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Le charqueador et le bagnard.
30 octobre 2016

L'Hôtel-Dieu et la Charité à Marseille

 

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L'Hôtel-Dieu et la Charité à Marseille
Une institution s'attribua un rôle mixte, participant de l'Hôtel-Dieu et de la Charité: L'Hôpital général des pauvres passants et convalescents.

 

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Ce type ne fonctionne qu'à Marseille.
L'hôpital général des Insensés ne recevait que les personnes furieuses qui pourraient causer des désordres publics, si elles n'étaient pas enfermées.

L'hôpital général des Incurables ne recevait que des pauvres paralytiques incurables de la qualité des honteux, ou de ceux qui ne peuvent travailler ou se traîner pour mendier.

L'Hôpital général des pauvres enfants abandonnés et des orphelins recevait sans distinction tous les enfants qui s'y présentaient depuis six ans jusqu'à quinze ans, et au-dessus de trois ans les enfants abandonnés, les orphelins des deux sexes dont les parents étaient connus.

L'Hôpital général des pauvres passants et des convalescents recueillait les étrangers sans travail, sans asile, de passage dans la ville et les malades sortant de l'Hôtel-Dieu.

(Extraits de « Misère et charité en Provence au XVIIIème siècle: essai d'histoire sociale – Auteur: VALRAN Gaston – édité en 1899)

Ces Hôpitaux généraux respectent entre eux les limites qu'ils se sont assignées: l'Hôpital général des pauvres enfants abandonnés et des orphelins fait rentrer à la Charité tous ceux qui sont de la ville et qui n'ont pas encore atteint douze ans. L'Hôpital général des pauvres passants ne garde ses hôtes que trois ans.

LISTE DES ARCHIVES DES HÔPITAUX DISPONIBLES AUX AD 13 (mise à jour août 2012)= Hôpital St Lazare 1290-1840 3HD 1-27 / Hôtel-Dieu 1125-1947 6HD 1-467 / Hôpital général de la Charité 1609-1932 7HD &-324 / Hospice des Insensés puis Asile d'aliénés 1699-1912 13HD 1-595 / Hôpital Notre-Dame de Miséricorde 1578-1898 17HD 1-67 / Hôpital de la conception 1824-1999 18HD 1-719 / Hôpital Sainte Marguerite Salvator 1855-1957 19HD 1- 57 / Hôpital de la Rose 1896-1915 39 HD 1-3 / Hôpital Saint-François 1833-1836 40HD 1-1 / Hôpital Saint Joseph 1821-1840 41HD 1-2 / Hôpital des enfants abandonnés 1788-1883 45HD 1-140 / Hospices civils de Marseille 1790-1949 46HD dépôt 1-401

La série C est consacrée aux documents religieux, ceux qui se rapportent aux offices et aux cimetières. On y trouve aussi les nécrologes et les obituaires. La série E est très intéressante: On y trouve les registres de délibérations, divers mémoires sur la vie intérieure.

La série F permet d'étudier la démographie de l'établissement à partie des registres d'entrées et de sorties des malades, des enfants ou des pauvres. D'autres dossiers autorisent des études sur les bâtards, les nourrices, les orphelins, le personnel hospitalier. 

Dans quelle mesure les villes et les bourgs étaient-ils pourvus d'hôpitaux généraux ? Pour répondre à cette question, il faudrait pouvoir exposer la répartition géographiques des institutions charitables. Les documents sur cette partie de l'oeuvre de la charité en Provence font le plus souvent défaut.)

Les conditions de l'assistance des enfants varient avec les caractères de l'abandon et avec l'âge. Disynguons tout d'abord les enfants inconnus ou trouvés, ou exposés, et les enfants connus ou abandonnés, ou orphelins.

Ces derniers, les abandonnés et les orphelins, sont soumis comme les adultes aux mêmes conditions de lieu : la naissance ou le domicile. Ils ont de plus à justifier de la légitimité de leur origine, de leur religion ; par suite, ils sont tenus à fournir la preuve de leur état et condition. Par exemple, les enfants qui sont de l'oeuvre de la Charité doivent fournir leur extrair baptistaire qui établit à la fois leur âge et leur religion ; spécialement, les orphelins doivent produire l'extrait mortuaire de leurs père et mère ; et ceux qui sont abandonnés doivent être présentés par leurs père et mère, qui sont accompagnés de tous leurs enfants.

A l'hôpital général des pauvres enfants abandonnés de Marseille, le règlement porte cet article : « les enfants qui auront leur père ou mère, et dont on sera bien instruit qu'ils ne peuvent être nourris par leurs parents seront réputés de l'oeuvre, après les plus exactes informations des directeurs qui surveilleront si la position des parents est toujours la même ». L'assistance entendait aider les chefs de famille, mais non se substituer à eux dans la participation aux charges.

