médaille Copley en 1832.

Il faut retenir néanmoins, qu'en tant que membre de l'Académie des sciences, il fut chargé en 1830 avec Lacroix d'examiner le mémoire d'un jeune mathématicien, Évariste Galois : Conditions pour qu'une équation soit résoluble par radicaux. Poisson rendra un rapport négatif le 4 juillet, jugeant le travail incompréhensible.

Selon Arago, Poisson avait l'habitude de dire « La vie n'est bonne qu'à deux choses : à faire des mathématiques et à les professer.»

Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (19e division)

  

 

Extraits de Wikipédia

  Siméon Denis Poisson est né le 27 juin 1781 à Pithiviers. Son père y a été envoyé occuper un poste administratif peu important après sa carrière de soldat, ce qu'il a ressenti comme une grande frustration. Après la Révolution, il est nommé à la tête du gouvernement local, et souhaite alors aider son fils, qui est pétri de talents, à trouver une bonne situation. Ainsi, Siméon Denis est d'abord envoyé chez son oncle, chirurgien à Fontainebleau. Très vite, il apparait cependant qu'il n'est pas fait pour la médecine. D'abord, ceci ne l'attire guère. Ensuite, il est très peu doué de ses mains, et les premiers patients qu'il opère décèdent quelques heures après l'intervention.

  Après avoir renoncé à une carrière médicale, Poisson étudie à l'Ecole Centrale de Fontainebleau, puis il réussit (en première position!) le concours d'entrée à l'Ecole Polytechnique en 1798. Il y est un étudiant brillant, hormis en géométrie descriptive où son manque d'habileté manuelle l'empêche de réaliser des figures correctes. Dès 1800, il écrit deux mémoires importants, l'un sur la méthode d'élimination de Bézout, l'autre sur les équations aux différences finies. Ils sont si bons que le second est publié dans le Recueil des savants étrangers, ce qui constitue un honneur exceptionnel pour un homme aussi jeune, et qu'il devient dès son diplome obtenu répétiteur à l'Ecole Polytechnique, sous la recommandation de Laplace. Il accèdera rapidement au statut de professeur suppléant en 1802, puis complet en 1806, en remplacement de Fourier que Napoléon a nommé Préfet à Grenoble.

  Les travaux de Poisson sont nombreux (près de 400 publiés) et touchent surtout aux mathématiques appliquées. Il étudie le mouvement du pendule, les petites perturbations des mouvements planétaires. Pour les aspects plus orientés vers la physique, on lui doit les lois de l'électrostatique, et une définition de l'électricité comme un fluide où les éléments semblables se repoussent et les éléments contraires s'attirent (en 1812). Pour les aspects plus orientés vers les mathématiques, il est à l'origine de travaux sur les séries de Fourier qui préfigurent ceux de Dirichlet; il écrivit aussi en 1837 un important mémoire sur les probabilités, Recherches sur la probabilité des jugements en matières criminelles et matière civile, dans lequel apparait la distribution qui porte désormais son nom (la distribution de Poisson décrit la probabilité qu'un événement ait lieu durant un intervalle de temps donné, pourvu que la probabilité de réalisation d'un événement est très faible, mais que le nombre d'essais est très grand). Ce traité ne fut pas tellement remarqué par les contemporains de Poisson, mais eut une grande influence par la suite.

  Peu attiré par la politique, Siméon Denis Poisson eut en revanche une frénésie d'occupations : astronome au bureau des longitudes, membre de l'Académie des Sciences (à partir de 1812), examinateur pour l'obtention du diplome de l'Ecole Polytechnique, professeur de mécanique à la Faculté des Sciences,etc... Sa devise expliquait une telle force pour le travail : La vie n'est bonne quà deux choses : découvrir les mathématiques et enseigner les mathématiques. Signalons qu'il trouva (tout de même!) le temps d'épouser Nancy de Bardi en 1817.

