Les quatre frères abbés
Au sujet de Pierre, Jacques, François et Robert Garnier, les quatre frères abbés, je manque de documents. Si vous voulez m'écrire pour m'en communiquer, vous pouvez utiliser le contact situé dans la présentation du blog (anecdotes, photos, liens) . Vous pouvez mettre un commentaire directement sous l'article.
Merci pour votre participation.
Les quatre frères abbés
Georges Eugène Ernest Garnier, né le 11 avril 1871 à Wassy (Saint-Dizier), 52 ; décédé le 25 septembre 1940 à Paris et
Auguste Alphonsine Marguerite CROSSET, née le 31 juillet 1878 à Pontarlier, 25 ; décédée le 16 octobre 1960 à Mailly-le-Château, 89 se sont mariés le 23 juin 1900 à Paris, 6ème arrondissement.
Les 5 frères Garnier: Michel ,Pierre, Jacques, François, Robert
Mes grands-parents maternels ont eu sept enfants :
Pierre Alexis Alphonse Garnier
Anne-Marie Garnier, née le 9 septembre 1903, 141 rue de Rome, Paris 17ème ; décédée le 23 avril 1991 à Le Pas, 53.
Henri Louis Hubert Garnier, né le 5 juillet 1905, 141 rue de Rome, Paris, 17ème ; décédé le 22 novembre 1910 même adresse.
Jeanne Marcelle Garnier, née le 1er novembre 1907, id. ; décédée en 1963 à Autun.
Louis Marie François Garnier.
Jacques Marie Hubert Garnier.
Michel Louis Garnier, né le 26 janvier 1915, id. décédé le 22 mai 1955 à Verdun, 55.
Robert Jean François Garnier.
Simone Garnier, née le 11 décembre 1921.
Pierre Alexis Alphonse Garnier
né le 1er janvier 1902, 141, rue de Rome à Paris ; décédé le 15 janvier 1984 à Paris, 14ème.
Nomination :
" Par décision de S.E Mgr l'Archevêque , M. l'Abbé Pierre Garnier, Ier Vicaire de St-Eugène (9ème arr.), vient d'être nommé Premier Vicaire de Saint-Dominique.
M. l'Abbé Garnier est né en 1902, à Paris. Ordonné prêtre en 1926, il fut nommé vicaire à Ivry-Centre. Il en repartit en novembre 1947, après avoir porté avec générosité et talent la responsabilité impressionnante de rassembler une chrétienté autour de la chapelle St-Jean-Baptiste du plateau d'Uvry. Il nous vient de St-Eugène où il a exercé les fonctions de 1er Vicairependant près de 13 ans, et assuré le ministère sacerdotal auprès de plusieurs groupements de jeunesse et d'adultes.
Ainsi , la vie de M. Garnier se fait remarquer par sa stabilité ; deux postes en 34 ans, quelle continuité ! C'est un homme d'expérience !
Le cher abbé Mottier a cumulé pendant quelques mois le poids du 1er et du second vicariat. Qu'il en soit chaleureusement remercié.
Voici donc notre équipe sacerdotale complétée. Dieu en sera-t-il mieux servi et l'apostolat plus intense ? Cela dépend de nous, vos prêtres, d'abord, c'est évident ; mais aussi de vous, beaucoup, chers paroissiens. Priez pour votre clergé, aidez-nous, continuez à nous faire don de votre amitié."
R. Dock
Pierre Garnier a été nommé chanoine prébendaire à Notre-Dame de Paris.
Louis Marie François Garnier.
né le 2 février 1910, 141 rue de Rome, Paris ; décédé en 1989 à Paris.
Pierre, Jacques, Robert, François, concélébrant la messe à Etain.
(Les quatre chasubles ont été confectionnées par leur mère, Bonne-Maman)
Jacques Marie Hubert Garnier.
né le 13 avril 1912, 141 rue de Rome, Paris ; décédé février 1987.
Je remercie Monsieur Pascal Grosdidier qui m'a envoyé le message ci-dessous :
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Robert Jean François Garnier.
Né le 11 mai 1918, 141 rue de Rome, Paris ; décédé le 20 juillet 1988 à Guyaquil, Equateur.
Il fit une partie de ses études au petit séminaire de Verdun. Il entra chez les lazaristes en 1936 et reçut son ordination à Dax, le 29 juin 1945. Envoyé en mission en Equateur l'année suivante, il professa durant une vingtaine d'années dans un collège de Quito, puis de Conocoto. Mais cet homme bon et généreux préféra se dévouer au service des plus pauvres et des démunis, et ceux qui ont eu la chance de le rencontrer sur place ont pu mesurer le degré de bonté qui l'anima durant ces quarante-deux années de sacerdoce. Il fut curé d'un bidonville avoisinant Guayaquil et c'est là qu'il construira lui-même son église et son école. Et c'est comme aumônier de l'hôpital de cette ville qu'il termina sa vie qu'il sacrifia au service des autres.
Témoignage de Georges Garnier*
L'autel de la Vierge, dans l'église d'Inor, s'est orné dernièrement d'une plaque en souvenir du Père Robert Garnier.
Envoyé en mission en Equateur l'année suivant son ordination,il sera, pendant vingt ans professeur à Quito, puis curé d'un bidonville de Guayaquil. Là, après avoir officié dans une dizaine de chapelles, il construira son église et son école. C'est après huit ans d'aumônerie à l'hôpital de Guayaquil qu'il s'éteint le 20 juillet 1988. Il faut dire qu'il n'avait jamais eu une nuit tranquille pendant ces huit années.
En 1980, j'ai eu la chance, avec ma femme et ma soeur, d'aller lui rendre visite et, là, de constater à quel point il aimait l'Equateur et à quel point il s'était investi pour les pauvres.
D'ailleurs il prend la double nationalité, et à ma question : "Ne voudrais-tu pas vieillir près de nous ?" il répond : "Si, mais je ne le peux pas, car ici c'est chez moi et "ils" ne comùprendraient pas".
En juillet 1988, dans la lettre de son supérieur annonçant sa mort, celui-ci dit de lui :
"Je crois que le Seigneur lui a accordé le ciel ; il était un saint missionnaire."
Les jeunes, tous anciens enfants de choeur, pleuraient puisqu'ils avaient perdu leur "Père".
Et les gens disaient,en le voyant dans le cercueil : "Il ressemble très bien à la statue de Saint Vincent de Paul qui se trouve dans la chapelle."
Et il ajoute : "oui je le crois, surtout pour sa vie pleine, donnée aux pauvres, aux prêtres et à la formation du clergé."
La petite plaque gravée de l'église d'Inor n'est là que pour témoigner de la vie extraordinaire de cet homme si simple et si éloigné de ceux qui l'aiment.
Georges Garnier.
* Georges, mon cousin germain, est le fils de Michel, frère de Robert, ayant vécu à Inor, 55.
C'est à l'initiative de Georges que cette plaque a pu être apposée.
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