Les enfants inconnus étaient, dans la période du bas âge, centralisés dans un service spécial des Hôtels-Dieu : ils étaient consignés sur un registre, qui portait leur prénom, et nom du choix du recteur, leurs signes caractéristiques ; ils étaient conditionnellement baptisés ; et on leur attachait au cou un cordon avec le sceau de l'hôpital.

Instruits sur la légitimité de la naissance, les hôpitaux généraux se répartissaient les enfants : les bâtards étaient attribués à l'Hôtel-Dieu, les enfants légitimes, sauf les distinctions établies par l'âge, à la Charité ou aux établissements analogues.

L'âge précisait ou la durée du séjour dans un hôpital général ou l'affectation définitive. L'enfant en bas âge depuis la naissance jusqu'à quatre ans, bâtard ou légitime, restait à l'Hôtel-Dieu. Passé cette période, bâtard, il restait à l'Hôtel-Dieu ; légitime, il passait à la Charité. A Marseille, grâce à l'institution de l'hôpital général des pauvres enfants abandonnés et des pauvres orphelins, la limite de sortie de l'Hôtel-Dieu reste maintenue à trois ans, et la limite d'entrée à la Charité à 7 ans ; la période intermédiaire est passée pour les orphelins dans la fondation qui leur est spéciale. Lorsqu'il s'agit d'enfants abandonnés ou orphelins qui ont franchi la période du bas âge, ils sont reçus à l'Hôtel-Dieu jusqu'à dix et douze ans et gardés jusqu'à quatorze ans les garçons ; jusqu'au mariage ou seize ans pour les filles. Dans les hôpitaux généraux de charité, ils sont reçus juqu'à douze ans et conservés jusqu'à la fin de leur apprentissage, ou mieux jusqu'au moment où ils peuvent exercer un emploi.

Ainsi l'enfance nécessiteuse est accompagnée par l'assistance jusqu'au moment où elle peut se suffire à elle-même ; elle semble même entourée et cela avec raison, de plus de sollicitude que l'âge adulte, qui, dans plus d'un cas, manquant de secours, se réfugie vers les fondations particulières.

Quels services l'assistance rendait-elle aux nécessiteux ? Elle avait à s'occuper des « interêts corporels et des intérêts spirituels » de ses malheureux clients. Pour la sauvegarde même des institutions, il lui fallait ne pas négliger l'ordre, la discipline de l'intérieur.

Il conviendra pendant le cours de cette analyse de distinguer souvent entre l'intention qui fut excellente et l'exécution qui fut malheureuse et sujette à critique. 

Le plus curieux des services est tout d'abord celui de la santé.

 Nous l'étudierons spécialement à l'Hôtel-Dieu, où il était, par destination, le plus complètement organisé, et vers lequel nous porte la question de la maternité et de l'enfance abandonnées ; par le relief donné à cette partie, nous serons plus éclairés pour apprécier ce service dans les autres établissements.

 

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vue de l'Hôtel-Dieu à Marseille - Dècembre 2015

 

 

                                                                                 LA SANTE ET LE CULTE

 

 Le corps médical se composait des médecins, des chirurgiens, des apothicaires. A Marseille l'hôpital général des Insensés n'a qu'un médecin externe, encore est-il supprimé en 1760, et il n'est rétabli qu'en 1787.

 Les Charités n'ont pas de médecin. A l'Hôtel-Dieu les médecins servent par trimestre. A la Miséricorde, ils se partagent les quartiers de la ville. Pour les chirurgiens, la règle générale, c'est qu'un chirurgien soit attaché à chaque Hôtel-Dieu. Dans les villes importantes, Marseille, Aix, Arles, il y en a deux. Ils sont tenus à la résidence dans l'hôpital ; dans le cas où ils sont deux, ils se partagent le service. Aux Insensés de Marseille, le chirurgien se partage le service avec le médecin ; parfois, par raison d'économie, il en tient lieu. Les apothicaires sont attachés un par établissement ; ils sont également tenus à la résidence.

... Il est fort probable que ce personnel ne devait pas toujours suffire aux besoins d'une foule croissante.

 Le recrutement était entouré de précautions minutieuses. Les médecins, à l'Hôtel-Dieu, étaient proposés par le semanier, élus à ballottes secrètes.

 A la Miséricorde, une enquête préalable est faite par deux recteurs. Toutes les mesures sont prises pour éviter les cabales. Dans cette pensée, on prend consultation auprès des anciens maîtres de l'Université.

 Les chirurgiens se recrutaient au concours annoncé par voie d'affiche à toulon, Avignon, Arles, Marseille, Montpellier, Lyon, etc. Ils devaient être catholiques. Ala fin du XVIIIème siècle, un chirurgien protestant était au nombre des recteurs de l'Hôtel-Dieu de Marseille.