 

Les entrées du Dicomaths correspondant à Poisson :

 

  En 1798, il entra à l' École polytechnique de Paris comme premier de son année, et commença immédiatement à attirer l'attention des professeurs de l'école, qui le laissèrent libre de prendre ses propres décisions quant à ce qu'il étudierait. En 1800, moins de deux ans après son entrée, il publie deux mémoires, l'un sur la méthode d'élimination d' Étienne Bézout , l'autre sur le nombre d' intégrales d'une équation aux différences finies . Ce dernier a été examiné par Sylvestre-François Lacroix et Adrien-Marie Legendre , qui en ont recommandé la publication au Recueil des savants étrangers,un honneur sans précédent pour un jeune de dix-huit ans. Ce succès a immédiatement permis à Poisson de pénétrer dans les cercles scientifiques. Joseph Louis Lagrange , dont les conférences sur la théorie des fonctions auxquelles il a assisté à l'École Polytechnique, a reconnu très tôt son talent et est devenu son ami (le Mathematics Genealogy Project désigne Lagrange comme son conseiller, mais cela peut être une approximation); tandis que Pierre-Simon Laplace , sur les traces de Poisson, le regardait presque comme son fils. Le reste de sa carrière, jusqu'à sa mort à Sceaux, près de Paris, fut presque occupé par la composition et la publication de ses nombreuses œuvres et par l'accomplissement des fonctions des nombreux postes éducatifs auxquels il fut successivement nommé.

  Immédiatement après avoir terminé ses études à l'École Polytechnique, il y fut nommé répétiteur , poste qu'il avait occupé en tant qu'amateur alors qu'il était encore élève à l'école; car ses camarades de classe avaient coutume de lui rendre visite dans sa chambre après une conférence inhabituellement difficile pour l'entendre répéter et l'expliquer. Il a été nommé professeur adjoint ( professeur suppléant ) en 1802 et, en 1806 professeur titulaire succédant à Jean Baptiste Joseph Fourier , que Napoléon avait envoyé à Grenoble . En 1808, il devint astronome au Bureau des Longitudes ; et quand la Faculté des sciences de Paris  ( fr) A été instituée en 1809 , il fut nommé professeur de mécanique rationnelle ( professeur de mécanique rationelle). Il devint membre de l'Institut en 1812, examinateur à l' École Militaire de Saint-Cyren 1815, examinateur à l'École Polytechnique en 1816, conseiller de l'université en 1820 et géomètre au Bureau. des Longitudes succédant à Pierre-Simon Laplace en 1827.

  En 1817, il épouse Nancy de Bardi et avec elle, il a quatre enfants. Son père, dont les premières expériences l'avaient conduit à haïr les aristocrates, l'éleva dans le credo sévère de la Première République. Tout au long de la Révolution, de l'Empire et de la restauration suivante, Poisson ne s'intéressait pas à la politique, se concentrant sur les mathématiques. Il a été nommé à la dignité de baron en 1821; mais il n'a ni sorti le diplôme ni utilisé le titre. En Mars 1818, il a été élu Fellow de la Royal Society , [1] en 1822 membre honoraire étranger de l' Académie américaine des Arts et des Sciences , [2] et en 1823 un membre étranger de l' Académie royale suédoise des sciences . lela révolution de juillet 1830 le menaçait de la perte de tous ses honneurs; mais cette disgrâce au gouvernement de Louis-Philippe a été adroitement évitée par François Jean Dominique Arago , qui, alors que sa «révocation» était tracée par le conseil des ministres, lui a offert une invitation à dîner au Palais-Royal , où il était ouvertement et effusivement reçu par le roi citoyen, qui "s'est souvenu" de lui. Après cela, bien sûr, sa dégradation fut impossible et, sept ans plus tard, il fut nommé pair de France , non pour des raisons politiques, mais en tant que représentant de la sciencefrançaise .

