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Le charqueador et le bagnard.
9 mai 2015

Famille d'AUBERJON

du Blogspot "a bedehem.blogspot"

 

STFELIX 5.jpg

 

 

Variantes graphiques selon les siècles et les documents :

Auberjon, Auberhjon, Haubergeon, Aubergeon, Dauberjon
 
 
       Des généalogistes ont supposé que les Auberjon arrivés dans le Lauragais au XVIe siècle étaient issus de la souche dauphinoise des Auberjon de Murinais [1], mais ce rattachement, bien que mutuellement reconnu en 1824, n’est pas documenté.
       C'est de cette reconnaissance par le dernier Auberjon de Murinais, que découle le titre de marquis que va porter le chef de famille des Auberjon du Lauragais et que seront écartelées leurs armes.
       Sans écarter la possibilité de cette ascendance, un autre rattachement semble plus direct : il a existé dans le Vendômois, une famille de Haubergeon, détentrice de petites seigneuries, dont le représentant le moins mal connu est un certain Sezard (César) de Haubergeon, capitaine des gardes français d’Henri II en 1556. Au nombre des possessions de cette famille, on compte notamment une « terre de La Chauvalinière ». Or lorsque Louis d’Auberjon, le premier des Auberjon du Lauragais dont la filiation est suivie avec certitude (voir ci-dessous), acheta, le 1er décembre 1554, un domaine situé près de Fanjeaux, il changea son nom ancien de Pechgausy en La Chevalinière, nom qui, par la suite, sera parfois accolé à celui d’Auberjon. 
       Le fait que Louis d’Auberjon donne à sa terre nouvellement acquise dans le Lauragais un nom qui était traditionnellement celui du fief des Haubergeon du Vendômois accrédite l’hypothèse d’une communauté d’origine d’autant plus facilement que celui-ci arrive dans le Lauragais, en 1543, dans la suite de Madeleine de Bourbon, fille du duc de Vendôme, Charles de Bourbon (1489-1537). Il paraît donc plausible d’estimer que Louis d’Auberjonétait un de ces cadets de famille qui, faute de perspectives, quoique non dépourvu de fortune, se mit au service de son suzerain pour élargir ses horizons. Le milieu dans lequel évoluent les Auberjon au début de leur établissement dans le Lauragais semble, au demeurant, perpétuer l’orbite d’influence des ducs de Vendôme puisque, jusque dans les années 1630, les Auberjon feront alliance à plusieurs reprises avec les familles de Marion et de Capriol, elles-mêmes au service des Bourbons avant même l’accession d’Henri de Navarre (duc de Vendôme en 1562), au trône de France. 
[1] Cf. La Chesnaye des Bois, Recueil de généalogie, 1786, p. 12 : « on présume que cette famille [les Auberjon du Lauragais] pourrait bien être issue des Auberjon de Murinais, du Dauphiné, quoique ses armes soient différentes. On n’en trouve aucun vestige, mais ce qui semble autoriser cette présomption, c’est que le nom d’Auberjon n’est point commun ».
  
       I Louis d’Auberjon était un protégé de Madeleine de Bourbon (1520-1569) et d’Eléonore de Bourbon (1532-1611), filles de Charles de Bourbon et tantes d’Henri de Navarre. Lorsque celle-ci furent successivement appelées à devenir prieures de l’abbaye dominicaine de Prouille, prieuré royal depuis 1516, il les suivit et fit, près de Fanjeaux, l’acquisition de plusieurs terres notamment en 1549, 1552 et 1557 et du fief possédé par l’évêque et le chapitre [de la Cathédrale Notre-Dame] d’Alet dans la seigneurie de Payra (quittances mentionnées dans l’inventaire des biens de Barthélemy Capriol, sgr. de Payra, A.D. Aude 1741 B 2153) ainsi que la seigneurie de Pechgausy (Pech-Gauzy ?), achetées le 1erdécembre 1554 à François de Sabbatier, son beau-père, auquel il donna le nom de « La Chevalinière ».
 
Le 26 février 1549, il se maria à Lise, dite Lisette, fille de François de Sabbatier / Sabathier et de Catherine Julien [2]Louis est inhumé le 14 novembre 1555 en la chapelle Saint-Eloy de Fanjeaux où sa postérité a droit héréditaire de sépulture. Ne rêvons pas, cette chapelle n’existe plus !  
Lise décède en 1611 (peut-être).Durant leurs six années de mariage, ils eurent sept enfants : 
  • Antoine, archer dans la compagnie de M. de Joyeuse en 1573 ; sans alliance ; 
  • Charles, mort sans alliance ; 
  • François, tué par les huguenots lors de la bataille de Coutras du 20 octobre 1587 lorsque l’armée protestante d’Henri de Navarre battit l’armée catholique d’Henri III conduite par le duc de Joyeuse ; 
  • Jehan, marié à Isabeau de Marion de Gajad’où la postérité, ci-dessous ; 
  • Éléonore, mariée à Pierre de Falgous de Saissac, d’où postérité ;  
  • Madeleine, religieuse dominicaine à Prouille, profession le 21 août 1560 ou 9 octobre 1569 ; 
  • Marguerite, religieuse dominicaine à Prouille, profession le 8 nov. 1579. 
[2] Catherine Julien, veuve de Jean Garrigue et fille de Bernard Julien, sgr de Saint-Martin-le-Vieux et Lausil, et de Juliane Vilard.
       II Jehan d’Auberjon, sieur de La Chevalinière, servit dans les compagnies franches de Mirepoix (certificat en 1618), a convolé deux fois :
- par contrat passé à Fanjeaux le 20 décembre 1582, avec Isabeau de Marion, fille de Jean de Marion, seigneur de Gaja et de Maza, et de Marie de Restes [3]Isabeau trépasse le 19 novembre 1598 ; dont la postérité ;
- par pacte de mariage enregistré le 27 nov. 1604, avec Jeanne de Routier, du lieu de Saint-Denis (Guillaume Robes, notaire de Saint-Denis, A.D. Aude B 24). Sans descendance.
Jehan teste le 19 décembre 1615 ou le 19 décembre 1629. D’Isabeau, il a eu trois enfants :
  • Jean-Françoisd’où la postérité, ci-dessous ; 
  • Louise, morte sans alliance le 8 juillet 1646 à La Force (11), inhumée à ND de Fanjeaux ; 
  • Marie Diane, sans alliance, teste le 11 janvier 1632 en faveur de son frère aîné chez Ribairan, notaire de Villasavary (11).

