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Le charqueador et le bagnard.
20 juin 2016

L'école mutuelle à Lorgues

Au cours de années 1810, il y eut une tentative d'établissement, par M. Cordouan, d'une école mùutuelle. Voir  l'Histoire de la Provence par Gérard Roumieux - 8 mai 2014 - L'ÉCOLE MUTUELLE DU VAR. Extraits : Le maire Fauchier veut en avoir le coeur net... vers la mi-août 1818, il consulte quelques-uns de ses conseillers les plus proches: Le pharmacien Tournel, ( Etienne Jacques Tournel, pharmacien, est le parrain de Victoire Félicité Roux, baptisée à Lorgues le 8 mars 1815, sa marraine étant demoiselle Victorine Félicité Tournel), l'avocat Clapiers ey le négociant Jean-Baptiste Vaille. À eux quatre, ils décident de rendre visite au maître d'école... L'inspection a lieu le 25 août, jour de la Saint Louis. Cordouan semble avoir été prévenu de cette visite quelques jours auparavant. Du moins en connaissait-il l'imminence, ce qui lui a permis d'entraîner ses élèves et de faire bonne figure devant ses visiteurs. Le maire est enchanté de sa visite : tous les assistants furent covaincus que cette méthode présentait des avantages réels sur l'autre en faisant faire des progrès plus rapides...les progrès furent remarqués chez des élèves encore très jeunes."...

... "Au printemps 1822, cinq nobliaux du conseil municipal font clairement savoir à Cordouan que son école est vraiment indésirable à Lorgues : il faut d'abord financer les employés qui font appliquer la loi et régner l'ordre : les deux sergents de ville, les deux garde-champêtre, le garde forestier ainsi que le commissaire de police coûtant le prix de 3000 francs !

 Cordouan ferme son école, abandonne même son cours de calligraphie et se consacre uniquement à son commerce de vin.

 On n'a guère d'informations sur les idées politiques et éducatives de Félix Cordouan. Son envie d'école correspondait, certes, à deux préoccupations initiales : la première purement matérielle, lui faisait espérer des profits intéressants. Mais la seconde, que nous avons peine à définir, portait sur une conception moderniste de l'éducation. Le pharmacien Tournel, l'avocat Clapiers, le négociant Vaille, le notaire Rosselly et les deux médecins Reynier et Fauchier (le maire), tous au conseil municipal, semblait cultiver des idées plus ou moins libérales.  Ils représentaient la minorité qui soutenait le principe de l'école mutuelle. Peut-être aussi parce que Cordouan était des leurs. Ces personnages se retrouveront aux affaires communales après les Trois Glorieuses, mais ne relanceront pas comme à Toulon ou à Grasse une nouivelle expérience...

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Commentaires
Le charqueador et le bagnard.
  • Plus aucune trace de lui... Pas même une pierre tombale. Deux frères nommés Jean-Baptiste : l'un mon aïeul, vice-consul de France au Brésil ; l'autre, bagnard condamné, en 1829, aux travaux forcés à perpétuité, pour crime contre la religion de l'Etat.
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