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Le charqueador et le bagnard.
27 octobre 2015

Caroline Biétrix

 

 

 

Extradition C.Biétrix.tiff

 

 

Journal l'Impartial, paraissant à la Chaux-de-Fonds, n°1316 du Mardi 7 avril 1885.

 

                                                                                          Caroline Biétrix.

 

   

Caroline Crosset (née Biétrix, le 6 mars 1852 à Lons-le-Saunier (Jura)).

Fille d'Antoine Marcelin Célestin Biétrix (1813-1870) et de Auguste Stéphanie Chavet (1830-1898)

Témoins à la déclaration de naissance: Charles Emile Magnin, négociant (sera maire de Pontarlier période 1900-1901 et 1904-1912) et Gustave Joseph Defrasne, limonadier, né le 31 mai 1842 à Pontarlier, décédé le 6 décembre 1879 à Pontarlier.

Elle épouse, à Pontarlier (?), Arthur Félix Crosset, né le 8 juin 1839, à Pontarlier, 25. Huissier, greffier de la justice de paix, il est (1880) trésorier de la Société des Ouvriers de la ville de Pontarlier.

Ils sont domiciliés au n°12, rue des Remparts.

Il décède le 6 juillet 1882 à Pontarlier.

 

Négociante, domiciliée à Pontarlier (25). Sans profession, veuve domiciliée à Epinal, rue St Michel, n°31 lors de son second mariage (avec Louis Auguste Richard, né le 7 mars 1859 à Epinal (Vosges), employé de commerce, domicilié alors à Epinal, Rue Lormont, n°13). Présents au mariage: Emile Albert, 54 ans, horloger, domicilié à Epinal, beau-frère de l'époux - Ernest Thomas, 41 ans, représentant de commerce, domicilié à Epinal, ami de l'époux - Jules Marin, 45 ans, entrepreneur, domicilié à Epinal, ami de l'épouse - Jules Ernest Mangin, 41 ans, marchand de vins, domicilié à Epinal, ami de l'épouse.

 

 

Grande liquidation des marchandises neuves après faillite, avec 40%de rabais:

A partir du lundi 2 février 1885 et pendant 15 jours consécutifs, le syndic de la faillite de Mme Veuve CROSSET de Pontarlier fera vendre à l'amiable et sur le comptoir les marchandises dépendant de cette faillite et qui consistent en: Lingerie, Bonneterie, Parfumerie, Mercerie, Parapluies, Ombrelles, etc...ainsi que le mobilier dépendant de ladite faillite et qui consiste en: lits garnis, tables, fauteuils, chaises bourrées, chaises cannées, guéridon, table de jeu, table à ouvrage, meubles de salle à manger, fourneaux, armoires, vaisselle, batterie de cuisine, linges de lit et de table, comptoirs, vitraux, glaces, et quantité d'autres objets dont le détail serait trop long. Au comptant et le 5% en sus.

(Etude de Maître AMIOT, notaire à Pontarlier, successeur de Maître LOISEAU)

Jusqu'au jour de la vente aux enchères, on continuera tous les jours de 9 h du matin à 6 h du soir à vendre  à l'amiable sur le comptoir et avec un grand rabais les marchandises neuves.

A partir du lundi 9 mars 1885, à Pontarlier, Grande Rue, on vendra aux enchères le mobilier dépendant de la faillite CROSSET.

19 avril 1885:

Les créanciers de la faillite Caroline BIETRIX, Veuve CROSSET, ancienne négociante à Pontarlier, qui n'ont pas encore fait admettre leurs créances au passif de la faillite, sont de nouveau convoqués, conformément à l'art.493 du Code de Commerce, à produire leurs titres et à comparaître, soit en personne, soit par un mandataire, à la réunion qui aura lieu le vendredi 8 mai 1885 à 3h de l'après-midi devant K. MARZLOFF, Juge-commissaire.

La vérificationdes créances sera définitivement close ledit jour à 6h du soir.

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Cour d'Assises du Doubs:

Rôle des Assises pour la session du 3ème trimestre qui s'ouvrira le 6 juillet sous la présidence de M. le Conseiller HOURS-HUMBERT:

- Le 6 juillet: BIETRIX Caroline, veuve CROSSET. Banqueroute frauduleuse.

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30 octobre 1887:

Les créanciers de lafaillite de dame Caroline BIETRIX veuve CROSSET, ancienne négociante à Pontarlier, sont invités à se rencontrer au Palais de justice à Pontarlier le samedi 5 novembre 1887 à 3h du soir pour y recevoir le dernier dividende afférent à leur créance. 

Le greffier du tribunal: COLARD

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Le 23 mai 1900, Caroline BIETRIX consent au mariage de Auguste Alphonsine Marguerite CROSSET; acte reçu Par Me HENRY notaire à Epinal.

 

 

 

 

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Commentaires
Le charqueador et le bagnard.
  • Plus aucune trace de lui... Pas même une pierre tombale. Deux frères nommés Jean-Baptiste : l'un mon aïeul, vice-consul de France au Brésil ; l'autre, bagnard condamné, en 1829, aux travaux forcés à perpétuité, pour crime contre la religion de l'Etat.
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