 [3] Marie de Restes, fille de Philippe de Restes et de Marguerite Pradines.  


       III Jean-François d’Auberjon, sieur de La Chevalinière, naquit vers 1595, ou peu avant. Et il teste à Mirepoix le 27 août 1667 avec des codicilles les 12 janvier et 27 août 1668.
Le 4 juin 1645, il est témoin du pacte de mariage de Jean de Rahon et de Françoise de Vaissières « assisté de noble Jean François Dauberjon, sieur de La Chevalinière, Pierre et Raymond de Marion ses cousins » (Pierre Antoine, notaire de La Force, A.D. Aude B 1993).
Jean-François épousa par contrat du 4 janvier 1629 (Milhau, notaire à Fanjeaux) Françoise de Marion, sa cousine, fille de Raymond de Marion [4], seigneur de Las Courtines [en Lauragais] et de Catherine Ogier. Françoise est citée le 19 novembre 1677 comme témoin au pacte de mariage de noble Alexandre de Saint-Etienne de Carmaing et d’Isabeau de Marion (sa nièce) en tant que « veuve de feu noble Jean-François Dauberjon, sieur de La Chevaliniere » (François-Germain Sirvet, notaire de Fanjeaux, A. D. Aude B 2003). Cinq enfants sont issus du couple : 
  • Pierre, seigneur de La Chevalinière, décédé en 1682 après avoir testé à Fanjeaux le 23 novembre de cette même année ; marié le 12 septembre 1670 à Louise de Nobles d’Esplats [5] de Saint-Amadour, qui est encore vivante en 1699 ; dont : 
    • Pierre, sans alliance 
  • Marie, qui épouse le 12 septembre 1670 avec Léon d’Orbessan de Saint-Aulère, capitaine au régiment d’Aumont. Elle apporte en dot le domaine de La Chevalinière, mais son fils François d'Orbessan, célibataire, testera en faveur de son neveu Antoine d'Auberjon à qui reviendra cette propriété ; 
  • Raymond, marié le 12 février 1670 avec Suzanne Dumas ; d’où la postérité, ci-dessous ; 
  • Gloriande, qui teste le 30 décembre 1685, mariée par contrat du 4 février 1650 devant Thomas de Clerc, notaire à Fanjeaux, et par célébration du 6 novembre 1650 à La Force, (avec dispense de parenté) avec Gabriel de Capriol, sgr. de Payra, veuf de Brunette de Solignac ; dont postérité ; 
  • Jeanne, mariée après 1678 à Simon de Jean, à Fanjeaux ; 
  • Françoise, née le 3 octobre 1643 à La Force (11).
Pour Pierre et Raymond, il y eut des difficultés à prouver leur noblesse (voir ci-dessous à la note [6]), mais celle-ci leur fut néanmoins justement confirmée le 3 novembre 1697 et le 23 février 1788).
[4] Raymond de Marion épousera en secondes noces Gloriande de Loubens-Verdalle.
[5] Louise de Noble d’Esplats, fille de Jean de Noble d’Esplats et de Marguerite d’Orbessan de Saint-Aulaire. Celle-ci est mentionnée comme « veuve de Pierre d’Auberjon, seigneur de la Chevalinière » dans la charte de fondation de la commanderie de Plagnes (18 sept. 1685) en tant que vendeuse d’un terrain (cf. M. A. du Bourg, Ordre de Malte. Histoire du Grand-Prieuré de Toulouse, Toulouse : Sistac & Boubée, 1883, p. 162). Le samedi 26 septembre 1699, par acte passé « au château de La Chevalinière, au diocèse de St Papoul, sénéchaussée de Lauraguais », elle fait donation à sa fille Marie de 1500 louis. (François Valette notaire de Fanjeaux).