  En tant que professeur de mathématiques, on dit que Poisson a connu un succès extraordinaire, comme on pouvait s'y attendre de sa promesse précoce de répétiteur à l'École Polytechnique. En tant que travailleur scientifique, sa productivité a rarement été égalée. Malgré ses nombreuses fonctions officielles, il trouva le temps de publier plus de trois cents ouvrages, dont plusieurs étaient des traités étendus, et beaucoup de mémoires traitant des branches les plus abstraites des mathématiques pures, des mathématiques appliquées , de la physique mathématique et de la mécanique rationnelle. Arago lui a attribué la citation, « La vie est bon pour seulement deux choses:. Faire des mathématiques et de l' enseigner » [3] )

  Une liste des œuvres de Poisson, rédigée par lui-même, est donnée à la fin de la biographie d'Arago. Tout ce qui est possible est une brève mention des plus importants. C'est dans l'application des mathématiques à la physique que ses plus grands services à la science ont été accomplis. Peut-être le plus original, et certainement le plus permanent dans leur influence, étaient ses mémoires sur la théorie de l' électricité et du magnétisme , qui ont virtuellement créé une nouvelle branche de la physique mathématique.

  Suivant (ou d'après certains, d'abord), les mémoires sur la mécanique céleste , dans lesquels il s'est révélé un digne successeur de Pierre-Simon Laplace, sont d'importance. Le plus important d' entre eux sont ses mémoires Sur les Inégalités means séculaires des Planètes mouvements , Sur la variation des Constantes Dans les des questions arbitraires de mécanique , publiés dans le Journal de l'École Polytechnique (1809); Sur la libération de la lune , dans Connaissance des temps (1821), etc .; et Sur le mouvement de la terre autour de son centre de gravité , dans Mémoires de l'Académie(1827), etc. Dans le premier de ces mémoires, Poisson aborde la fameuse question de la stabilité des orbites planétaires , déjà réglée par Lagrange au premier degré d'approximation des forces perturbatrices. Poisson a montré que le résultat pouvait être étendu à une seconde approximation, et ainsi faire un progrès important dans la théorie planétaire . Le mémoire est remarquable dans la mesure où il a réveillé Lagrange, après un intervalle d'inactivité, pour composer dans sa vieillesse l'un des plus grands de ses mémoires, intitulé Sur la théorie des variations des éléments des plans, et en particulier des variations des grands axes de leurs orbitesIl pensa si bien au mémoire de Poisson qu'il en fit une copie de sa propre main, qu'on trouva parmi ses papiers après sa mort. Poisson a apporté d'importantes contributions à la théorie de l'attraction.

     Son nom est l'un des 72 noms inscrits sur la Tour Eiffel .

Mémoire sur le calcul numérique des intégrales , 1826

La généralisation bien connue de Poisson de l' équation différentielle partielle du second ordre de Laplace pour le potentiel :

\ nabla ^ {2} \ phi = -4 \ pi \ rho \;

aujourd'hui nommé d'après l'équation de Poisson ou l' équation de la théorie potentielle , a d'abord été publié dans le Bulletin de la société philomatique (1813). Si ρ = ​​0, on obtient l'équation de Laplace :

\ nabla ^ {2} \ phi = 0 \ ;.

En 1812, Poisson a découvert que l'équation de Laplace n'est valide qu'en dehors d'un solide. Une preuve rigoureuse des masses à densité variable a été donnée pour la première fois par Carl Friedrich Gauss en 1839. Les deux équations ont leurs équivalents en algèbre vectorielle . L'équation de Poisson pour la divergence du gradient d'un champ scalaire , φ dans l'espace tridimensionnel est:

\ nabla ^ {2} \ phi = \ rho (x, y, z) \ ;.