 Le candidat devait fournir un certificat attestant la douceur de son caractère et son esprit de charité.

... Le chirurgien à l'Hôtel-Dieu examine les blessés dès leur entrée à l'hôpital avant la visite des médecins ; outre qu'il assiste aux visites quotidiennes, chaque soir à 9 heures, il assiste à la tournée de l'apothicaire. Il devra se faire accompagner dans le dortoir des femmes. Il ne permettra jamais que son aide fasse des pansements considérables: il pratiquera lui-même les saignées.

 L'Hôtel-Dieu est servi par deux maîtres infirmiers ayant sous leurs ordres six infirmiers, et deux maîtresses infirmières avec douze infirmières. Le nombre total fut porté à 36 personnes pour 120 malades, un tiers de plus que l'Hôtel-Dieu de Paris pour le même nombre de malades ; Il y avait de plus une quarantaine de filles employées aux lessives, commissions, etc. Le recrutement était difficile, le personnel n'étant pas complétement religieux. On s'appliquait à ne pas employer de couple. Certaines prescriptions de détail et le témoignage d'un contemporain s'accordent pour prouver les craintes et les embarras des recteurs. « Que sont les infirmiers d'un Hôtel-Dieu ? C'est un amas de gens de tous les pays qui ne se chargent d'un service pénible, dégoûtant, périlleux, que parce qu'ils n'ont pas d'autres ressources, qui ne le continuent que tant qu'ils ne peuvent s'en procurer un autre, et qu'on est le plus souvent forcé de congédier pour les remplacer successivement par d'autres dont on n'est pas plus content. »

 Les recteurs avaient déployé un zèle, un esprit de clairvoyance et de prudence incontestables pour pourvoir les hôpitaux d'un service médical, nombreux, instruit et régulier ; ils n'apportèrent pas moins de sollicitude à l'installation matérielle ; ils furent moins heureux, moins servis par les circonstances que les contemporains ; ils n'aboutirent qu'à des résultats insuffisants. Les bâtiments en général sont exigus, mal exposés ; ils tombent en ruines et le mobilier partout fait défaut. Pour se représenter le délabrement de ces établissements et assurer leur insalubrité, il faut lire la description qui est retracée par M. de Miollis recteur de St-Jacques en 1780. « Ne serait-il pas nécessaire d'exhausser nos bâtiments ? Le dortoir des femmes situé sous les toits, et n'étant pas doublé dans toute son étendue, est très froid en hiver et très chaud en été. Les fenêtres sont basses, l'air s'y renouvelle difficilement ; il y a souvent de l'odeur et de l'infection. Quelle différence de ce dortoir pour la salubrité à celui des hommes ! Aussi y a-t-on observé que les maladies y étaient plus opiniâtres et plus fâcheuses. Les hommes sont distribués en trois salles: une pour les blessés, une pour les fiévreux, la troisième pour les convalescents. Pourquoi ne pas distribuer de même les femmes ? Pourquoi placer auprès de leur lit les enfants qu'elles amènent, tandiq qu'ils ne peuvent que troubler le repos des autres, et se trouver très mal de l'a ir qu'on leur fait respirer. A ces trois salles, ne serait-il pas important d'en joindre une quatrième, pour les maladies contagieuses et surtout pour les étiques. Ne devrions-nous pas avoir un nombre double de lits ? Convient- il de coucher un malade dans un lit où il en est mort un la veille ?.........

 Ce qui importait, c'était l'isolement des malades et des convalescents. Le problème avait été résolu à Marseille par la fondation de l'hôpital général des pauvres convalescents. Dès que la fièvre était tombée, le malade quittait l'Hôtel-Dieu et il restait pendant 6 jours aux convalescents. 

 

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LES ÉPIDÉMIES À MARSEILLE AU XIX ème SIÈCLE

Bertrand Mafart, Marc Morillon.

Bull. et Mém. de la Sté d'Anthropologie de Paris

n.s, f.10, 1998, 1-2, p. 81-98

 

  -Rappelons que Justine Roquemaure, entrée le 25 décembre 1828, fiévreuse, est décédée le 15 janvier 1829 à l'Hôtel-Dieu à Marseille-

 

Résumé ; - Pendant le 19ème siècle, des épidémies de diphtérie, rougeole, variole pour le mode de transmission aérien, de typhoïde et choléra pour le mode de transmission oro-fécal, décimaient la ville de Marseille. Leur disparition ne viendra que par la mise au point de vaccin pour les premières, et le développement d'un urbanisme moderne avec cloisonnement fécal pour les secondes. Cette transition épidémiologique peut être suivie grâce aux écrits des médecins et aux documents de l'état-civil.

..........