 


[6] Lors de la recherche générale sur la noblesse de France ordonnée par Louis XIV, Pierre d’Auberjon adressa à l’intendant du Languedoc des pièces généalogiques jugées inadéquates. Le 29 août 1668, il fut condamné, par suite, à une amende de 436 livres pour usurpation de noblesse. Refusant cette décision et continuant à se prévaloir de ses qualifications, Pierre d’Auberjon fut condamné à une autre amende portée, cette fois, à 2000 livres. Toutefois, ce n’est pas à lui, mais à son cadet Raymond, habitant Gramazie, que l’amende fut, par erreur, imputée. Ce dernier se tourna alors vers le nouvel intendant du Languedoc, Nicolas de Lamoignon de Basville, qui, dans un jugement souverain rendu à Montpellier le 3 novembre 1697, reconnut les erreurs commises par son prédécesseur, déclare nulles et non avenues les condamnations en usurpation, et confirma la famille d’Auberjon dans la noblesse. L’extraction d’origine de la famille d’Auberjon sera confirmée dans un arrêt rendu le 23 février 1788 par le roi Louis XVI. Cet épisode semble trouver son origine dans un quiproquo bureaucratique car dans les Jugements sur la noblesse du Languedoc, Généralité de Toulouse prononcés par le surintendant Claude Bazin de Bezons (publiés dans Léon Ménard et Charles d’Aubais, Pièces fugitives pour servir à l’histoire de France, tome II, Paris : Chaubert & Hérissant, 1754), la généalogie est bien mentionnée au nombre de celles dont la noblesse est maintenue, depuis Louis jusqu’à Pierre « sgr. de la Chevalinière », mais sous le seul nom « d’Auberger » (p. 6, n° 650 = pièce XIX, p. 9-10, n° 650, dans la réédition s. d. du XIXe s.). Or aucune famille noble du Languedoc n’a jamais porté ce nom. Il paraît donc que les services de Bezon, sur la foi des documents généalogiques produits par Pierre d’Auberjon, maintinrent dans la noblesse une famille d’Auberger qui n’a jamais existé, en la refusant, par conséquent, à la famille d’Auberjon. La même erreur se retrouve jusque dans A. Brémond, Nobiliaire Toulousain…, Toulouse : Gibrac, 1863, tome I, p. 39, où les deux frères sont cités sous des noms de familles différents : Pierre d’Auberger et Raymond d’Auberjon.
       IV Raymond d’Auberjon, écuyer, seigneur de La Chevalinière. 
 
       Baptisé le 27 mai 1645 à La Force (11), il épouse le 12 février 1670 par contrat à Fanjeaux (Antoine, notaire) et le 11 février 1671 à Gramazie Suzanne Dumas, fille deJean Dumas et d’Isabeau de Tourdes. Venu s’établir à Gramazie, dans le diocèse de Carcassonne, Raymond fait enregistrer son blason « de sable à une tierce d’or » à l’armorial général en 1696, est confirmé dans sa noblesse le 3 novembre 1697, et teste le 6 mars 1701. Mort en 1703 à Gramazie. Cinq enfants sont issus de son mariage :
  • Jean, membre de la maison militaire de Louis XIV comme garde du corps du roi dans la compagnie de Noailles, prend son congé de retraite le 26 mars 1697. Marié à demoiselle Brugelès, sans postérité ; 
  • Louis, mort sans alliance ; 
  • François Pierre, d’où la postérité, ci-dessous ; 
  • Louise, morte fille ;  
  • Jeanne, mariée à Gaspard de Bault, de Ferran en Razès (11).
       V François d’Auberjon
écuyer, seigneur de La Chevalinière, baptisé le 28 janvier 1685 à Gramazie, mort entre 1706 et 1710, peu après son mariage célébré à Carcassonne paroisse de Montlegun le 13 avril 1706 (contrat du 24 janvier de la même année) avec Suzanne de Lasset, fille de François de Lasset [7], seigneur de Gaja et Marseillens, et de Jeanne de La Roque-Fontiès 
 
Mariage François d'Auberjon - Suzanne de Lasset
Suzanne est décédée en 1713 ou 1714. Ils habitaient Mazerolles et eurent un fils (au moins) [8] :

[7] François de Lasset, sgr de Gaja et Mazerolles, maintenu noble en 1668, fils de Paul de Lasset et de Isabeau Nigri de La Redorte (x 22/08/1616), x 21/10/1664Jeanne de La Roque-Fontiès, + 03/03/1714 Carcassonne psse Saint-Michel, fille de Gabriel de La Roque-Fontiès et d’Antoinette de Saint-Ravy.  
[8] Peut-être deux : au baptême de Suzanne d’Auberjon, fille de Jean et Marianne de Fonds, il y a la présence de Louis d’Auberjon, oncle.


       VI Jean d’Auberjon, écuyer, seigneur de La Chevalinière naquit le 24 janvier 1707, et mourut à Gramazie le 4 avril 1761. Il se maria deux fois :
 
 
- par contrat du 10 avril 1731 passé à Limoux devant le notaire Castel, et célébration du 11 janvier 1731 en la paroisse Saint-Martin, avec Marguerite Andrieu, née le 21 avril 1711 à Limoux, paroisse Saint-Martin, fille de Martin d’Andrieu [9], juge criminel à Limoux et de Marie-Anne de Fonds [10] d’où six enfants :
  • Martin, né vers 1732, décédé le 3 octobre 1761, officier au régiment de Béarn en 1746 (à 14 ans), puis dans le Royal-Artillerie avant de devenir commandant de l’artillerie au fort Sainte-Marguerite aux Îles de Lérins. Sans lignée ; 
  • Marie-Anne, religieuse dominicaine à Prouille, profession en 1752 ; 
  • Antoine, d’où la postérité, ci-dessous ;  
  • Elisabeth Isabeau, ° 30 août 1738 à Gramazie, religieuse dominicaine à Prouille, profession en 1758 ;  
  • Jean, né le 4 janvier 1741 à Gramazie et y décédé le 15 décembre 1756 ; 
  • Hyppolite, né le 25 décembre 1743 à Gramazie et mort en bas âge.
Marguerite Andrieu testa le 23 juin 1746 et mourut le 2 juillet suivant à Gramazie. 