Considérons par exemple l'équation de Poisson pour le potentiel électrique de surface , Ψ en fonction de la densité de charge électrique , ρ e à un point particulier:

{\ displaystyle \ nabla ^ {2} \ Psi = {\ partiel ^ {2} \ Psi \ over \ partiel x ^ {2}} + {\ partiel ^ {2} \ Psi \ over \ partiel y ^ {2} } + {\ partial ^ {2} \ Psi \ over \ partiel z ^ {2}} = - {\ rho _ {e} \ over \ varepsilon \ varepsilon _ {0}} \ ;.}

La distribution d'une charge dans un fluide est inconnue et nous devons utiliser l' équation de Poisson-Boltzmann :

{\ displaystyle \ nabla ^ {2} \ Psi = {n_ {0} e \ over \ varepsilon \ varepsilon _ {0}} \ gauche (e ^ {e \ Psi (x, y, z) / k_ {B} T} -e ^ {- e \ Psi (x, y, z) / k_ {B} T} \ droite), \;}

qui, dans la plupart des cas, ne peuvent être résolus analytiquement. En coordonnées polaires, l'équation de Poisson-Boltzmann est:

{\ displaystyle {1 \ sur r ^ {2}} {d \ over dr} \ gauche (r ^ {2} {d \ Psi \ sur dr} \ right) = {n_ {0} e \ over \ varepsilon \ varepsilon _ {0}} \ left (e ^ {e \ Psi (r) / k_ {B} T} -e ^ {-e \ Psi (r) / k_ {B} T} \ right) \;}

qui ne peut pas non plus être résolu analytiquement. Si un champ , φ n'est pas scalaire , l'équation de Poisson est valide, comme cela peut être par exemple dans l'espace Minkowski 4-dimensionnel :

{\ displaystyle {\ sqrt {\ phi_ {ik}}} = \ rho (x, y, z, ct) \ ;.}

Si ρ ( x , y , z ) est une fonction continue et si r → ∞ (ou si un point 'se déplace' vers l' infini ) une fonction φ passe assez vite à 0, une solution de l'équation de Poisson est le potentiel newtonien d'un fonction ρ ( x , y , z ):

\ phi _ {M} = - {1 \ sur 4 \ pi} \ int {\ rho (x, y, z) \, d \ \ r \ r \;

où r est une distance entre un élément de volume dv , et un point M . L'intégration s'étend sur tout l'espace.

Une autre "intégrale de Poisson" est la solution pour la fonction de Green pour l'équation de Laplace avec condition de Dirichlet sur un disque circulaire:

\ phi (\ xi \ eta) = {1 \ sur 4 \ pi} \ int _ {0} ^ {2 \ pi} {R ^ {2} - \ rho ^ {2} \ sur R ^ {2} + \ rho ^ {2} -2R \ rho \ cos (\ psi - \ chi)} \ phi (\ chi) \, d \ chi \;

\ xi = \ rho \ cos \ psi, \;
\ quad \ eta = \ rho \ sin \ psi, \;
φ est une condition aux limites qui se maintient sur la limite du disque.

De la même manière, on définit la fonction de Green de l'équation de Laplace avec condition de Dirichlet, ∇² φ = 0 sur une sphère de rayon R . Cette fois la fonction verte est:

G (x, y, z; \ xi, \ eta, \ zeta) = {1 \ sur r} - {R \ sur r_ {1} \ rho} \ ;,

\ rho = {\ sqrt {\ xi ^ {2} + \ eta ^ {2} + \ zeta ^ {2}}}est la distance d'un point ( ξ , η , ζ ) du centre d'une sphère,

r est la distance entre les points ( x , y , z ) et ( ξ , η , ζ ), et

1 est la distance entre le point ( x , y , z ) et le point ( R ξ / ρ, R η / ρ, R ζ / ρ), symétrique au point (ξ, η, ζ).

L'intégrale de Poisson a maintenant une forme:

\ phi (\ xi, \ eta, \ zeta) = {1 \ sur 4 \ pi} \ iint _ {S} {R ^ {2} - \ rho ^ {2} \ sur Rr ^ {3}} \ phi \, ds \ ;.

Les deux mémoires les plus importants de Poisson sur ce sujet sont Sur l'attraction des sphéroides (Connaiss.Temps intérimaire , 1829) et Sur l'attraction d'un ellipsoïde homogène (Mim. L'acad., 1835). En terminant notre sélection de ses mémoires physiques, on peut citer son mémoire sur la théorie des ondes (Mém., L'acad., 1825).