 

   CONTEXTE DÉMOGRAPHIQUE DE MARSEILLE AU XIXème SIÈCLE

 

   La ville de Marseille était un grand port au 19ème s. En 1816, 8000 bateaux y firent escale. En 1826, ce chiffre sera porté à 11490 et ne cessera d'augmenter. Cette" Porte de l'Afrique" fut également celle des agents pathogènes dans les deux sens car si la peste de 1720 entra dans la ville par le port, le choléra arriva du nord en 1834, du sud en 1863.

 La population de Marseille passa de 102219 habitants en 1801 à 375378 en 1886. ..

 Une grande inégalité sociale régnait dans la ville avec des quartiers résidentiels avoisinant des quartiers très pauvres où vivaient dans un grand dénuement des marins, ouvriers et artisans.

 

    LES MALADIES ÉPIDÉMIQUES

 

    Les maladies épidémiques représentaient encore un tiers des causes de décès des enfants à la fin du siècle. Les épidémies de variole et de choléra, qui ont fait l'objet d'écrits nombreux, peuvent être suivies tout au long du siècle...

 

 La Variole

 

   Probablement originaire de l'Asie, la variole atteignit l'Europe au 6ème siècle, au 17ème siècle (1614 : grande pandémie européenne) et au 18ème siècle (1774 : mort de Louis XV de la petite vérole.)

   Cette maladie éruptive ("la mort rouge") avait une grande diversité symptomatique allant des formes bénignes aux formes foudroyantes et conférait une immunité définitive aux survivants (Mafart, 1965). Elle sévissait sur un mode endémique avec une mortalité entre 60 et 100 pour 1000, entrecoupé d'épidémies qui se succédaient à intervalles de temps variables...

   La découverte, par Jenner, en 1798 de l'immunité croisée entre la vaccine des bovins et la variole permit la première vaccination. La première séance vaccinale à Marseille eut lieu le 27 mars 1801 à l'Hospice de la Charité. L'adhésion des autorités fut acquise et, en 1811, le taux de vaccination était de 70,3 % des naissances (Segaud, 1812). L'immunité induite était cependant moins durable et des cas de variole 12 ans après la vaccination étaient observés. Une phase de contestation de son efficacité allant jusqu'au refus de la vaccination survint en France et en particulier à Marseille et dans les Bouches-du-Rhône à partir du milieu du siècle où le taux de couverture vaccinale passa de plus de 90 % des naissances entre 1821 et 1825 à moins de 49 % entre 1846 et 1850 (Darmon, 1986).

   La variole était endémo-épidémique à Marseille. Après le succès des premières vaccinations, en 1805, les autorités considérèrent qu'elle avait disparu. Cependant, quelques cas en 1806 précédèrent une nouvelle épidémie qui débuta en 1807 et dura 2 ans avec un taux de mortalité de 8,3 % chez les malades (M. Segaud, 1812). Entre 1807 et 1812 seuls des cas sporadiques auraient été observés. En 1822 survint une nouvelle bouffée épidémique (120 cas dont trois décès en 1823, Maurin, 1864) qui se termina en 1824 avec quelques cas isolés. Une grande épidémie survint en 1827.

 

  L'épidémie 1827 - 1828

 

   Après l'observation de cas en Provence de septembre à octobre 1827, un cas fut déclaré à Marseille en novembre de la même année chez un jeune homme venant des Basses Alpes. Une famille était atteinte le 5 janvier, probablement contaminée par un des fils revenant de Saint Rémy de Provence où sévissait une épidémie. Les malades furent peu nombreux pendant quelques mois (3 en janvier, 10 en février, 3 en mars) puis, la maladie se répandit dans la vieille ville. Entre mai et juillet 1828, 1071 décès étaient déplorés. L'épidémie s'éteignit en Mars 1829 en ayant fait au total 1504 victimes sur un total de 120000 habitants (12,5 pour 1000). La présence de cas chez des vaccinés, moins graves cependant, incita pour la première fois à proposer une revaccination après quelques années. 

   Pour l'année 1828, la variole représenta 26,3 % des décès mais paradoxalement, la mortalité globale à Marseille augmenta relativement peu (4 %) .

 

 

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Association des Amis du Patrimoine Médical de Marseille - Perles d'archives

Perles d'archives de 1818 à nos jours : notes, lettres provenant des hôpitaux ou des établissements d'enseignement

http://patrimoinemedical.univmed.fr

 

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Commentaires
Le charqueador et le bagnard.
  • Plus aucune trace de lui... Pas même une pierre tombale. Deux frères nommés Jean-Baptiste : l'un mon aïeul, vice-consul de France au Brésil ; l'autre, bagnard condamné, en 1829, aux travaux forcés à perpétuité, pour crime contre la religion de l'Etat.
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