Jean d’Auberjon épousa en secondes noces :
- par contrat du 25 avril ou juin 1747, Anne de Fonds, (trace en janvier 1765), fille de Guillaume de Fonds, conseiller du roi à la sénéchaussée de Limoux, et d’Isabeau de Barry, d’où une fille :
  • Suzanne, née le 15 novembre 1751 à Gramazie, mariée le 30 octobre 1770 à Limoux, paroisse Saint-Martin, à Jean-Jacques de Cassaignau de Brasse, fils d’Adrien et de Marie Pineau ; dont postérité.
[9] Martin Andrieu, conseiller du roi, juge au présidial de Limoux, fils d’Antoine Andrieu, bourgeois de Limoux et de Marguerite de Rivoire, se marie à Limoux paroisse Saint-Martin le 11/07/1707 avec la suivante :
[10] Marie Anne de Fonds, née 07/10/1674 Limoux psse Saint-Martin, fille de Guillaume de Fonds, consul de Limoux, et de Cécile de Bousquet (x 04/06/1662 Limoux psse St-Martin.


       VII Antoine d’Auberjon, seigneur de La Chevalinière. (v 1737-1782)
Dans le dernier quart du XVIIIe siècle, Antoine, né vers 1737,  est le seul descendant mâle de la lignée. Entré jeune dans les armes, il est lieutenant de Milice (1746), sous-lieutenant au régiment de Monaco (1746), lieutenant (1751) et capitaine au régiment des Flandres (1755). Il participa aux batailles de Rocourt (11/10/1746 contre les autrichiens) et de Lauffeld (02/07/1747 contre écossais et hollandais). En 1771, il prend son congé de retraite et est fait chevalier de Saint-Louis.

 

 
 Après avoir hérité du domaine de Gramazie, acheté par son arrière-grand-père Raymond, il hérite également, cette même année, du domaine de la Chevalinière à la faveur du testament de son oncle François d’Orbessan. Il se marie le 6 juillet 1772 à Limoux, paroisse Saint-Martin avec Jeanne-Marie Duston, baptisée le 6 février 1749 à la paroisse Saint-Martin de Limoux, fille de Jean Duston [11], secrétaire du roi, fabricant et marchand drapier à Limoux, seigneur de Saint-Martin, et de Marie Rouch [12].
Antoine d’Auberjon teste à Limoux le 4 mai 1782 et y meurt le lendemain, inhumation à la paroisse Saint-Martin.
Un « d’Auberjon de La Chevalinière » prend part à l’assemblée des gentilshommes du diocèse de Narbonne et signe « Auberjon de la Chevalinière » son adhésion au Mémoire sur le droit qu’a la noblesse du Languedoc de nommer ses députés aux états généraux du royaume… Le 27 janvier 1789, il fait partie des représentants de la noblesse à l’assemblée des trois ordres de la sénéchaussée de Limoux.
Qui est-ce ? Antoine et Martin étant morts, La solution du fils aîné est celle qui vient à l'esprit, mais à 17 ans, celui-ci est encore loin de la majorité légale, qui est à 25 ans, sous l'ancien régime. 
Une autre solution serait la veuve. En effet, celle-ci avait procuration pour agir au nom de ses fils mineurs, puisque c'est elle qui, en 1787, fait appel du rejet de la candidature d'un de ses fils à l'Ecole militaire (d'où l'arrêt du 23 févr. 1788 confirmant l'extraction d'origine de la famille d'Auberjon). La convocation aux Etats étant un acte juridique, elle avait plausiblement toute qualité pour agir.
De son mariage, sont issus six enfants :
  • Jean Antoine Paul Serge, (1772-1832), descendance ci-après ;  
  • Jean Pierre [13], (1775-1848), élève à Sorèze de 1783 à 1790, capitaine de frégate, chevalier de Saint-Louis, sous-préfet de Limoux, chevalier de la légion d’honneur ; sans alliance ;  
  • Elisabeth Marquette-Jacquette [14], (1776-1857), mariée à Gramazie le 28 frimaire an V = 18/12/1796 à Joseph Auguste d’André [15], maire d’Azillanet (66), dont postérité ;  
  • Antonin (dit Antoine) François Marie [16], (1777-1863), membre du conseil municipal de Limoux en 1812, chef de bataillon de la garde nationale à Limoux 1815, sous-préfet de Limoux : 07/03/1822, chevalier de la Légion d’honneur (19/05/1825) ; sans alliance ;  
  • Germain Marcel [17], (1779-1862), élève à Sorèze de 1789 à 1796. Il devait avoir du caractère [18] ; sans alliance ;  
  • Elisabeth Isabelle [19], (1781- ?), épouse à Gramazie, par contrat du 21 févr. 1803 [2 ventôse an XI], et célébration du 1er mars de la même année [10 ventôse an XI], Sylvestre Papoul Villagre [20], cultivateur à Sainte-Valière, village du Minervois dans l’Aude ; dont postérité.
[11] Jean Duston, ° 18/08/1706 Limoux psse St-Martin, x 02/09/1744 Limoux psse St-Martin, Marguerite Rouch. Ils auront également comme enfant Jean-Pierre d’Uston de Villeréglan, créé baron d’empire le 18/07/1813, ° 20/02/1751 Limoux. Jean Duston était fils d’autre Jean Duston, marchand, (1662-1739) qui x 23/02/1700 Limoux psse St-Martin, Marie-Anne Huleau.
[12] Marguerite Rouch, ° 12/04/1717 Limoux psse St-Martin, + ap 1779, fille de Mathieu Rouch, marchand drapier à Limoux, et d’Anne-Marie Delmas (x 14/02/1713 Limoux psse St-Martin.