En mathématiques pures , ses travaux les plus importants furent sa série de mémoires sur des intégrales définies et sa discussion sur les séries de Fourier , cette dernière ouvrant la voie aux recherches classiques de Peter Gustav Lejeune Dirichlet et de Bernhard Riemann sur le même sujet; ceux-ci se trouvent dans le Journal de l'École polytechnique de 1813 à 1823, et dans les Mémoires de l'Académie pour 1823. Il a également étudié les intégrales de Fourier . On peut aussi citer son essai sur le calcul des variations ( Mem. De l'acad., 1833) et ses mémoires sur la probabilité des résultats moyens des observations (Connaiss. ré. temps, 1827, & c). La distribution de Poisson dans la théorie des probabilités est nommée d'après lui.

Dans son Traité de mécanique (2 volumes 8vo, 1811 et 1833), écrit dans le style de Laplace et de Lagrange et longtemps considéré comme un ouvrage classique, il présente de nombreuses nouveautés, telles qu'un usage explicite des moments :

{\ displaystyle p_ {i} = {\ partiel T \ over {\ partial (\ partiel q_ {i} / \ partial t})},}

qui a influencé le travail de Hamilton et Jacobi .

Outre ses nombreux mémoires, Poisson publia un certain nombre de traités, dont la plupart devaient faire partie d'un grand ouvrage de physique mathématique, qu'il ne vit pas pour compléter. Parmi ceux-ci peuvent être mentionnés

Une traduction du Poissonise Treatise on Mechanics fut publiée à Londres en 1842.

En 1815, Poisson étudie les intégrations le long des trajets dans le plan complexe. En 1831, il a dérivé les équations de Navier-Stokesindépendamment de Claude-Louis Navier .

Poisson a montré une hybris surprenante sur la théorie des ondes de la lumière . Il était membre de la «vieille garde» académique de l' Académie royale des sciences de l'Institut de France , qui croyait fermement en la théorie des particules de la lumière et s'inquiéta de l'acceptation croissante de la théorie des ondes. En 1818, l'Académie fixa le sujet de leur prix à la diffraction , étant certain qu'un théoricien des particules le gagnerait. Poisson, s'appuyant sur l'intuition plutôt que sur l'expérience mathématique ou scientifique, ridiculisa le participant et ingénieur civil Augustin-Jean Fresnel lorsqu'il soumit une thèse expliquant la diffraction dérivée de l'analyse du principe de Huygens-Fresnel etL'expérience de la double fente de Young . [4]

Poisson a étudié la théorie de Fresnel en détail et a cherché un moyen de prouver le contraire. Poisson pensait avoir trouvé un défaut en démontrant que la théorie de Fresnel prédit un point lumineux sur l'axe dans l'ombre d'un obstacle circulaire bloquant une source ponctuellede lumière, où la théorie des particules de la lumière prédit une obscurité complète. La théorie de Fresnel ne pouvait pas être vraie, a déclaré Poisson, ce résultat était absurde (le point de Poisson n'est pas facilement observé dans les situations de tous les jours, car la plupart des sources de lumière quotidiennes ne sont pas de bonnes sources ponctuelles).

Le chef du comité, Dominique-François-Jean Arago , qui par la suite devint plus tard Premier ministre de la France, était plus ouvert d'esprit que Poisson et a décidé de réaliser l'expérience. Il a moulé un disque métallique de 2 mm sur une plaque de verre avec de la cire. [5] À la surprise de tous, il a observé la tache lumineuse prédite, qui a convaincu la plupart des scientifiques de la nature ondulatoire de la lumière. Fresnel a remporté la compétition, au grand dam de Poisson.