 

[13] Jean-Pierre d’Auberjon, ° 01/01/1775 Gramazie 11, + 19/06/1848 Limoux 11.

 

[14] Elisabeth Marquette Jacquette d’Auberjon, ° 23/04/1776 Limoux psse St-Martin, + 02/08/1857 Azillanet 34.

 

[15] Joseph Auguste d’André, ° 08/12/1767 Azillanet 34, + 04/08/1850 Azillanet 34.

 

[16] Antonin François Marie d’Auberjon, ° 04/10/1777 Limoux 11, + 20/03/1862 Limoux 11.
[17] Germain Marcel d’Auberjon, °03/11/1779 Gramazie 11, + 22/03/1862 Limoux 11. 
[18] « C'est que la jeunesse de cette époque, née pendant les orages de la Révolution; était d'une autre allure que la nôtre; tous, les Samuel de Panat, les Marin de Voisins, les Jules de Rességuier, les Germain d’Auberjon, les Montbel, les Baour, les Guiraud, les Soumet, etc., avaient le diable au corps; tous, réfractaires ou patriotes, avaient vu de près l'échafaud et, coutumiers de toutes les violences comme de toutes les audaces, avaient librement développé, dans le désordre des temps, leurs puissantes individualités; tous, en un mot, étaient des caractères, et ainsi s'explique comment et pourquoi, avec de tels hommes, put se fonder l'Empire » Mémoires de l'Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse, série 10, tome 11 (1901), p. 100.

 

[19] Elisabeth Isabelle d’Auberjon, ° 30/08/1781 Limoux 11, peut-être décédée à Toulouse…
[20] Sylvestre Papoul Villagre, ° 29/12/1775 Saint-Papoul 11, élève de Sorèze en 1786 ; il fait changer son nom en Villagre de Viguier de Sainte-Valière le 23/12/1817. Leurs descendants écrivent Vilagre avec un seul « l ».


       VIII Jean Antoine Paul Serge d’Auberjon, marquis d’Auberjon (1772-1832).
 
    Né à Limoux, le 12 décembre 1772, et décédé à Gramazie le 25 août 1832, marié à Toulouse le 6 juillet 1802 [17 messidor, an X] avec Marie Marguerite Marquette de Morier de Mourville qui apporte en dot le château de Saint-Félix de Caraman (Saint-Félix-Lauragais). Elle était née à Saint-Félix-Lauragais le 19 mai 1775 et décédée à Gramazie le 8 mai 1851. Celle-ci fille de Robert de Morier [21] et de Cécile de Lassus de Labarthe [22] ;
Paul sera député de l’Aude, arrondissement de Castelnaudary de novembre 1820 à 1823 (du parti constitutionnel), de 1824 à 1825 (du parti ultra), préfet des Pyrénées-Orientales le 1er septembre 1824, puis préfet des Charentes le 3 mars 1828, avant de prendre son congé de retraite le 2 octobre 1828,  gentilhomme honoraire de la chambre du roi en 1830.
Elevé à la dignité de marquis par lettre patente du 3 août 1824 confirmant l’extension du titre jusqu’alors porté par les Auberjon de Murinais depuis 1771, la parenté avec cette famille du Dauphiné, quoique jamais prouvée, ayant été admise par Guy-Timoléon d’Auberjon de Murinais (1759-1831) [la famille d’Auberjon de Murinais s’est éteinte avec le fils de ce dernier, Charles, 1804-1872].
Paul réside à Saint-Félix, à la préfecture de Perpignan, et, à Paris, rue Taranne (disparue lors du percement du boulevard Saint-Germain).
De son mariage sont issus 6 enfants :
  • Edmond d’Auberjon [23] (1809-1833), marié à Perpignan 66 le 11 septembre 1833 à Marie Hyacinthe de Poey d’Avant [24] (1811-1882), dont :  
    • Monique d’Auberjon [25], (1835- ?) épouse à Gramazie le 12 mai 1857 Eugène de Beauxhostes [26], dont descendance sans suite ; 
    • Paul d’Auberjon [27], (1837- ?) sans postérité de Cécile Sarramia ; 
    • Robert d’Auberjon [28], (1838- ?) mort enfant ; 
    • Louise d’Auberjon [29], (1841-1912) épouse à Gramazie le 18 août 1861 Alfred de Cours [30], (1826-1867), dont postérité. 
  • Antoine d’Auberjon [31], (v 1807-1879) prêtre du diocèse de Carcassonne et chanoine honoraire de Lyon (1828). En 1833, il habite Castelnaudary (11), et il est curé de Bram (11) en 1877 ; 
  • Théophile d’Auberjon [32], (1811-1831), décédé célibataire à 20 ans ; 
  • Germain Elie dit Eliacin d’Auberjon [33] (1812-1841) épouse à Toulouse le 11 nov. 1839 Pauline de Raymond-Cahuzac [34], dont : 
    • Albert d’Auberjon, né entre 1840 et 1842, épouse Marie de Joly de Bonneau, sans descendance. 
  • Louis d’Auberjon (1815-1873), marié à Toulouse le 16 février 1841 avec Marie-Félicité de Mauléon-Narbonne de Nébias (1818-1882) dont descendance ci-dessous ; 
  • Joséphine d’Auberjon [35], né le 16 décembre 1817, décédée le 29 juin 1828 à Gramazie, âgée de 10 ans.
[21] Robert de Morier, sgr de Saint-Félix, ° 20/02/1748 Saint-Félix-Lauragais, + 1794, x 05/07/1774 Toulouse psse St-Etienne. Son grand-père Joseph Morier, alias Maurier, avait acheté le château et seigneurie de Saint-Félix au marquis de Chambonas. Le fils de Robert, autre Robert de Morier (1781-1837) resté célibataire, sera maire de Saint-Félix et conseiller général en 1822.
[22] Marie-Madeleine Cécile de Lassus, ° 22/11/1753 Montréjeau 31, + 1812, fille de Pierre de Lassus, baron de Labarthe et de Neste, (1717-1784) conseiller au parlement de Toulouse, juge au marquisat de Montespan, et de Dominiquette Duffo ou Dufaux, très riche héritière mariée à 14 ans.

 

[23] Jean Pierre Eustache Edmond d’Auberjon, ° 25/03/1809 Gramazie 11, + 12/10/1853 Gramazie 11.

 

[24] Marie Hyacinthe de Poeydavant ou de Poëy d’Avant, ° 01/08/1811 Naples (Italie) + 28/01/1882 Poitiers 86.

 

[25] Marie Monique d’Auberjon, ° 04/05/1835 Perpignan 66.

 

[26] Joseph Eugène de Beauxhostes, ° 24/07/1826 Narbonne 11.

 

[27] Paul d’Auberjon, ° 09/04/1837 Perpignan 66, x 14/11/1872 Caudecoste 47 Cécile Sarramia, ° 02/12/1849 Agen 47.

 

[28] Robert Antoine d’Auberjon, ° 17/10/1838 Gramazie 11.

 

[29] Marie Raphaëlle Louise d’Auberjon, ° 14/01/1841 Perpignan 66, +03/01/1812 Angers 49.

 

[30] Alfred de Cours, ° 14/05/1826 Toulouse 31, + 16/05/1867 Castelsarrasin 82 en son château de Lavalade.

 

[31] Antoine Marie Joseph Maxime d’Auberjon, prêtre.

 

[32] Marie Antoine Théophile d’Auberjon, ° 25/02/1811 Gramazie 11, + 26/11/1831 Gramazie 11.

 

[33] Antoine Marie Germain Elie dit Eliacin d’Auberjon, ° 24/07/1812 Gramazie 11, + 13/09/1841 Limoux 11.

 

[34] Marie Thérèse Victoire Pauline de Raymond-Cahuzac, ° 06/08/1816 Villefranche de Lauragais 31.

 

[35] Joséphine d’Auberjon, ° 16/12/1817 Gramazie 11, + 29/06/1828 Gramazie 11.
IX Marie Louis Antoine Etienne d’Auberjonmarquis d'Auberjon [36], (1815-1873)
 
M. Félicité de Mauléon-N.
 
Louis d'Auberjon, député
Chevalier de la Légion d’honneur (1868), député de la Haute-Garonne à l’Assemblée nationale à partir du 8 février 1871 (parti conservateur), conseiller général du canton de Revel (8 octobre 1871).
 
Mathieu-Ant. de Mauléon-N.
Il épouse à Toulouse le 16 février 1841 Marie-Félicité de Mauléon-Narbonne de Nébias [37], fille de Mathieu Antoine de Mauléon-Narbonne de Nébias [38](1788-1854) et de Nathalie Henriette de Bruyères-Chalabre [39] (1797-1871), qui apporte en dot le château de la Pomarède.
Louis d’Auberjon décède à Toulouse le 26 avril 1873, 19, rue Ninau (sa résidence ou celle du marquis de Puivert ?).
Le couple donna naissance à treize enfants :
  • Marie Antoinette d’Auberjon [40] (1842-1892), religieuse de Notre-Dame du Cénacle 1875 ; 
  • Marie Nathalie d’Auberjon [41] (1843-1925), mariée à Saint-Félix-de-Lauragais les 28 & 29 avril 1865 avec Pierre Jean Baptiste Marie, dit « Georges » des Cordes [42] (1837-1903), dont postérité ; 