Après cela, la théorie corpusculaire de la lumière a été vaincue, pour ne plus être entendue que sous une forme très différente, le 20 èmesiècle l'a ressuscité comme la dualité onde-particule nouvellement développée Arago a noté plus tard que la tache lumineuse de diffraction (qui plus tard a été connue comme la tache d'Arago et la tache de Poisson) avait déjà été observée par Joseph-Nicolas Delisle [5]et Giacomo F. ​​Maraldi [6] un siècle plus tôt.

 

           Le 28 juillet 1817, à Paris, Siméon Denis POISSON épousait Anne De BARDI, née en 1792 à Londres.

          Ils ont eu quatre enfants dont Siméon Jean Charles Baron POISSON, né le 22 octobre 1819 à Paris 11ème, décédé le 4 juillet 1879 à Paris, 3ème.

          Celui-ci a épousé, le 1er avril 1857 à Paris 2ème, Cécile De LA TOUR SAINT YGEST née le 28 février 1809 à St Pierre de La Réunion, décédée  le 06/04/1888 à Paris. En 1ères noces, elle avait épousé, le 27 juillet 1843, à Paris 2ème, Joseph Alexandre Didier PERNETY, dont elle avait un fils.

          Celui-ci, Joseph Maurice PERNETY, né le 2 février 1844, à Paris 2ème et décédé le 23 février 1920 à Arcachon, 33, a épousé à Paris 4ème,

          Fanny Valentine HAUSSMANN (amie un peu dissipée de l'Impératrice Eugénie), le 14 mars 1865 .

 

          Fanny Valentine HAUSSMANN avait un fils de Charles Louis Napoléon BONAPARTE (Napoléon III) : Jules HADOT (1865-1937) qui a épousé

          Anne CLAVEAU. Ils ont eu deux enfants :  Napoléon HADOT, qui a épousé Henriette DUPONT DE L'EURE, et Jeanne HADOT qui a épousé

          Ange LUIGGI.

 

             Les trois autres enfants de Siméon Denis POISSON et Anne De BARDI sont :

                Marie Alexandrine Lucie De WAILLY (POISSON) née en 1818

                Anne Denise Joséphine Marie RAFFARD DE MARCILLY (POISSON) née en 1823

                Siméon Aimé Henri POISSON né en 1827

 

                                                                °°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°

 

 

 

                                Etienne BORDIER, mon 16 fois arrière-grand-père, né vers 1388, à Le Puiset, 28

               a épousé  Marion HOUZE, née vers 1392 à Le Puiset, 28 :   

               

                                Etienne BORDIER              Marion HOUZE

                                  (1388-1456)                         (1392-1456)

                                   

                                Macé MYSET                     Nicole BORDIER

                                  (1430-)

                     

                                Etienne HUE                       Jeanne MYSET

                                                                             (1500-1566)

                                Georges PARIS                    Nicole HUE

                                  (1515-1580)                        (1520-1580)

                  

                                Lucresse PARIS                  François HOUZE

                                  (1549-)                                  (1545-1608)

                

                                Lucresse HOUZE               Chrestien POISSON

 

                            Jehan Nicolas POISSON        Louise SAINSARD   

                                 (1610-1677)                             (1629-1712)

    

                                Jean POISSON                      Anne SIMÉON

               (25 février 1655 - 27 septembre 1739)    (20 mars 1667-23 août 1742)

                   

                          Simon François POISSON         Jeanne PERRINET

                               (13 juin 1700 - 13 mai 1775)     (11 novembre 1706 - 13 octobre 1771)

  

                                Siméon POISSON                 Aimée Marie FRANCHETERRE

                 (18 février 1744 - 15 décembre 1808)    (4 septembre 1748 - 3 février 1819)

               

                                                       Siméon Denis POISSON

                                                        (21 juin 1781 - 25 avril 1840)

 

 

 

 

 

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Commentaires
Le charqueador et le bagnard.
  • Plus aucune trace de lui... Pas même une pierre tombale. Deux frères nommés Jean-Baptiste : l'un mon aïeul, vice-consul de France au Brésil ; l'autre, bagnard condamné, en 1829, aux travaux forcés à perpétuité, pour crime contre la religion de l'Etat.
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