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  • Alfred d’Auberjon [43] (1844-1919), marquis, mari de mon arrière-grande-cousine au 6ème degré, est né le 18 septembre 1844 à Saint Félix Lauragais, 31. Chevalier de la Légion d'Honneur. Maire de Saint Félix Lauragais.
  •  
    Alfred d'Auberjon
    élève à Sorèze 1856-1861, officier de cavalerie, fit la campagne de 1870-71, LH 1872, maire de Saint-Félix-Lauragais, marié à Paris VIII le 22 mars 1873 à Aline Jenty [44] (1849-1906), dont : 
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    • Louis d’Auberjon, (tonton Louis), marquis, né le 25 décembre 1873, et décédé le 3 novembre 1945 ; célibataire, pour que le nom d’Auberjon se perpétue, il avait adopté son neveu Jacques de Roquette Buisson, né le 20 novembre 1913, élève à Sorèze de 1929 à 1932, qui fut tué à l’ennemi, célibataire, le 20 mai 1940 à Fontaines les Croisilles (62) au 12° Cuirassiers ; Louis fut le dernier mâle porteur du nom ; 
    • Il était mon Grand cousin au 7ème degré.
    • Françoise d’Auberjon, née le 15 avril 1878, décédée en 1964, avait épousé le 14 avril 1904 Alfred de Bastard (baron), né le 4 septembre 1874 et décédé le 12 septembre 1932 ; dont postérité ; 
    • Marie Isabelle d’Auberjon, (tante Bellot), née à Orphin 78, décédée le 15 mars 1945 à Verdalle, qui avait épousé à Saint-Félix-Lauragais le 26 septembre 1905 Bernard de Roquette-Buisson, né à Toulouse le 12 septembre 1871, et décédé à Toulouse les 24 mars 1931 ; dont postérité. 
  • Edmond d’Auberjon [45] (1846-1930), vicomte, élève à Sorèze 1856-1862, Saint-cyrien de la promotion de Vénétie (1865-1867)
     
     
    sous-lieutenant au 7e régiment de dragons, détaché à l’école de Saumur comme sous-lieutenant d’instruction. Après la guerre de 1870, chef d’escadron au 3e régiment de chasseurs. Chevalier de la légion d’honneur 08/10/1889 voir article du blog le concernant ; marié à Paris VIII le 18/02/1879 à Blanche Jenty [46] (1858-1946), sœur de la précédente, dont : 
    • Marie-Madeleine d’Auberjon (tante Mimi) née le 17/12/1879 à Paris VIII, infirmière sur le front durant la première guerre mondiale ; "Mademoiselle" a été la bienfaitrice de Verdalle (infirmière au service des habitants, construction de l’école privée catholique, don de sa propriété de Verdalle aux sœurs de la Croix de Lavaur…). Dernière porteuse du nom d'Auberjon, elle est décédée à Verdalle (81) le 17 septembre 1974 ; 
    • Charles Antoine d’Auberjon, officier, né à Paris VIII le 6 septembre 1882, tué à l’ennemi à Montepillois 60 le 2 septembre 1914, célibataire ; En voir plus sur ce blog : les oncles tués en 14 
    • Paul Serge d’Auberjon, officier, né à Valenciennes 59 le 11 juin 1885, tué à l’ennemi à Dolving (Lorraine allemande) le 18 août 1914, célibataire ; En voir plus sur ce blog : les oncles tués en 14 
    • Charlotte Marie d’Auberjon, née le 5 novembre 1890 au château de Saint-Félix-Lauragais, décédée à Paris XV le 2 juillet 1968 ; elle avait épousé à Paris VIII le 6 juin 1923 Henri Marie Charles dit Carl Beauvarlet de Moismont, né à Luneville le 22 août 1879, mort aux Baléares le 19 janvier 1966 ; dont postérité. 

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  • Edouard d’Auberjon [47] (1847-1905), élève à Sorèze 1856-1860, fut au 16° régiment d’artillerie, mal marié avec une danseuse, dont un enfant myopathe mort très jeune ; 
  • Marie Amélie d’Auberjon [48] (1849-1913), mariée à Saint-Félix-Lauragais le 15 février 1875 àMarcel de Mas-Latrie [49] (1844-1920), magistrat démissionnaire lors des lois iniques, dont postérité ; 
  • Marie Thérèse d’Auberjon [50] (1851-1852), morte à un an ; 
  • Joseph Charles Maxime d’Auberjon [51] (1852-1857), mort à quatre ans ; 
  • Marie Anne d’Auberjon [52] (1854-1942), mariée à Saint-Félix-Lauragais le 28/07/1873 à Edgar de Susbielle [53] (1843-1935), dont postérité ; 
  • Marie Antoine d’Auberjon [54] (1856-1857), mort à presque un an ; 
  • Pierre Dominique d’Auberjon [55] (1858-1902), filleul de Lacordaire, marié à Bordeaux paroisse de Lyme le 5 mai 1882 avec Marie Aurélie Marguerite Mathieu de Boissac [56] (1861-1914), Ils résidaient au château de la Pomarède (11). Dont : 
    • Marie Louise d’Auberjon née le 1er avril 1883, décédée en 1968, sans postérité d’Ernest (Maurin) de Brignac, né à Montpellier le 8 décembre 1869, mort à Paris le 10 octobre 1927. 
  • Charles d’Auberjon [57] (1860-1927), lieutenant de cavalerie (au 1er Spahis en 1899), officier de la Légion d’Honneur (1917) résidant à Saint-Félix, marié à Germaine de Batz de Trenquelléon ; sans postérité ; 
  • Marie Elisabeth dite « Isabelle » d’Auberjon [58] (1861-1922), religieuse des Dames de la Retraite…, qui rejoint la vie civile après les expulsions de 1903, infirmière-major à la Société de secours aux blessés militaires (SSBM) sur le navire-hôpital « Divona » ; médaille des épidémies : bronze 01/01/1917, puis vermeil 30/09/1919, médaille de la reconnaissance française : argent 04/12/1919, Croix de la Miséricorde (Serbie), Médaille d’argent de Sainte-Anne (Russie) ; célibataire.

 

[36] Marie Louis Antoine Etienne d’Auberjon, ° 10/09/1815 Gramazie 11, + 26/04/1873 Toulouse 31.
[37] Marie-Félicité de Mauléon-Narbonne de Nébias, ° 02/03/1818 Chalabre 11, + 05/01/1882 Saint-Félix-Lauragais 31.

 

[38] Mathieu Antoine comte de Mauléon-Narbonne de Nébias, °04/12/1788 Nébias 11, + 09/10/1854 Chalabre 11, x 20/05/1817 Chalabre 11 la suivante :

 

[39] Nathalie Henriette de Bruyères-Chalabre, ° 07/03/1797 Londres (GB), + 12/10/1871 Toulouse 31.

 

[40] Marie Antoinette d’Auberjon, °12/12/1842 Limoux 11, + 29/11/1892 Turin (Italie).

 

[41] Marie Nathalie d’Auberjon, ° 08/05/1843 Saint-Félix-Lauragais 31, + 1925 Paris.

 

[42] Pierre Jean Baptiste Marie, dit « Georges » comte des Cordes, ° 23/05/1837 Angoulême 16, + 02/03/1903 Saint-Emilion 33.

 

[43] Alfred Victor d’Auberjon, ° 18/09/1844 Saint-Félix-Lauragais 31, + 06/10/1919 Saint-Félix-Lauragais 31.

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[44] Aline Jenty, ° 30/03/1849 Souzy la Briche 91, + 20/01/1907 Saint-Félix-Lauragais 31, fille de Charles Jenty (1825-1882) constructeur, directeur de journal et député de la Vendée de 1876 à 1882, et de Marie Madeleine Mothu (1824-1910). 

                    -Mon arrière-grande cousine au 6ème degré-

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[45] Edmond d’Auberjon, ° 25/05/1846 Saint-Félix-Lauragais 31, + 18/11/1930 Verdalle 81.

___________________________________________________________________________________________________________________________ 

[46] Blanche Jenty, ° 04/05/1858 La Villette 75, + 04/07/1946 Verdalle 81, sœur d’Aline (voir juste au-dessus).
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[47] Edouard d’Auberjon, ° 14/09/1847 Saint-Félix-Lauragais 31, + 1905.

 

[48] Marie Amélie d’Auberjon, ° 07/07/1849 Saint-Félix-Lauragais 31, + 12/10/1913 Mas-Saintes-Puelles 11 (Douanes).

 

[49] Marcel de Mas-Latrie, ° 24/03/1844 Castelnaudary 11, + 16/12/1920 Castelnaudary 11.

 

[50] Marie Thérèse d’Auberjon, ° 30/03/1851 Saint-Félix-Lauragais 31, + 21/09/1852 Saint-Félix-Lauragais 31.

 

[51] Joseph Charles Maxime d’Auberjon, ° 04/11/1852 Saint-Félix-Lauragais 31, + 19/07/1857 Saint-Félix-Lauragais 31.

 

[52] Marie Anne d’Auberjon, ° 16/07/1854 Saint-Félix-Lauragais 31, + 1942.

 

[53] Edgar de Susbielle, ° 19/10/1843 Romainville 93, + 11/02/1935 Libourne 33.

 

[54] Marie Antoine d’Auberjon, ° 22/09/1856 Saint-Félix-Lauragais 31, + 11/09/1857 Saint-Félix-Lauragais 31.

 

[55] Pierre Dominique d’Auberjon° 27/03/1858 Sorèze 81, + 1902.

 

[56] Marie Aurélie Marguerite Mathieu de Boissac, ° 08/03/1861 Bordeaux 33, + 1914.

 

[57] Charles d’Auberjon, ° 04/08/1859 Saint-Félix-Lauragais 31, + 02/03/1927.

 

[58] Marie Elisabeth dite « Isabelle » d’Auberjon, ° 02/03/1861 Saint-Félix-Lauragais 31, + 23/11/1922.
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Commentaires
N
Un article à paraître dans le prochain bulletin de la Société Historique et Archéologique de Rambouillet et des Yvelines éclaire l'origine des Haubergeon/Auberjon...
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Le charqueador et le bagnard.
  • Plus aucune trace de lui... Pas même une pierre tombale. Deux frères nommés Jean-Baptiste : l'un mon aïeul, vice-consul de France au Brésil ; l'autre, bagnard condamné, en 1829, aux travaux forcés à perpétuité, pour crime contre la religion de l'Etat.
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